IBK, élu président de la République : Le soleil se lève enfin

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Le dimanche, 28 juillet 2013, le peuple malien s’est exprimé dans les urnes pour élire son président de la République. Ils étaient 28 candidats à briguer la magistrature suprême de notre pays. Au finish, un seul candidat du nom d’Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK est sorti vainqueur de ces joutes électorales dès le premier tour. Avec un score de plus de  % , le candidat de la Coalition Le Mali d’Abord bat de loin ses adversaires politiques.

 

Ibrahim Boubacar Keïta(IBK),président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)
Ibrahim Boubacar Keïta(IBK),président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)

Ce score, en faveur de cet homme doté d’une personnalité impeccable, est l’expression de la volonté des maliens d’élire un homme de poigne capable de les sécuriser et de restaurer leur État. Pour les analystes et les observateurs avertis, cette victoire du candidat IBK dès le premier tour de cette élection n’est pas une surprise en soi. En faisant un rappel historique, on se rend compte que depuis l’éclatement de la crise au Nord du Mali en passant par les évènements du 22 mars 2012, la côte de popularité d’Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK ne faisait que monter en flèche. De la capitale Bamako en passant par l’intérieur du Mali y compris la diaspora malienne, un seul nom était sur toutes les lèvres : celui d’Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK, symbole de la fermeté et du respect de l’autorité de l’État. Dès lors, nous avons compris que les maliens voient en lui, lui seul, le seul homme capable de les tirer d’affaires. Certes, la crise lui a renforcé mais elle est venue trouver qu’Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK était un homme requinqué à bloc. Par exemple, après la signature des Accords d’Alger, il fut le seul homme politique à l’époque à dire non au machin. Ce refus lui a valu toutes sortes d’étiquettes. Qu’est-ce qu’on a pas dit sur lui ? Qu’est-ce qu’on a pas fait pour tirer des poux de ses cheveux ? Malgré tout, il et resté égal à lui-même jusqu’à ce que le temps lui donna raison. Oui, le temps a bel et bien donné raison à Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK qui savoure aujourd’hui non seulement sa belle victoire mais aussi celle du peuple malien. Osons le dire, cette victoire est la levée d’un nouveau soleil qui se dessine pour le Mali. Les maliens ont enfin compris qu’il y a deux races d’hommes politiques au Mali. Ceux qui sont là pour le Mali et ceux qui sont là pour eux-mêmes.

 

Comme l’on dit, cette crise a ouvert les yeux des maliens et les a formaté. Ce vote-sanction est un signal fort à l’endroit de qui que ce soit, que plus rien ne sera comme avant au Mali. Fini le temps de l’hibernation, les maliens se sont enfin réveillés. Ce réveil à la limite brutal est pédagogique et sonne le glas du mensonge d’État. Nous nous souvenons encore d’un passage du discours du candidat Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK prononcé en 2012 au stade omnisports Modibo Keïta de Bamako : « Peuple du Mali, lève toi, lève toi, lève toi… ». Plus d’un an après, ce vœu prémonitoire, a enfin été compris par le peuple malien. La compréhension de cette leçon a été traduite en lettres d’or dans les urnes le 28 juillet 2013 dans l’allégresse la plus totale. Les uns et les autres ont compris que leur destin est lié et qu’ils ont l’obligation de cheminer ensemble. Rien ne vaut le Mali. De ce fait, il est urgent, très urgent d’inviter les maliens à se remettre en cause pour faire face aux défis du nouveau Mali qui se dessine. Pour ce faire, nous devons tous nous lever à quelque niveau qu’il soit pour le triomphe de notre honneur et de notre bonheur.

Que Dieu bénisse le Mali.

Mamadou Macalou

 

 

Billet

Monsieur le président, au boulot !

Monsieur le président, après votre éclatante victoire au soir du 28 juillet dernier, il est impérieux de vous mettre au boulot tout de suite. Tout en vous invitant à réfléchir sur cette pensée de Didier Chassaing, manager d’entreprise, nous estimons que vous devez foncer dès maintenant. Là où nous sommes, les maliens n’ont pas besoin de tergiversations ni de vociférations. Ils ont juste besoin de quelqu’un qui les mettra au travail. Comme vous l’avez dit le 7 juillet 2013 au stade du 26 mars au cours  de votre discours, la création d’une Agence du Management Public qui aura pour mission la prestation de services aux départements ministériels, en matière de diagnostic organisationnel, de re-engineering des processus, e promotion de la qualité et de gestion des ressources humaines ; du coup, vous devenez le premier manager du pays. Donc, vous n’avez plus de répit surtout en ce qui concerne une cause nationale. Le peuple malien vous regarde. Il lorgne vos moindres faits et gestes. Vous n’avez pas droit à l’erreur. Déjà, mettez-vous dans la peau de cet artisan infatigable sans pour autant oublier celle de ce tapissier dont la diversité des couleurs de son tapis fait sa beauté. Dans ce travail au service de la nation, ne soyez pas complaisant Monsieur le président. Vous devez avoir l’intelligence nécessaire pour dénicher les talents et les génies pour ensuite les mettre au travail. Notre pays en regorge autant. Il suffit seulement de les chercher et de les valoriser. Si Voltaire a dit que seul le travail libère l’homme, nous nous estimons que seul le management contribue à libérer la nation. Un bon manager doit dormir d’un seul œil et l’autre œil doit se trouver dans son entreprise. Monsieur le président, vous devez être cet homme anticipatif et créatif au service de la nation. Donc  retroussez vos manches dès maintenant pour l’honneur et le bonheur des maliens.

Mamadou Macalou

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3 COMMENTAIRES

  1. IBK est un homme d’estime. Voila pourquoi les Maliens l’ont choisi.
    Nous allons continuer a pries Dieu pourque le soleil se leve partou et pour tout le MALI avec IBK.

  2. Félicitons sanogo aussi car son coup d’Etat a ouvers une ère nouvelle pour le Mali. Bye Bye FDR… plus jamais vous ne ferrez ce que vous avez eu l’ahbitude de faire au Mali. Maintenant le tour des maires et des députés. Ils seront tous balayés in C hallah!!

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