Présidentielle du 28 juillet du Mali/ Commune I du district de Bamako : Le constat est positif

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Election_Le vote dans les centres de la  commune I (Banconi, Boulkassoumbougou, Djélibougou, Doumanzana, Fadjiguila, Korofina Nord, Korofina Sud, Sikoroni et Sotuba) s’est bien déroulé dans l’ensemble, à part quelques cas de retard accusé dans l’acheminement du matériel électoral de certains bureaux. Nous avons sillonné les bureaux de vote des différents centres de la commune.

 

 

 

Les conditions étaient réunies dans les différents bureaux de vote dans la plupart des cas, en commune I, à l’occasion du premier tour de la présidentielle malienne, sauf dans deux centres (Doumanzana et Banconi) où manquaient le matériel électoral et des agents électoraux. Le constat encourageant dans tous les centres de vote de la commune I du district de Bamako est l’affluence devant les bureaux. En dépit du léger retard observé dans quelques bureaux de vote, le scrutin s’est déroulé normalement dans les différents centres de cette commune.

Par contre, dans le centre de vote de Banconi, le retard a été de taille dans certains bureaux (centre du groupe scolaire de Banconi Plateau, Bureau No : 9 ; 10 et 15.

 

 

A Doumanzana, des cas similaires ont été enregistrés dans les bureaux 57 ; 53 et 54. Dans certains cas le bureau a ouvert avec 3 heures de retard, faute de matériel électoral. ILS ONT DIT…

Abdoul karim Guindo (électeur) : L’affluence est de taille, je suis très satisfait et dans l’ensemble ça se passe bien. J’ai beaucoup d’espoir pour l’élection d’un bon président pour le Mali, cette fois-ci. Je constate que beaucoup de personnes sont venues voter cette année. Je souhaite que tout le monde vote son choix, sans bagarre et rentre à la maison.

Bakary Traoré (président de bureau de vote No 2 de Sotuba) : le matin, il y a eu un léger retard d’une heure, dû à la mairie qui devait nous acheminer du matériel électoral au centre. Mais dans l’ensemble, tout se déroule bien. J’ai été président de bureau plusieurs fois, mais réellement, ce que j’observe aujourd’hui, je n’avais jamais vu autant d’affluence autour d’un vote au Mali. Il y a de la sécurité, moins de fraude, même pas de fraude ici, les observateurs sont là, les électeurs sont en train de voter et je suis très comblé pour le déroulement du vote.

Abdou Karama (délégué de la CENI)

 

 

Nous, on a des problèmes d’emplacement, faute de matériel du scrutin pour certains bureaux de vote. Les conditions n’étaient pas réunies à 10 heures moins. On a souligné le problème au niveau de la mairie, on est dans l’attente. Les gens sur le point de s’énerver, ils sont venus à 8 heures, mais ils ont trouvé que leur bureau n’est pas opérationnel (2 heures de retard).

Yacouba TANGARA

 

SCRUTIN DU 28 JUILLET EN COMMUNE II

Une affluence plus que satisfaisante

Dans les différents centres de vote de la Commune II du district de Bamako, les électeurs sont sortis massivement, hier dimanche 28 juillet, pour élire un nouveau président de la République. Cette commune qui compte des dizaines de milliers d’électeurs a enregistré une forte affluence historique, mais des irrégularités ont été constatées.

 

 

Ni le jeûne ni la boue de l’hivernage n’ont découragé Bamakoises et Bamakois, décidés à mettre un terme à la transition politique, singulièrement les habitants de la Commune II. Les bureaux de vote de cette circonscription du district de Bamako ont pratiquement tous ouvert à 8 heures. Au centre de vote de l’école Nelson Mandela du quartier Hippodrome, le premier électeur, Moussa Diarisso, qui a été à la tête d’une longue queue d’une quinzaine de personnes, a voté à 8 heures 16 minutes dans le bureau n°10. «Depuis 7 heures moins le quart, je suis là à attendre avec impatience d’accomplir mon devoir citoyen», a-t-crié en exhibant son index immergé d’encre indélébile. Chaque électeur prend au moins 4 minutes pour voter, et devant tous les bureaux de vote, au fil des minutes, les queues deviennent interminables. A l’école fondamentale de Missira, qui compte 25 bureaux de vote, les observateurs de la Cour Constitutionnelle nous ont confié n’avoir jamais vu une telle mobilisation pour une élection aux Mali. Dans le bureau de vote n°6 du même centre, Siriba Doumbia, assesseur de la Ceni, confirme les constats : « sur la liste de 425 électeurs qui doivent voter dans ce bureau, nous sommes déjà à plus de 40% de suffrages exprimés [ndlr, il n’était que 10 heures 15] ». A l’école de la République, centre de vote du quartier Bagadadji, l’affluence était presque inimaginable. Déjà à l’entrée de la cour de l’école, les électeurs se bousculaient. Ce fut le même cas à l’école de Médina Coura, où une grande foule de près d’un millier de personnes étaient dehors, sur ordre des forces de l’ordre, pour que la grande cour de l’école se vide un peu pour faire de la place.

