Voter est un acte de civisme et surtout de patriotisme. Lors d’une consultation populaire quand un citoyen prend le temps nécessaire pour déposer un bulletin de vote dans une urne, il participe ainsi à la prise de décision fondamentale dans la conduite des affaires de la cité. Exercer son droit de vote est un devoir même si cet exercice n’est pas juridiquement une obligation, il est moralement une contrainte.
Ainsi ces deux candidats qui sont autorisés à jouer, le 11 août, à la finale de cette compétition électorale ont entamé la course à la persuasion des 26 autres candidats disqualifiés après le 1er tour. Sur ces 26 candidats restants, 2 ont décidé, Soumana Sacko et Yeah Samaké, de ne donner de consignes de vote pour aucun des deux finalistes. Sur les 24 candidats à séduire, 20 ont décidé de se rallier au camp du premier, IBK dont la cellule de communication nous a donné la liste de leurs nouveaux alliés :
« A la date du 5 aout 2013, 20 candidats du 1er tour ont confirmé leur soutien à Ibrahim Boubacar Keïta, en vue du second tour de la présidentielle. Ce sont :
1- Dramane Dembélé, candidat de l’ADEMA-PASJ, 2 – Housseni Guindo, Président et candidat de la CODEM, 3 – Moussa Mara, Président et candidat de YELEMA, 4 – Mamadou Blaise Sangaré, Président et candidat de la CDS, 5 – Oumar Mariko, secrétaire général et Candidat de SADI, 6 – Oumar Bouri Touré, Président et candidat de GAD, 7 – Mme Haidara Aichata Alassane Cissé, Présidente et candidat de Alliance Chato 2013, 8 – Alhousseni Maiga, Président et candidat de PANAFRIK, 9 – Youssouf Cissé, magistrat et candidat indépendant, 10 – Me Mountaga C TALL, Président et candidat du CNID-FYT, 11 – Siaka Diarra, Président et candidat de l’UFD, 12 – Choguel K Maiga, Président et candidat du MPR, 13 – Cheick Keita, Président et candidat de IDA, 14 – Hamed Sow, Président et candidat du RTD, 15 – Sibiri Koumaré, Président et candidat de SIRA, 16 – Oumar Ibrahim Touré, Président et candidat de l’APR, 17 – Racine Seydou Thiam, Président et candidat du Cap, 18 – Niankoro Yeah Samaké, Président et candidat de PACP, 19 – Konimba Sidibé, Président et candidat du MODEC, 20 – Ousmane Ben Fana, Président et candidat du PCR »
2-
Quant aux quatre autres qui ont décidé de soutenir, Soumaila Cissé, l’un d’entre eux, Modibo Sidibé a enregistré beaucoup de défections des responsables et militants de son parti FARES en faveur de IBK. A l’analyse de ce nouveau positionnement des forces présentes sur le terrain, la victoire éclatante de Ibrahim Boubacar Keita dit IBK ne fera l’ombre d’aucun doute surtout si le taux de participation des électeurs du 2eme tour atteint ou dépasse celui du 1er tour 48 %.
Sur l’itinéraire de IBK ces coïncidences prémonitoires du chiffre 5 se sont produites 2 fois. Il y aura inévitablement une 3eme fois.
1 – Le poste de premier ministre au Mali
Nous ne prenons pas en compte le cas du Capitaine Yoro Diakité qui a obtenu le titre de premier ministre d’un gouvernement dit provisoire du 22 novembre 1968 au 19 septembre 1969.
– Le poste de premier ministre a été créé en 1986 au Mali par le président Moussa Traoré. C’est le professeur Mamadou Dembélé qui a occupé pour la première fois cette fonction de premier ministre. Il a été limogé en 1988.
– De 1991 à 1992, Soumana Sacko a été le 2eme premier ministre du Mali.
– Le 3eme premier ministre est Younoussi Touré de 1992 à 1993
– Abdoulaye Sékou Sow a été le 4eme à occuper ce poste de 1993 à 1994
– De 1994 à 2000, Ibrahim Boubacar Keita, IBK, a été le 5eme premier ministre du Mali
2- Le poste de président de l’Assemblée nationale du Mali
– De 1960 à 1968, c’est monsieur Mahamane Alassane Haidara qui a assumé, pour la 1ere fois, la présidence de l’Assemblée nationale du Mali.
– Monsieur Mady Sangaré a été la 2eme personnalité à occuper, de 1979 à 1985, le poste de président de ce plus grand vestibule des députés du Mali.
– De 1986 à 1991, Sidiki Diarra a été le 3eme malien se placer dans le perchoir national.
– La décennie de 1992 à 2002 marque le nom de Aly Nouhoum Diallo qui a été le 4eme plus haut dirigeant de cette institution.
– C’est encore à la 5eme position nationale que IBK a exercé sa fonction de président de cette assemblée nationale entre 2002 et 2007.
3 – Le poste de président de la république du Mali.
Qu’ils se soient fait élire de manière transparente ou imposante, ces 4 civiles et militaires ont été présidents de la république du Mali de 1960 à 2012 successivement :
– Modibo Keita, père de l’indépendance, de 1960 à 1968.
– De 1968 à 1991, ce fut Moussa Traoré le 2eme dirigeant suite à un coup d’état.
