Dans une déclaration rendue publique hier le Réseau national des associations de jeunesse (Renajem) et la Fédération nationale des collectifs d’organisations féminines (Fenacof) appellent les candidats à une élection apaisée sans violence.
C’est au cours d’une conférence de presse tenue au Carrefour des jeunes de Bamako que les responsables de ces deux organisations Alioune Guèye pour le REANAJEM et Mme Dembélé Oulematou Sow de la FENACOF, tous deux de la commission dialogue et réconciliation, ont rendu publique cette déclaration.
C’est le président du RENAJEM Alioune Guéye qui a lu le document. Ainsi dans cette déclaration, les deux organisations signataires ont rappellé que les évènements de mars 2012 ont remis en cause les institutions de la république et servi d’élément déclencheur à l’occupation des trois régions du Nord à Savoir Kidal, Gao et Tombouctou qui représentent les 2/3 du territoire national.
” Ces élections s’organisent dans un contexte spécial marqué par une crise profonde à la fois sécuritaire et sociétale avec de réelles insuffisances sur le processus électoral connues de tous. Face à ces constants et dans le cadre de la préservation de la paix sociale, la stabilité et le développement du Mali, les femmes et les jeunes ” peut-on lire dans le document.
Ainsi, les signataires appellent à une élection transparente, juste, équitable et crédible, demandent aux candidats, aux militants et militantes des partis politiques à une plus grande retenue afin de préserver l’intérêt supérieur du peuple malien. Ce n’est pas tout, ils demandent aux candidats à user des voies constitutionnelles en cas de contestation des résultats des élections; invitent les candidats et leurs partisans à éviter toute utilisation de la violence comme moyen de contestation des élections dans le but de maintenir la paix et la cohésion sociale encore fragiles dans notre paix.
Enfin le REANAJEM et la FENACOF invite les Maliens à travailler pour unir les Maliennes et les Maliens pour renforcer la cohésion sociale et éviter toute injonction de corps étranger dans le processus électoral et aux chefs religieux de prier pour la paix au Mali. Il faut rappeler que la présidente de la FENACOF avait fait un exposé sur la démocratie avant d’appeler les Maliens à retirer leur cartes d’électeur et se rendent massivement aux urnes.
Kassoum THERA