 

 

Le seul problème majeur reste que le numéro du bureau de vote n’est pas indiqué sur les cartes Nina. En effet, nombreux sont ceux qui avaient du mal à retrouver leur bureau de vote. Mais certaines personnes de bonne volonté et des militants de certains partis politiques aidaient les uns et les autres à retrouver leur bureau de vote. Ce, grâce aux systèmes téléphoniques et informatiques mis en place par la DGE. Au niveau de la sécurité, de grands dispositifs ont été pris par le Gouvernement. Les agents de la Gendarmerie nationale déployés dans les différents centres de vote étaient vivement mobilisés pour la quiétude des électeurs.

Rokia DIABATE et Mariam BEN BARKA

 

 

 

Scrutin présidentiel du 28 juillet en Commune v

Les dix quartiers de la commune V en cadence électorale

Ce Dimanche 28 juillet 2013 marque le début d’une ère nouvelle pour la démocratie Malienne. En effet, les habitants de la CV ont accompli avec enthousiasme et  bravoure  leur devoir civique lors du scrutin  dans leur circonscription électorale.

 

 

Les centres de vote ont été pris tôt d’assaut par les populations de la CV du district de Bamako. A  6h 10, les présidents des centres  de vote, les délégués des partis, les observateurs nationaux et internationaux, les membres de la Ceni et les forces de l’ordre étaient  prêts à commencer une rude journée dominicale de scrutin. Après avoir vérifié  les matériels  de vote  et revu les petits détails qui  peuvent entraver la bonne tenue du scrutin, les présidents des différents centres ont insisté sur le respect strict des textes en vigueur,  et une exigence d’un heureux déroulement de l’opération de vote.

 

 

A 8H00 mn, les différents bureaux de vote des quartiers de Daoudabougou, Kalaban- coura, Baco-djicoroni, Quartier-Mali,  Torokorobougou, Kalabancoro ont démarré l’opération de vote. Au  dehors des bureaux de vote, les populations à la queue leu leu attendaient avec  impatience leur tour d’accomplir avec faste leur devoir civique. Malgré les multiples indications et tentatives d’orientation, certains votants ne savaient pas leur lieu de vote, ils  étaient là,  toujours à la recherche permanente de leur bureau de vote.

Les forces de l’ordre postées  juste à l’entrée  principale de ces  centres ont procédé  à  des fouilles minutieuses,  l’accès des bureaux  étant  subordonné à la présentation de  la carte Nina ou des cartes d’accréditation dûment établies par les autorités légitimes.   Les forces spéciales de la Munisma et de la police militaire (Fama) quadrillaient les différents emplacements de vote de la commune.

Au cours de cette opération de vote,  de petits incidents ont été enregistrés  de part et d’autre dans les différents centres,  entre autres : manque d’enveloppes, absence notoire de certains mandataires des 27 candidats en lice,  des cartes Nina sans empreintes,  l’absence des noms d’électeur  sur la liste de votants. Moustaphe Coulibaly, coordinateur de la zone de Kalaban Coura  a déploré cette situation désagréable,  par conséquent, des mesures avaient été prises par les organisateurs  en ce sens pour éviter de tels ennuis. « Nous sommes sûrs que d’ici la fin de l’opération de vote, nous trouverons une solution pour palier tous ces risques  afin d’avoir une élection crédible et apaisée » a dit il.

 

 

Au niveau du bureau de vote N° 58 de Kalaban-coura publique  c’est le cafouillage : absence de  matériels, une longue file d’attente  pour le démarrage du vote. Certaines personnes âgées avaient des difficultés pour monter les escaliers dans certains centres. Pour Moussa Sama Diakité, âgé de 70 ans, habitant de Daoudabougou « c’est un événement historique pour notre pays qui a vécu des moments difficiles. De cette élection sortira un président légitime qui fera du Mali le Mali d’antan.  Donnons-nous la main pour bâtir un Etat fort et surtout éviter la crise postélectorale» Même son de cloche chez les femmes et les jeunes filles qui étaient présents. Elles  ont   exprimé  leurs sentiments de participation pour cet enjeu du 28 juillet et souhaitaient voir la fin de la crise politico institutionnelle au Mali. Cette élection est l’un des scrutins qui aura registré un des meilleurs taux de participation.