– Alpha Oumar Konaré a passé 10 ans de 1992 à 2002 comme 3eme président
– Le 4eme dirigeant du Mali, Amadou Toumani Touré, ATT, a régné de 2002 à 2012 avant de se
refugier au Sénégal.
– C’est encore au rang de 5eme président de la république que Ibrahim Boubacar Keita, IBK, sera inéluctablement élu, ce dimanche 11 août 2013, pour une responsabilité présidentielle contextuellement plus lourde que celles de ces quatre prédécesseurs.
Ainsi, IBK, entrera triomphalement dans l’histoire du Mali en devenant dans quelques jours le cinquième président de la république du Mali après avoir été le cinquième premier ministre et le cinquième président de l’Assemblée nationale du même pays.
En réalisant ce triplé au sommet de la nation, il fera un record historique qui se tient sous le signe des 5 considéré comme un bon présage. Car tout être humain, peu importe sa couleur ou son origine, a été doté par Dieu de 5 organes de Sens que sont : La vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher.
Electeurs, électrices, faites attention au fatalisme
Le fatalisme est synonyme de résignation, de passivité, de renoncement et surtout d’abandon face à une situation. Chaque malien, malienne doit éviter de tomber dans le piège de l’excès de confiance en minimisant l’importance de déposer son bulletin de vote dans l’urne ce dimanche 11 août. Car, comme le dit un vieil mais très utile adage : « Aide toi d’abord ensuite le bon Dieu t’aidera ». Ce bon Dieu mettra la victoire dans les mains de chacun de nous pour que nous le donnions à IBK à travers des votes très massifs.
Un exemple concret :
L’élection est comme la finale de la coupe du Mali de football
Tout comme une équipe de football, une équipe de campagne électorale est aussi constituée d’un capitaine et des dirigeants chargés de gestion, de mobilisation, de communication et d’autres domaines. Dans une équipe de campagne électorale, le capitaine est le candidat. Comme le capitaine, c’est le candidat qui sera sur le podium pour recevoir le trophée au nom de tous les joueurs, encadreurs et supporteurs de son équipe.
Mais l’unique grosse différence entre une équipe de campagne électorale et celle de football est la méthode de marquage et de validation des buts encaissés. Car dans le cas des matchs entre les équipes de campagne électorales ce sont les supporteurs qui, par leurs nombres, s’ajoutent aux joueurs pour marquer des buts contre l’équipe adverse. La compétition électorale malienne a commencé en cette année 2013 entre 28 équipes dirigée chacune par un Capitaine-Candidat. Ce dimanche 11 août, la grande finale qui opposera les équipes des Capitaines-Candidats, IBK et Soumi, se tiendra de 08 à 18heures. Dans la mesure où la Coupe nationale électorale ne sera gagnée que par l’équipe qui parviendra à faire entrer le plus grand nombre de ses supporteurs dans les stades-Mali, il faut que tous les supporteurs de IBK remplissent en très grand nombre les stades-Mali pour marquer leurs buts. Il faut que ces supporteurs fassent de gros efforts, même en cas de fortes pluies, pour aller voter pour cet ancien premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale qui est actuellement le plus apte, selon sa qualité d’homme d’état, à sortir le Mali de l’ornière. Pour l’amour de notre bien commun, le Mali, votons plus nombreux que lors du premier tour.
En ce jeudi 08 août 2013, jour de fête de fin de ramadan, je souhaite que nous soyons très nombreux à fêter ensemble le mois de carême de l’année 2014 qui coïncidera au 1er anniversaire du pouvoir que nous donnerons massivement, dans 3 jours, le dimanche 11 août 2013, à IBK.
Lacine Diawara, journal Option
Commune Rurale de Yasso: nbre de bureau de vote= 23 Total inscrits 5080 votants 3147 nuls 147 suffrages exprimes 3000 IBK 2466 URD 534
Pourcentage par candidat IBK 82,20 Soumi champion 17,80
Bonjour,
Au deuxième tour de la présidentielle 2013 au Mali, plusieurs pronostics négligent le BUZZ qui peut faire pencher les résultats d’un côté tout comme de l’autre.
Le BUZZ est un phénomène scientifique, à effet multiplicateur, surtout avec les réseaux sociaux et le bouche à oreilles, qui consiste à faire parler d’un événement ou d’une personne.
EXEMPLES:
Les ralliements massifs à IBK, le fait que certains le considèrent comme l’homme de la situation, constituent des buzz pour lui, de même, les dénonciations et le takokélé non réussi par IBK au premier tour, la trahison d’une partie de l’ADEMA/FDR, le débat refusé par IBK constituent des Buzz pour Soumaïla Cissé, de même, le fait que certains le considèrent comme intellectuel.
Ces buzz feront-ils plus pencher la balance d’un côté ou de l’autre ?
Tout ce qui est sûr, ce qu’ils auront un effet réducteur des chiffres pronostiqués pour IBK.
Que le meilleur gagne.
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
Gloire a Allah le Seul Puissant.
Que Le Bon DIEU fasse que IBK gagne les élections de ce jour du 11 Aout 2013.
Au nom des disciples des 11 grains, nous implorons Allah d’exhausser nos vœux Amen.
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