Mali: le compte à rebours électoral a commencé

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Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a reçu samedi une délégation du Haut Conseil unifié de l'Azawad, pour négocier l'organisation d'élections à Kidal dans le nord-est du Mali, toujours contrôlé par les indépendantistes touaregs. Crédits photo :AFP
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a reçu samedi une délégation du Haut Conseil unifié de l’Azawad, pour négocier l’organisation d’élections à Kidal dans le nord-est du Mali, toujours contrôlé par les indépendantistes touaregs. Crédits photo :AFP

Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 28 juillet, mais les problèmes d’organisation du vote sont loin d’être réglés.

 

Le premier tour de l’élection présidentielle malienne aura lieu le 28 juillet. La date a été officialisée lundi à Bamako par un Conseil des mi­nistres exceptionnel. Le second tour, s’il devait y en avoir un, est prévu pour le 11 août. Il reste donc moins de deux mois à l’administration malienne pour résoudre tous les problèmes qui continuent de se poser: impression des cartes électo­rales et des bulletins de vote, mise à jour des listes électorales (à partir d’un recensement initié en 2009), et surtout mise en œuvre de dispositifs devant permettre aux déplacés internes et aux réfugiés dans les pays voisins de voter.

 

 

Mais la plus grande difficulté se trouve à Kidal, dans le nord-est du pays. Cette ville, ainsi qu’une partie de la région du même nom, est toujours contrôlée par les indépendantistes touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad). Les militaires français de l’opération Serval et ouest-africains de la Misma (Mission internationale de soutien pour le Mali) y sont également présents, mais l’administration et surtout l’armée malienne n’ont toujours pas pu y poser un pied. Dans ces conditions, la tenue de l’élection «sur toute l’étendue du territoire national» est évidemment compromise. Mais le dialogue s’est intensifié ces derniers jours, et des négociations ont lieu en ce moment même à Ouagadougou, sous l’égide du médiateur burkinabé.

 

 

D’un côté de la table, les indépendan­tistes touaregs du MNLA et leurs alliés du MIA (Mouvement islamique de l’Azawad), dissidence du groupe islamiste touareg Ansar Dine, aujourd’hui rassemblés au sein du Haut Conseil unifié de l’Azawad, justement formé dans la perspective de négociations. S’ils sont toujours maîtres de Kidal et déterminés à le rester, les combattants du MNLA ne revendiquent plus une indépendance immédiate de l’Azawad, c’est-à-dire du Nord Mali, et acceptent de discuter du statut de ce territoire au sein de l’État malien. Le MNLA accepte également la tenue de la présidentielle malienne à Kidal en juillet. Mais il refuse toujours de déposer les armes, et que l’armée malienne puisse pénétrer dans la zone. Ce que le MNLA propose: un retour de l’administration malienne et une élection sécurisée par les Nations unies.

 

 

«L’armée doit être à Kidal avant le premier tour»

 

 

En face, Bamako est d’accord pour discuter décentralisation et prérogatives régionales pour le Nord mais exige toujours du MNLA qu’il désarme. Impossible surtout d’imaginer un retour de l’administration sans l’armée nationale. Le président malien de transition l’a une nouvelle fois martelé: «L’armée doit être à Kidal avant le premier tour.»

 

 

Selon des sources militaires très haut placées au sein de la force française Serval et au sein des forces onusiennes (qui se préparent à prendre le relais de la Misma à partir du 1er juillet), la France exercerait cependant une forte pression sur le MNLA. Or c’est la France qui, depuis le début de son intervention au Mali, a permis aux indépendantistes touaregs de conserver leur position à Kidal. Des pistes comme le cantonnement sont envisagées: le MNLA ne désarmerait pas mais resterait à l’écart le temps du scrutin. La question de la présence de l’armée malienne restant la grande pierre d’achoppement des discussions.

 

 

Dans ce contexte, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est rendu mardi 28 mai après-midi au Mali, après un passage par le Niger. Outre le premier ministre et le président malien, il devait y rencontrer le ministre de l’Administration territoriale en charge de l’organisation de l’élection. Un programme qui en dit long sur les objectifs de la visite.

 

lefigaro.fr/2013/05/28/

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6 COMMENTAIRES

  1. C’est la France qui, depuis le début de son intervention au Mali, a permis aux indépendantistes touaregs de conserver leur position à Kidal.
    lefigaro.fr/2013/05/28/

  2. SI LA MAURITANIE DIRIGE LE MAINTIENT DE LA PAIX DANS MON PAYS LE MALI, JE ME BATTRAI TOUTE MA VIE DURANT, POUR LAVER CET AFFRONT !

