Les défis économiques qui attendent le président du Mali

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Ibrahim Boubacar Keïta lors de sa conférence de presse, à Bamako, ce dimanche 4 août 2013. REUTERS/
Ibrahim Boubacar Keïta lors de sa conférence de presse, à Bamako, ce dimanche 4 août 2013.
REUTERS/

Pas encore proclamé président et pourtant déjà élu, le futur chef de l’état Ibrahim Boubacar Keïta aura en charge un lourd dossier économique. Le Mali reste l’un des pays les plus pauvres au monde et les perturbations politiques de 2012 n’ont pas amélioré la situation de la population. Mais l’aide économique internationale devrait être au rendez-vous.

 

A peine installé dans son fauteuil présidentiel, le nouveau chef de l’état malien recevra dans un mois un chèque d’appui budgétaire de 50 millions de dollars émis par la Banque Mondiale. Cette somme fait partie d’une aide plus substantielle que la Banque Mondiale est en train de débloquer, 500 millions de dollars au total.

 

Lors de la conférence des donateurs, à Bruxelles, au mois de mai dernier, la communauté internationale avait promis une aide de 3,2 milliards de dollars. Une condition majeure pour cela : la tenue en bon ordre de l’élection présidentielle. Voilà chose faite et les promesses vont maintenant devoir se transformer en espèces sonnantes et trébuchantes.

 

Développement de l’agriculture et des infrastructures

 

Cela permettra à l’économie malienne de repartir de l’avant, de développer son agriculture et ses infrastructures, de commencer à créer des emplois pour une jeunesse très majoritairement désœuvrée. Des points qui figurent déjà dans le programme de redressement économique rédigé par le gouvernement intérimaire sur lequel le nouveau pouvoir pourra s’appuyer.

 

Mais le succès passera, selon le FMI, par une solide politique budgétaire, une amélioration de la gestion des finances publiques et un climat économique favorable au secteur privé.

 

Par RFI

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8 COMMENTAIRES

  1. …..FÉLICITATIONS à IBK mais, le MALI a besoin en toute urgence de la SÉCURITÉ, de la DISCIPLINE, et du TRAVAIL .
    – les maliens dans leurs grandes majorités veulent d’abord une armée bien structurée,disciplinée,équipée et son nombre doit triplé pour mieux quadriller l’ensemble du territoire car, avec un territoire aussi vaste, il nous faut au minimum 30.000 hommes.
    – de la discipline, de la lutte contre la fraude,la corruption doivent véritablement commencées surtout au sein de l’administration et de la population accompagnées de civisme .
    – il est grand temps qu’on double d’effort si nous voulons aller de l’avant car, les aides sont les fruits des efforts de d’autres personnes et ne resteront pas éternelles. Nous ne travaillons pas assez surtout nos fonctionnaires qui passent tout leur temps dehors ou à prendre du thé en oubliant leur mission.
    – dans un pays « sécurisé » et « sure », les investisseurs viendront.
    BONNES CHANCES IBK et surtout, restez ferme pour redresser notre pays.

  2. L’ancre est levée. Le bateau amorce son périple et tangue avec roulis sur les ondes tumultueuses de l’océan ou peut-être de la rivière. Le capitaine, avec ses deux petits yeux scintillant sous la visière, fait le dernier ajustement de son képi à la recherche d’un meilleur cap.
    Alors que la première institution démocratique est enfin établie et approuvée urbi et orbi, l’étape suivante, autant importante, est le choix de la deuxième institution constitutionnelle. Il s’agit bien, comme vous l’avez deviné, du gouvernement.
    Là je crois que le capitaine créerait une vraie surprise en nommant à sa tête un touareg loyal, à la nigérienne.
    Comme le stipule un proverbe bambara : « seule une tortue sait bien comment mordre une autre tortue ».
    kidal est comme une patate chaude nécessitant une main fortement trempée pour la tenir suffisamment longtemps pendant que de vraies gueules en ventilateur continuent à la souffler, au risque de la laisser tomber dans celle grandement ouverte des charognards.

  3. I BISSIMILA PRESIDENT ( IBK )si ses le courage,l’audace ,le bon sens,la lucidité, je pense que vous en avez.Maintenant il faut avoir le réalisme et dons de soi pour avoir quelqu’un à coté de toi qui te permet de ce débarrasser de te protéger contre les mauvais entourages et les opportunistes,un Mr comme ( Mr Sacko,Mr C M Diarra)ces n’est pas facile mai pour votre honneur et celle du MALI.
    C’EST OCCASION A JAMAIS.

  4. Nous avons de l’or ( jaune et blanc) il faut simplement une politique sérieuse de bonne gestion et de répartition! Il faut pas que les cadres de ce département soit des actionnaires dans les sociétés d’exploitation et d’exploration de nos ressources !

    Il faut pas négliger l’énergie, l’agriculture et assimilée!

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    La solution passe par là Bourama Naloma!

  5. …….FÉLICITATIONS à IBK mais, le MALI a besoin en toute urgence de la SÉCURITÉ, de la DISCIPLINE, et du TRAVAIL .
    – les maliens dans leurs grandes majorités veulent d’abord une armée bien structurée,disciplinée,équipée et son nombre doit triplé pour mieux quadriller l’ensemble du territoire car, avec un territoire aussi vaste, il nous faut au minimum 30.000 hommes.
    – de la discipline, de la lutte contre la fraude,la corruption doivent véritablement commencées surtout au sein de l’administration et de la population accompagnées de civisme .
    – il est grand temps qu’on double d’effort si nous voulons aller de l’avant car, les aides sont les fruits des efforts de d’autres personnes et ne resteront pas éternelles. Nous ne travaillons pas assez surtout nos fonctionnaires qui passent tout leur temps dehors ou à prendre du thé en oubliant leur mission.
    – dans un pays “sécurisé” et “sure”, les investisseurs viendront.

    BONNES CHANCES IBK et surtout, restez ferme pour redresser notre pays.

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