Des candidats à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 sont-ils déjà entrain de préparer les esprits à d’éventuelles contestations post-électorales ? Les mêmes (candidats) planifient-ils des troubles à Bamako à l’issue de ces consultations? A une dizaine de jours du scrutin, des signaux se multiplient. Ils sont loin de rassurer : le Mali s’apprête à organiser des consultations à haut risque.
La campagne électorale débutée le 7 juillet dernier est révélatrice de la fissure au sein de la classe politique, suite au coup d’Etat de mars 2012. Il y a d’un côté, les partis politiques qui ont soutenu le renversement du régime d’ATT et de l’autre ceux qui s’y sont opposés.
L’antagonisme entre les deux camps a rythmé le déroulement de la transition, jusqu’à l’intervention française le 11 janvier 2013. Ce jour là, des partis et associations pro-junte étaient encore dans les rues de Bamako. Ils réclamaient le départ de Dioncounda Traoré….. Alors que l’assaut final contre le président de la transition se préparait à Bamako, les djihadistes s’emparaient de Konna et projetaient de marcher sur Mopti et d’autres villes du sud.
Au même moment les « anti-putschs » n’avaient cessé de multiplier les appels pour une intervention de la CEDEAO. Cette intervention, selon eux, était la seule voie pour parvenir à la résolution de la crise politico-sécuritaire.
Aujourd’hui encore, l’antagonisme entre les deux camps persiste. Il a donné naissance à la constitution de deux pôles à la veille de la campagne électorale. Ces pôles reflètent en réalité le fossé entre les acteurs politiques maliens. Et les militaires, auteurs du coup d’Etat, ont largement contribué à cette division. « Diviser pour régner », tel semblait être le leitmotiv d’une junte militaire qui, visiblement, était venue pour confisquer le pouvoir avec l’appui d’hommes politiques.
Quatre candidats se dégagent…
Pour la présidentielle du 28 juillet, un coin de voile se lève progressivement sur les tendances et surtout les stratégies de conquête du pouvoir des candidats, lors de la campagne. En effet, tout indique que quatre candidats (sur les 28) sortent carrément du lot : Dramane Dembélé (Adema), Ibrahim Boubacar Keïta (Rpm) Modibo Sidibé (Fare) et Soumaïla Cissé (Urd).
Chacun de ces candidats dispose d’atouts et de moyens pour se hisser au second tour. Car, il y aura forcément un 2e tour vu le nombre élevé des candidatures. Ce qui va se traduire par l’émiettement de l’électorat. Or, le Mali est réputé par ses faibles taux de participation aux différents votes organisés depuis 2002.
De fait, l’issue de la présidentielle dépend surtout de la campagne menée par ces quatre favoris.
A ce jeu, nul doute que les votes de trois régions (Mopti, Sikasso et Kayes) compteront lourdement dans la balance au moment de départager les candidats en lice. Ces trois régions sont de gros « réservoirs électoraux ». Contrairement à Bamako, où les populations ont le don de bouder les urnes. Cette élection, comme d’autres se jouera donc à l’intérieur et non à Bamako.
Incitation à la contestation ?
En apparence, c’est dans un climat serein que la campagne se déroule depuis une dizaine de jours.
Cependant, des signaux inquiétants émanent des milieux politiques de la capitale. « Nous avons des inquiétudes. Il y a des gens qui sont dans la logique de contester les résultats », nous a affirmé le chargé à la communication d’un candidat. Il n’est pas le seul à s’inquiéter. Beaucoup d’hommes et même des diplomates confient en privé leurs craintes au sujet de la consultation. Ils n’ont pas tort. Pour preuve, ces propos guerriers et autres prises de positions émanant de pyromanes proches de certains candidats. Pour l’instant, ils (ces pyromanes) sont très minoritaires.
Toutefois Bamako et à travers le pays, la stratégie de campagne et de conquête du pouvoir de ces candidats ne fait l’objet d’aucun doute : s’autoproclamer vainqueur avant l’heure. S’y ajoutent des sollicitations obscures (religieux, forces armées et la pression de militants). Le tout se fait au vu et au su d’une opinion malienne qui voit le danger venir.
Dans la capitale, l’on assiste à une sournoise incitation à la contestation (violence ?). Et des politiques, au lieu d’aller à la conquête de l’électorat, s’activent à préparer les esprits, voire les muscles, à des troubles. Cependant, jusqu’où nos compatriotes, après le chaos consécutif au coup d’Etat, accepteront-ils de jouer le jeu de ces politiciens prêts à plonger (à nouveau) le pays dans le chaos ? Quelles dispositions prendront les autorités maliennes et la communauté internationale pour le bon déroulement de la présidentielle ?
Quant à la communauté internationale, elle qui pousse le Mali à aller aux élections, elle a une double responsabilité : veiller à l’organisation d’élections propres et sans contestation (même si l’on s’y prépare) et assurer la sécurité (surtout à Bamako) afin de prévenir d’éventuels troubles post-électoraux.
C. H. Sylla
Nous disons et rappelons depuis que l’humain est sur cette terre au sortir de n’importe quelle élection qui s’est déroulée qui se déroule qui va se dérouler de façon correcte parfaite et transparente les candidats ont toujours accepté acceptent toujours et accepteront toujours le verdict
Nous disons et rappelons depuis que l’humain est sur cette terre au sortir de n’importe quelle élection qui s’est déroulée qui se déroule qui va se dérouler de façon incorrecte imparfaite et non transparente les candidats ont toujours refusé refusent toujours et refuseront toujours le verdict
Nous disons et rappelons donc que les candidats « Dion » pour les élections au Mali « Dion » ne sauraient donc faire exception à ces principes
Nous disons et rappelons que personne au monde qu’aucun groupe de personnes ni aucune organisation au monde ne peut leur ôter cette liberté et ce droit d’expression fondamentale de l’humain depuis qu’il est sur cette terre et ils sont aussi l’expression fondamentale d’1 vraie démocratie
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