Pour la fiabilité des résultats du scrutin présidentiel Des candidats pour la confrontation des empreintes ?

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31 Juil 2013

Pour la transparence, la régularité et la fiabilité des élections au Mali, les partis politiques et les autorités en charge de l’organisation des élections, ont opté pour le fichier biométrique. Après le 1^er tour de la présidentielle du dimanche 28 juillet 2013, vu les inquiétudes manifestes en ce qui concerne des fraudes constatées à travers différents bureaux de vote à Bamako et ailleurs, des voix se lèvent déjà, avant même la proclamation des résultats, pour dénoncer et d’autres pour saluer le vote sanction.

Le lundi 29 juillet 2013, au siège de l’Adema PASJ, des candidats comme Soumaïla Cissé de l’Urd, Dramane Dembélé de l’Adema, le directeur de campagne du parti Fare, Amadaou Sylla se sont rencontrés. Ils ont décidé de la stratégie à suivre, pour éviter que tous les efforts gigantesques déployés par leurs états majors, la communauté internationale et les énormes sacrifices consentis par les électeurs ne soient anéantis. Et le scrutin, qu’ils soupçonnent dénaturé de fond en comble, prématurément validé. L’heure n’est donc plus à l’expectative ou aux tergiversations, alors que le camp d’en face jubile déjà en criant sa victoire. Pour contrer qu’une auto proclamation du candidat du RPM ne soit faite officiellement, le FDR entend réagir au plus vite.

Le souhait est que, pour départager les candidats, la Cour Constitutionnelle fasse recours à la biométrie pour vérifier si d’une manière générale un grand nombre d’électeurs ont bien leurs empreintes digitales sur plusieurs bulletins. Exception faite de personnes détentrices de procurations délivrées par les autorités compétentes, déjà connues. Où s’il ya des empreintes sur des bulletins de vote des personnes qui ne figurent pas sur le fichier biométrique.

On l’a suffisamment dit : ce scrutin est à haut risque et le comportement de certains partisans risque de mettre le feu à la poudrière. Ce qu’aucun Malien ne devrait cautionner. Tout le monde, les candidats, comme les supporteurs et les autorités chargées de veiller sur ces élections, ainsi que la France et toute le communauté internationale, doivent jouer leur partition pour que le Mali soit préservé d’une crise postélectorale.