Observation citoyenne de la pré-élection et de l’élection présidentielle de 2013 : Le réseau APEM publie son bulletin dénommé “l’œil de l’observateur”

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Les responsables du Réseau d’appui au processus électoral au Mali étaient face à la presse  samedi 24 août, à leur siège à ACI 2000. L’objectif était de procéder au lancement du bulletin : “l’œil de l’observateur” et à la publication de la déclaration intermédiaire du réseau après les 1er et 2e tours de l’election presidentielle. L’œil de l’observateur est un document qui retrace les temps forts de l’observation électorale citoyenne (Poce).

 

 

Ibrahim Sangho (face au micro), président du Réseau APEM
Ibrahim Sangho (face au micro), président du Réseau APEM

Une déclaration liminaire a été lue par le président du Réseau Ibrahima Sangho qui avait à ses côtés Mamadou Seydou Traoré président du  pôle d’observation électorale citoyenne (Poce). Elle prend en compte plusieurs paramètres mis en œuvre par le réseau dans le cadre de l’observation citoyenne de la pré-élection et de l’élection présidentielle de 2013.

 

D’entrée de jeu, Ibrahima Sangho a rappelé que le  principal objectif de la mission d’Observation nationale  du réseau APEM, était de procéder à une observation et une évaluation objectives, indépendantes et impartiales de l’organisation et du déroulement de l’élection présidentielle. A cet effet, elle a noté que l’élection présidentielle des 28 Juillet et 11 Août 2013 s’est déroulée dans un contexte politique marqué par le retour de l’armée et de l’administration publique dans la région de Kidal. De même, elle a observé  le dépôt de 36  dossiers de candidature sur lesquels  28  candidatures ont été validées et 10 rejetées par la Cour Constitutionnelle. En outre, elle a observé  la campagne électorale  qu’elle a jugée pacifique avec l’accès égal des candidats aux médias d’Etat.

 

 

 

Suite à ces différents constats et en raison des observations faites lors du scrutin du 28 Juillet et du 11 Août 2013, la mission déclare que l’élection  présidentielle en République du Mali  s’est déroulée conformément aux principes, normes et standards internationaux régissant les élections démocratiques en Afrique, tels qu’adoptés par l’Assemblée de l’Union africaine en juillet 2002 et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance entrée en vigueur le 15 février 2012.

 

 

 

Ibrahima Sangho affirmera qu’en dépit des insuffisances mineures notées par endroits dans le processus électoral, la mission considère qu’elles ne sont pas de nature à entamer la libre expression et la volonté du peuple malien. Par ailleurs, la mission d’observation invite tous les partis politiques, les candidats et autres acteurs à se servir désormais des canaux ou mécanismes légalement établis et admis; pour faire valoir leurs réclamations et faire traiter tout contentieux ou toute doléance électorale pouvant surgir du processus électoral.

 

 

Il a ajouté que sur la base des recommandations et conclusions des différentes équipes déployées, et des déclarations effectuées au niveau du pôle d’observation électorale citoyenne  la mission d’observation nationale du réseau APEM conseille la mise en place d’un cadre de concertation permanent entre les différents acteurs du processus électoral  en vue de promouvoir le consensus  dans les questions politiques de grande importance.

 

 

Il a indiqué que la distribution des cartes NINA doit être poursuivie pour que les électeurs inscrits puissent entrer en possession de leurs cartes  avant les législatives. Il a demandé la prise de mesures idoines permettant le vote de tout un chacun et la création d’un cadre approprié pour que les déplacés, les réfugiés et les Maliens de la diaspora puissent exercer démocratiquement leur devoir civique, avant les élections législatives.

 

Ramata TEMBELY

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