Présidentielle : S’inquiéter pour le Mali…

8
Un drapeau malien
Un drapeau malien

A moins de 72 heures du 1er tour de la présidentielle, le Mali, tout entier, retient son souffle. Et la communauté internationale nous observe. A l’intérieur et à l’extérieur, une seule question se pose : le Mali réussira-t-il à passer sans casse le cap (de la  présidentielle) ? C’est un test majeur pour le pays, après le chaos consécutif à l’ignoble coup d’Etat de mars 2012.

 

 

 

Pour l’instant, il est difficile de répondre à cette question qui hante l’esprit de tous ceux qui sont soucieux de l’avenir immédiat du Mali. Cependant, les risques liés à cette élection sont réels. En Afrique, une élection est toujours porteuse de passion et de violences. Et le Mali ne fait pas exception.

Alors tous les acteurs sont fortement interpellés. Ils doivent contribuer à l’organisation d’une élection apaisée, transparente et dont les résultats ne feront l’objet d’aucun tripatouillage. Le gouvernement de la République a une lourde responsabilité pour la réussite du scrutin…

 

 

 

Or à travers tout ce qui se dit actuellement à Bamako, l’on ne peut que s’inquiéter pour le Maliet l’avenir de la démocratie dans notre pays. Il faut s’inquiéter, en effet, lorsqu’on dit que les dés sont déjà jetés en vue de procéder à la nomination (pardon) à l’élection d’un candidat, Ibrahim Boubacar Keïta, puisqu’il faut le nommer.

 

 

Oui, il faut s’inquiéter pour le Mali, lorsqu’on dit qu’une vaste conspiration est déroulée pour prendre en otage le choix des électeurs.

 

 

Oui, il faut s’inquiéter pour le Mali, lorsqu’on entend que le président de la transition, Dioncounda Traoré, de hauts responsables de la République et de l’armée, sont tous au centre de cette conspiration visant à installer un homme à Koulouba.

 

Oui, il faut s’inquiéter pour le Mali, lorsqu’on entend que le candidat-Président serait élu dès le premier tour, malgré la présence de 27 candidats en lice.

 

 

Oui, il faut s’inquiéter pour le Mali lorsqu’on entend que le président français, François Hollande et la France, sont dans cette conspiration contre le peuple malien. Et que leur implication dans le processus électoral est le prolongement de l’opération Serval.

 

 

Oui, il faut s’inquiéter pour le Mali, lorsque des militaires et des religieux battent campagne au vu et au su de toute la République. Ils font courir de graves menaces sur la cohésion sociale.

 

Oui, il faut, enfin, s’inquiéter pour le Mali lorsqu’on entend des incitations à la violence sans que les candidats, eux-mêmes, n’appellent leurs troupes à la retenue…

 

 

 

Au-delà, il est évident que la présidentielle va se tenir dans une atmosphère délétère à Bamako. Et certains travaillent déjà à faire basculer le pays dans des troubles.

 

 

Cependant, la communauté internationale et la France, accepteront-t-elles que le Mali replonge dans le chaos et l’abîme? La communauté internationale, encore elle, acceptera-t-elle que des pyromanes (comparables aux djihadistes qui occupaient le nord) mettent le feu au pays ? Quelle sera aussi la réaction de cette frange importante de Maliens qui, en réalité, sont désabusés par cette course folle au pouvoir qui a lieu à Bamako ? Les Maliens accepteront-ils que des assoiffés du pouvoir (prêts à enjamber des cadavres pour être à Koulouba), mettent le pays à feu et à sang.

 

Que Dieu sauve le Mali !

 

 

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Le role d’un journaliste qui aime son pays c’est de sensibiliser les populations pour éviter les violences post electorales vue la situation que traverse notre pas. Mais je constate que les journalistes maliens insitent à la haine.

  2. Merci de ton sal boulot Mr le journaliste cà n’a aucune influence sur les Malien aujourd’hui, car ils ont vécu, ils ont vu et ils ont su maintenant qui est qui? Qui est capable de qoui. Le FDR dévoile sans le vouloir son sentiment d’impuissance face au désaveu des Maliens, qui sont déterminés pour les butter loin des sphères de décisions dans le pays! Le 28 prochain INCHA ALLAH.

    • LE FANFARON DE KATI NE PEUVENT INTIMIDER PERSONNE A FAIRE SON CHOIX, S’ ILS SONT ENGAGER A FAIRE DU CANPAGNE POUR IBK CE PARCE QU’ILS SENTENT LE VENT DE LA DEFAITE ET CE NORMALE PARCE QUE SI CE PAS LE CAS ILS SERONT POURSUIVI UN A UN JUSQU’AU DERNIER DE FANFARON (SANOGO) ET

      MAHMOUD DICKO QUI EST LA 1 PERSONNE A CAUTIONNER LE COUP D’ETAT A CE QU’ON SACHE NE PLUS LÉGITIME AU HAUT CONSEIL ISLAMIQUE ET PLUS ENCORE LE REPRÉSENTANT DE MUSULMAN(malikite). UNE FOIS LEUR CANDIDAT (IBK)AU POUVOIR ce fanfaron DE KATI VONT CONTINUER A BOIRE A DANSER DANS LES BOITES DE NUIT ET PILLER LE TRÉSOR PUBLIQUE. QUANT A MAHAMOUD DICKO DU HAUT CONSEIL ISLAMIQUE ET SA BANDE SERONT APPLAUDIT PAR QATAR ET ARABIE SAOUDITE POUR AVOIR SAUVER LE MALI DANS LE MAIN DES INFIDÈLE( LES INFIDÈLE NE SONT AUTRE QUE MALIKITE QUI REPRÉSENTE 80%)

  3. Mon Cher “jour-naliste”;
    C’est plutôt un désaveu de la grande majorité des maliens pour la coalition qui envisage de revenir autour de la carcasse Mali. Ces religieux sont aussi des vrais maliens auxquels la liberté d’expression ne saurait être ôtée.
    Ni eux; ni les militaires ni vos candidats; ni moi ne pourrons mettre du feu à la case sacrée: MALIBA.
    Si un camp perd, personne se sera dupe pour effuser le sang des innocents pour des ambitieux malveillants.
    Tous ensembles pour la victoire du Mali; mais à travers un seul Président élu.
    Qu’ALLAH bénisse le Malien et les siens.

  4. Tout parti politique qui essaie de faire la violence pour son candidat serait purement détruit , et son candidat ne se présenterait plus aux élections au Mali.

  5. Vous savez, abstenez vous de tel propos. Vous êtes un journal, un journaliste je vous en conjure ne mettez pas des idées tordues dans la tête de vos concitoyen. Jouez votre rôle de modérateur, de neutre et non mettre de l’huile sur le feu. Je profite pour demander à tous les journalistes et leur rédaction d’être prudent dans leur propos car l’expérience à montrer qu’ils sont les premiers à créer le chaos avec des propos incendiés.

Comments are closed.