L’élection doit rétablir l’ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat. Elle survient six mois après le début de l’intervention militaire internationale menée par la France pour stopper une avancée vers le Sud des islamistes armés et les chasser du Nord qu’ils occupaient depuis neuf mois.
Une tâche immense attend le futur président, tant le Mali sort exsangue et plus que jamais divisé par 18 mois de crise qui l’ont plongé dans la récession et ont renforcé la pauvreté. Il pourra compter sur le soutien de la communauté internationale qui a promis plus de 3 milliards d’euros d’aide (3,7 milliards de francs).
La sécurité du scrutin sera assurée par quelque 6300 soldats de la force de l’ONU, la Minusma. Ils sont aidés par les 3200 soldats français encore présents au Mali.
(ats / 28.07.2013 05h52)
MTC
LEçONS DE POLITIQUE
Le 1er tour des élections présidentielles au Mali à permis de tirer un certains nombres de leçons que les politiciens doivent désormais intégrer dans leur stratégie de conquête du pouvoir.
1- Pour l’élection présidentielle, le charisme du candidat est plus important que ne pensent les politiciens, toute fois il faut au candidat un parti politique d’envergure nationale ou un mouvement populaire national.
2- Les religieux notamment les chefs spirituels ont compris qu’ils peuvent jouer une grande influence comme au Sénégal sur l’élection présidentielle et le joueront toujours.
3- Aucun candidat ne peut désormais ruser avec le peuple, car le peuple sait qui est qui.
4- Les gros moyens sont nécessaires mais ne sont pas suffisants pour gagner l’élection présidentielle.
CHRISTOPHE BOISBOUVIER
Un des meilleurs journalistes de RFI, affirme que les maliens ont besoin d’un HOMME fort pour tourner la page ATT, c’est vrai, Soumaila cissé ne passera donc pas même, car il n’est pas cet homme à poigne que nous choisirons.
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