Renverser la donne politique en faveur des jeunes loups aux dents longues, tel était l’objectif de ceux qui se réclamaient disciples du tournant générationnel.
La vieille garde, clamaient-ils, avait des insuffisances liées à sa mauvaise gouvernance. Ce discours égrené tout au long de la campagne a-t-il eu des échos favorables ? Nous répondrons par la négative, en raison du nombre insignifiant du suffrage exprimé en leur faveur. Cette pléiade de jeunes qui croyait avoir les dents longues, doit encore aller à l’école des anciens.
Nous ne nous trompons en affirmant haut et fort que la crise qu’a connue notre pays, a largement joué dans le vote du 28 juillet dernier. L’on s’attendait à eux et ils sont là : Ibk, Soumi Champion, D S D et Modibo Sidibé, pour ne pas allonger la liste. Alors, pourquoi la gifle administrée aux jeunes très pressés de venir aux commandes de l’Etat ?
En effet, Poulo était très déterminé à renverser l’ordre ancien. Il jouait en quelque sorte au leader du tournant dit générationnel. Il a cependant fait un travail de terrain remarquable ces deux dernières années et son parti, la Codem, progressait visiblement à travers de nombreuses adhésions. Le score obtenu lors de la présidentielle du 28 juillet dernier, n’est pas du tout honorable. Il doit alors comprendre que la présidentielle n’a pas les mêmes réalités que les législatives ou les communales. Après le coup d’Etat du 22 Mars 2012, ils étaient nombreux, ces jeunes à se lever pour dénoncer, tambours battants, l’échec des aînés. Tous les jeunes qui appartiennent à ce tournant dit générationnel n’ont pas pu émerger du test présidentiel. Ils ont tous mordus la poussière, malgré leurs projets de société alléchants et les nombreuses actions dans le domaine de l’humanitaire. Malgré les gestes et autres largesses en direction des communautés, ils n’ont pas mérité la confiance des populations. A eux de chercher à savoir les raisons de ce manque de confiance de nos populations.
Il faut toutefois dire que le résultat des urnes issu de ce premier tour a montré clairement que les possesseurs des cartes Nina ont décidé de renouveler leur confiance aux vrais acteurs de la révolution de Mars 1991 : IBK et Soumaïla Cissé issus du même sérail, l’Adéma-Pasj qui est leur parti originel. Les jeunes qui croyaient avoir des dents longues, doivent savoir maintenant que leurs épaules sont frêles et que le temps n’est encore pas venu. Nous sortons d’une crise multidimensionnelle et nous n’avons besoin d’un président-apprenti.
Ils devraient d’abord aller à l’école des anciens au lieu de se livrer à des dénonciations de la gouvernance des vingt dernières années. Cette jeune génération de politicien a son avenir derrière elle. Elle doit donc attendre de murir pour pouvoir affronter les futures échéances.
Poulo, Mara, Yéah, A Maïga, Ben fana Traoré et Thiam doivent tirer les leçons de ce scrutin et les mettre à profit lors des législatives à venir.
Nous nous attendons, dans un futur très proche, à l’acte de décès de certaines formations politiques. Jouer au positionnement pour récolter les strapontins, sera un suicide pour les jeunes politiciens à l’avenir radieux.
Bara de DARA
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Renverser la donne politique en faveur des jeunes loups aux dents longues, tel était l’objectif de ceux qui se réclamaient disciples du tournant générationnel.
La vieille garde, clamaient-ils, avait des insuffisances liées à sa mauvaise gouvernance. Ce discours égrené tout au long de la campagne a-t-il eu des échos favorables ? Nous répondrons par la négative, en raison du nombre insignifiant du suffrage exprimé en leur faveur. Cette pléiade de jeunes qui croyait avoir les dents longues, doit encore aller à l’école des anciens.
Nous ne nous trompons en affirmant haut et fort que la crise qu’a connue notre pays, a largement joué dans le vote du 28 juillet dernier. L’on s’attendait à eux et ils sont là : Ibk, Soumi Champion, D S D et Modibo Sidibé, pour ne pas allonger la liste. Alors, pourquoi la gifle administrée aux jeunes très pressés de venir aux commandes de l’Etat ?
En effet, Poulo était très déterminé à renverser l’ordre ancien. Il jouait en quelque sorte au leader du tournant dit générationnel. Il a cependant fait un travail de terrain remarquable ces deux dernières années et son parti, la Codem, progressait visiblement à travers de nombreuses adhésions. Le score obtenu lors de la présidentielle du 28 juillet dernier, n’est pas du tout honorable. Il doit alors comprendre que la présidentielle n’a pas les mêmes réalités que les législatives ou les communales. Après le coup d’Etat du 22 Mars 2012, ils étaient nombreux, ces jeunes à se lever pour dénoncer, tambours battants, l’échec des aînés. Tous les jeunes qui appartiennent à ce tournant dit générationnel n’ont pas pu émerger du test présidentiel. Ils ont tous mordus la poussière, malgré leurs projets de société alléchants et les nombreuses actions dans le domaine de l’humanitaire. Malgré les gestes et autres largesses en direction des communautés, ils n’ont pas mérité la confiance des populations. A eux de chercher à savoir les raisons de ce manque de confiance de nos populations.
Il faut toutefois dire que le résultat des urnes issu de ce premier tour a montré clairement que les possesseurs des cartes Nina ont décidé de renouveler leur confiance aux vrais acteurs de la révolution de Mars 1991 : IBK et Soumaïla Cissé issus du même sérail, l’Adéma-Pasj qui est leur parti originel. Les jeunes qui croyaient avoir des dents longues, doivent savoir maintenant que leurs épaules sont frêles et que le temps n’est encore pas venu. Nous sortons d’une crise multidimensionnelle et nous n’avons besoin d’un président-apprenti.
Ils devraient d’abord aller à l’école des anciens au lieu de se livrer à des dénonciations de la gouvernance des vingt dernières années. Cette jeune génération de politicien a son avenir derrière elle. Elle doit donc attendre de murir pour pouvoir affronter les futures échéances.
Poulo, Mara, Yéah, A Maïga, Ben fana Traoré et Thiam doivent tirer les leçons de ce scrutin et les mettre à profit lors des législatives à venir.
Nous nous attendons, dans un futur très proche, à l’acte de décès de certaines formations politiques. Jouer au positionnement pour récolter les strapontins, sera un suicide pour les jeunes politiciens à l’avenir radieux.
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