Gérard Dakouo

 

 

 

DEROULEMENT DU SCRUTIN PRESIDENTIEL EN COMMUNE III

Une affluence historique

Décidemment, les Maliens étaient impatients d’aller aux urnes pour en finir avec la transition en cours. En effet, très tôt le dimanche 28 juillet, à 7h30, les électeurs avaient pris d’assaut les devantures des bureaux de vote. Après une heure d’attente, soit à 8h 30, les premiers ont pu effectuer leur devoir civique. C’est du moins ce qui ressort de notre constat sur le terrain.

Les habitants de la commune III sont sortis massivement pour aller s’exprimer dans les urnes. Même si les bureaux de vote ont globalement accusé du retard dans l’ouverture, les électeurs ne se sont pas fait prier pour attendre.

 

 

L’Ecole fondamentale de Bolibana

A l’école fondamentale Amadou Ly de Bolibana, nous avons été impressionné par la foule à la porte. Dans la cour, c’était la queue pour ce qui ont eu leur carte Nina et identifié leur bureau de vote. D’autres s’affairaient à l’identification de leur bureau de vote. A 10 heures,  nous avons approché le coordinateur du centre, Sory Niang : «Nous regrettons d’avoir commencé avec un retard de 30 minutes.  Car il y avait un problème de fiche d’émargement. Celle du bureau 5 s’était retrouvée au bureau 6. Et vice versa. Mais maintenant, tout est rentré dans l’ordre. Il y a de forte affluence et nous nous réjouissons du calme qui règne dans la cour» .

 

 

Dans le bureau N°1, où il y a 476 électeurs inscrits, le président Bouyagui Diarrisso  a affirmé  que toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement du vote, mais qu’il est débordé par les électeurs. Avant de souligner qu’il n’a constaté aucun incident. Keïta Mamadou du bureau N°2 a évoqué le même problème de retard tout en félicitant les votants pour leur sagesse.

Quant à Mamadou Traoré et Mme Ponzio  Aïchata Diakité, tous des électeurs, ils ont indiqué avoir constaté une forte affluence et de la transparence. « Nous n’avons jamais vu dans l’histoire du Mali un tel engouement du peuple pour un scrutin présidentiel»

 

 

Au Camp digue   

Au centre du camp digue, le coordinateur Boubacar Diarra était au milieu d’une marée humaine à 11h 20mn. Il a évoqué des problèmes liés à l’absence de certains assesseurs qu’il fallait remplacer à temps. Il s’est plaint aussi de l’insuffisance des forces de l’ordre qui ne valent même pas 10 pour les 14 bureaux du centre. Toutefois, M. Diarra a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation des populations. «Il y a de l’affluence mais pas d’incident. Vous voyez, il y a la queue devant tous les bureaux»

Dans le bureau N° 10 de 474 votants, le président Souleymane Diakité a rassuré qu’il a démarré le vote à l’heure indiquée et qu’il n’est confronté à aucune difficulté majeure.

 

 

Le président du bureau, Bréhima Kansaye, a souligné l’absence des assesseurs retenus. N’Tomi C

A midi, nous avons rencontré le président du bureau N°3, Mamadou Diawara qui se dit impressionné par l’intérêt que les Maliens ont accordé à cette élection. Cependant, il déplore le léger retard qu’il a accusé et l’absence de délégués de plusieurs candidats. Seulement, il y avait 15 délégués sur 27 attendus.

Centre Aoua Keïta à Ouolofobougou

 

 

Au centre de vote de Ouolofobougou où il y a 6 bureaux, le coordinateur Yoro Diallo nous a expliqué qu’à part l’absence de certains assesseurs qui devrait être remplacés, le vote allait commencer à 8 heures comme indiqué. Partant, il a manifesté sa joie pour le bon déroulement du scrutin. « L’affluence que j’ai vu est satisfaisante. C’est une grande première dans l’hsitoire du Mali. Sauf que nous n’avons pas suffisamment de forces de l’ordre et de sécurité.  Les gens que vous voyez assis n’ont rien à faire ici, ils constituent de source d’irrégularité. Mais nous n’avons pas assez de forces de sécurité pour les déguerpir»

Faut-il le rappeler, partout où nous sommes passés, aucun coordinateur de centre n’a pu nous donner le nombre inscrit de son centre. Certains ont eu du mal à nous communiquer le nombre de bureaux qui constitue son centre.

Oumar KONATE

 

 

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