  3. LE GOUVERNEMENT S,AMUSE AVEC LE KA DE KIDAL…..LE JOUR OU UN MALIE S,IMOMLERA DEVANT L,AMBASSADE DE FRANCE ,OU LE BOULEVARD DE L,INDEPENDANCE QU,ILS SE RENDRONT COMPTE QU,ON TIENT A KIDAL……LE MNLA JUSUQE LA ,A LE TEMP DE SE DESARMER PACIFIQUEMENT SINON HOUM HOUM HOUM A UN MOMENT DONNER ,IL N,Y AURA MEME PAS DE DIALOGUE CAR LES JEUNES WARABAS VOUS TROUVERONT A KIDAL.. 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 VIVE LE MALI DE KAYE A KIDAL

  4. Mali: l’administration malienne ne sera pas à Kidal sans l’armée nationale (leader syndicaliste)
    Le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Siaka Diakité, a affirmé mardi lors d’une rencontre que l’administration malienne ne sera pas à Kidal sans l’armée nationale, a-t-on appris ce jour.
    Ce que pense Dakabiton
    Chaka voici que par cet acte les maliens pourront te pardonné pour toutes mauvaises gestions des dossiers des crises qu’a eu les travailleurs dans le temps.
    Vous le savez que tous les dirigeants politiques et militaires d’aujourd’hui ont les mains lieux ne les en voulons pas c’est à nous la population civile de prouver notre patriotisme en refusant toute élection avant la libération de Kidal sous la domination de la France. Les terroristes sont plus forts que le MNLA, qui d’ailleurs n’existait pas quand la France arrivait pour l’intervention. Tout monde a entendu leur communiqué quand ils ont été déroutés par les terroristes. Ils avaient gardé le reste de leurs matériels au Burkina et cherchait à rejoindre nos rangs selon eux même les envahisseurs. Aujourd’hui ou le MNLA à eu les matériels? Comment à l’insu du Bourkina de la France parrain du MNLA depuis Sarkozy qui d’ailleurs abrite le MNLA a pu avoir ses armes traverse tout le Mali pour aller à Kidal. Quelles discussions veulent avoir le MNLA, notre constitution est claire. Qu’est que nos autorités n’ont pas fait pour ces voyous ? Intégré dans la fonction sans concours, leur favorise l’ors des concours, leurs donner de l’argent pour la construction du nord, faire déplacer nos militaires pour qu’ils puissent bien vendre leurs drogues. Tout ce que pays leur donne quelques-uns se réunissent et bouffent tout et à chaque fois que cet argent fini, une nouvelle rébellion commence au vu et au su. Alors qu’au sud il suffit de voler un œuf que tu sois traduit devant la justice.
    Ce ne pas le MNLA qui empêche nos militaires mais c’est plutôt la France, ils ont leurs intérêt. La France veut contrôler toutes les communications du monde et cela c’est seulement à Kidal. La France et le MNLA ont un pacte en dessous de tout ça. Et cela avant que les terroristes ne viennent s’ajoutent à cette traite de MNLA. Les terroristes ont un peu déjoué le plan de la France. Si il y’a un pays terroriste c’est la France, c’est la Grande Bretagne c’est les Etats Unis d’Amérique. Pensez un peu à leurs actes en Libye comment peut-on aller jeter des armes dans la nature pour des rebelles des terroristes ? Partout où ses trois pays ont passé comment sont-ils devenu ? En Irak, en Afghanistan, en Libye en Rwanda etc. Aujourd’hui en Syrie après tout ce qui se passe au mali, au Niger, en Libye ils veulent envoyer des armes là ces terroristes. Ces mêmes armes finiront par servir à traquer les paisibles citoyens de leurs différents états qui n’ont rien fait, c’est dommage. La Cours pénale est fait pour nous les africains alors que sa devrait servir pour juger les dirigeants de ces états France, la Grande Bretagne les Etats Unis d’Amérique des 20 dernières années.
    Le MNLA n’existe que de nom c’est la France qui a interdit l’armée malienne d’aller à Kidal. C’est à nous les maliens de se lever même si tout est déjà fait comme en côte d’Ivoire (bien vrai que ne jamais soutenu Gbagbo Laurent, d’ailleurs il mérite d’être salué et doit revenir dans son pays). Quand tu ne fais pas leur affaire tu t’en iras : comme Thomas, Dadis, ATT, Gbagbo Laurent (il n’a pas gagné certes mais il ne fait pas leur affaire, si Blaise le signataire par le sang, le tueur de ses propres frères au profit des envahisseurs règne avec le fer au Burkina). ATT a été mis hors il n’a pas seulement refuse d’aider la France à élimine Kadafi mais parce que il a refusé des choses horribles que s’il acceptait les maliens allaient l’en vouloir même dans sa tombe, un exemple parmi tant d’autres signature de document qui limitait le départ des maliens vers la France Sarkozy à considérer cela comme un affront « …Un petit président noir refuse lui sa dictée », le cas Libye aussi.

    • N’accusez ni la France ni un voisin. Ceux-ci ne vous ont pas attachés!! Si vous prenez la route de Kidal, on ne vous en dissuadera pas!!

  5. Mali: l’administration malienne ne sera pas à Kidal sans l’armée nationale (leader syndicaliste)
    Le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Siaka Diakité, a affirmé mardi lors d’une rencontre que l’administration malienne ne sera pas à Kidal sans l’armée nationale, a-t-on appris ce jour.
    Ce que pense Dakabiton
    Chaka voici que par cet acte les maliens pourront te pardonné pour toutes mauvaises gestions des dossiers des crises qu’a eu les travailleurs dans le temps.
    Vous le savez que tous les dirigeants politiques et militaires d’aujourd’hui ont les mains lieux ne les en voulons pas c’est à nous la population civile de prouver notre patriotisme en refusant toute élection avant la libération de Kidal sous la domination de la France. Les terroristes sont plus forts que le MNLA, qui d’ailleurs n’existait pas quand la France arrivait pour l’intervention. Tout monde a entendu leur communiqué quand ils ont été déroutés par les terroristes. Ils avaient gardé l

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