Les résultats provisoires du 2ème tour de l’élection présidentielle du 11 aout dernier, ont été proclamés hier, au Gouvernorat du District de Bamako par le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Général Moussa Sinko Coulibaly. Des résultats qui donnent, largement vainqueur, Ibrahim Boubacar Keita avec 77,61% des voix.
Ibrahim Boubacar Keita est désormais le Président de la République du Mali. Car les résultats provisoires proclamés par le ministre en charge de l’organisation des élections, Général Moussa Sinko Coulibaly, le donnent largement vainqueur et ne feront l’objet d’aucune contestation.
En effet, les résultats proclamés par le ministre, le désormais Général Moussa Sinko Coulibaly sont formels la dessus: IBK remporte cette élection avec 77,61% contre 22,39% pour son challenger, Soumaïla Cissé, candidat de l’URD.
Pour ce second tour, il y avait 6 829 696 inscrits. Sur ce chiffre, il y a eu 3 126 521 votants.
Sur ce nombre, le candidat du RPM a récolté 2 354 693 voix contre 679 258 pour son adversaire.
Moins de votants qu’au premier tour
En effet, un fait marquant de ce deuxième tour est le taux de participation des électeurs qui a baissé par rapport au premier tour.
Pour rappel, le premier tour de l’élection qui s’est tenu le 28 juillet dernier avait donné un taux de participation record au Mali de 51,54%. Un taux jamais atteint auparavant dans une élection au Mali.
Et pour ce 2ème tour, les électeurs semblent avoir eu moins d’engouement qu’au premier tour. Car le taux de participation a nettement baissé, soit 45,78%.
Une situation que d’aucuns expliquent par une journée électorale marquée par une forte pluviométrie dans de nombreuses villes et villages du Mali.
Pour certains, ce deuxième tour avaient aussi peu d’enjeu à leurs yeux, vue les résultats du 1er tour et les écarts qu’il y avait entre les deux candidats devant disputer le deuxième tour.
S’y ajoutent, les nombreux ralliements que le candidat du RPM a bénéficié. Car la plupart des candidats tombés au premier tour se sont rués dans le camp d’IBK.
A cette situation, il faut ajouter le soutien dont bénéficie le candidat du RPM de la part de certaines associations religieuses et des militaires. Entre autres facteurs qui auraient eu de l’impact sur ce second tour.
Le camp de Soumaïla Cissé tablait sur 30% des voix
Ces résultats provisoires, faut-il le rappeler n’avaient pas trop d’enjeu aux yeux de certains observateurs. Car disent-ils, le vainqueur est déjà connu.
« Sans même savoir les résultats, nous savons déjà qui a gagné. Ce qui fait qu’ils n’ont plu assez d’enjeu à mes yeux car IBK peut dormir tranquille. Et je crois que la Cour constitutionnelle n’aura d’autres rôles que de valider ces résultats puisqu’elle n’aura aucune requête à traiter », indique un observateur de la scène politique malienne.
En effet, dès le lendemain du scrutin, Soumaïla Cissé, challenger d’IBK au second tour de cette élection s’est rendu au domicile de ce dernier avec sa famille pour aller le féliciter de sa victoire et reconnaitre sa défaite.
Avant d’ajouter lors d’une conférence de presse qu’il a animée que « Nous accepterons les résultats que la Cour Constitutionnelle proclamera et je n’introduirais aucune requête pour les contester ». Cela malgré les irrégularités qu’il a signalé ça et là. Notamment la découverte d’urnes remplies avant le début des opérations de vote à Kalaban Coro Kouloubleni, dans des mosquées, sur une moto à Koulikoro, l’intimidation de ses mandataires et délégués, etc.
Cependant, ce qu’il faut signaler c’est que malgré le peu d’enjeu qu’il y avait autour de ces résultats, la déception est grande dans le camp de Soumaïla Cissé. Car, on y tablait sur un score plus honorable.
En effet, rencontré au QG de campagne de Soumaïla Cissé, son mandataire, Mamadou Diawara n’a pas caché sa déception.
« Dans notre camp, on s’attendait à au moins 30% », a-t-il déclaré Ce qui en dit long sur la déception dans le camp de Soumaïla Cissé.
Car au lieu d’atteindre ce taux, le candidat de l’URD n’a récolté que 22,39%, contre 77,61 % pour son adversaire, IBK.
Des résultats qui restent à être validés par la Cour constitutionnelle qui sera, probablement, désœuvrée après ce deuxième tour puisqu’elle n’aura pratiquement aucune requête à traiter.
Dieudonné
Ce bordel a été fait en parfaite connaissance de IBK le kanfilatigui, l’allié naturel des soldats ratés de Kati, et il augure bien , comme prevu son ere….
Tenons nous prêts pour d’autres surprises au goût amer…
Au Mali, pays de tous les contrastes, impossible n’est pas dans le vocabulaire. Cette décision a éte prise bien avant les élections et fait partie de source sûre de leur accord…
Je ne comprends pas pourquoi Gamou a éte oublié. Inacceptable. Recompenser les vauriens, traitres au detriment de valeureux hommes…
Cette décision doit tout simplement être annulée par Kanfila Keita si il est encore patriote et honnete, ce que je n’ai jamais cru….
Ils sont entrain de nous humilier “au nom de l’honneur du Mali”, un slogan sans substance, en tout cas dans bouche de IBK et son conseiller occulte Soumeilou Boubeye, un homme de caste qui ne sait meme pas ce que veut dire honneur car ayant toujours vecu dans la domination. Un bon commencement pour l’ours President
Le cas de Gamou est pourtant facile de comprendre: il n’a fait ni coup d’état, ni soutenu activement le gagnant des élections. Vous qui semblez comprendre les choses, vous voyez bien que les décorations étaient pour les alliés et les soutiens et non pour le mérite ou pour les héros.
Effectivement seul l’annulation de cette décision peut nous faire espérer qu’avec 77% des voix et les tortionnaires au service de l’homme autoritaire, ce n’est pas le régime soviétique qui s’annonce.
Petite analyse politique:
IBK a fait une partie de sa campagne électorale en Latin et Arabe, malgré cela il a été compris par les électeurs Maliens. D’où l’écrasante victoire.
Toutefois, l’on peut s’intéresser au parcours des combattants de l’homme. Il faisait partie du groupe restreint d’étudiants dissidents africains de la Sorbonne à Paris. Entre autres Laurent Gbagbo, Alpha Condé etc… Ils passaient leurs heures perdues à critiquer les systèmes politiques d’alors.
Les résultats de cette lutte à présent: Laurent Gbagbo a échoué, Alpha Condé est aux affaires avec les difficultés qui s’ensuivent et IBK arrive.
L’histoire n’est pas en encore terminée. Affaire à siuvre…
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