IBK, bienvenue aux commandes !

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De grands chantiers attendent le président élu, le président de tous les Maliens. Des chantiers qu’il doit conduire de mains de maîtres, puisque jouissant d’une forte légitimité. Cela, pour relever les nombreux défis qui assaillent le peuple qui l’a choisi et qui compte beaucoup sur ses qualités d’Homme d’Etat et d’Homme de poigne.

 

 

Nous, nous ne nous fatiguerons pas assez de rappeler les chantiers béants qui attendent le coup de baguette magique du président Keïta pour les  redémarrer. Le président, nous en sommes convaincus,  a de  la volonté, il a  aussi l’aval de la Communauté internationale pour  faire  aboutir ces chantiers,  à la  satisfaction du peuple qui l’a porté aux commandes. Ce peuple ne va pas tricher, il va l’accompagner de bout en bout tout au long de son mandat.

 

 

Le peuple a réclamé le changement dans la gouvernance et a souhaité une  bonne gouvernance. Mais, il reste à savoir maintenant  quel changement arrivera.  Si c’est mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, ce changement, nous  l’appelons de tous nos vœux. Si des nettoies jonchent notre administration, nous allons demander au président  d’aller vite  au changement en procédant à un nettoyage systématique. Mais, le peuple, notre peuple ne tolérera jamais la chasse aux sorcières.

 

 

Nous savons qu’Ibk est  autoritaire et nous attendons de lui qu’il mette tout en œuvre pour bâtir un Mali fort avec des institutions très fortes  capables de mettre le Mali debout.

 

 

Nous attendons du président élu qu’il restaure le plus vite possible l’Autorité de l’Etat malmenée depuis longtemps et qu’il résolve pour de bon la crise au nord de notre pays et mette fin  à ces rebellions à répétition. Il doit faire savoir à ces apatrides du Mnla que le Nord, le Sud, l’Est et le Centre du Mali sont une propriété de tous les Maliens, sans exclusive. Cette épineuse question du nord ne doit point attendre après la mise en place du premier gouvernement d’Ibk. La tâche est certes difficile, mais il ne doit rien banaliser ; il doit tirer les leçons du passé afin de ne pas tomber  dans les échecs des régimes précédents.

 

 

Un autre chantier et des non moindres, l’école. L’école malienne est malade et a plus que besoin de remèdes. Elle  a besoin d’être revue dans toute sa composition. Il urge  de revoir les ressources humaines de notre système éducatif, nos programmes d’enseignement, mais aussi le comportement disciplinaire dans nos structures scolaires. Autant de correctifs à apporter pour que les sortants de nos écoles et facultés soient plus compétitifs. Il doit  libérer l’école de l’otage et du politique pour en faire une école d’excellence.

 

 

La lutte contre la corruption et l’impunité est aussi un autre défi que le président Keïta et le nouveau gouvernement doivent relever pour le bonheur du Mali et des Maliens. Aussi, il doit tout mettre en œuvre pour améliorer le vivre ensemble dans notre pays. Notre pays est à la recherche d’un repère et les valeurs à reconstruire sont nombreuses.

 

 

Ibrahim Boubacar Keïta a aussi en face de lui une armée à reconstruire et à réconcilier. Il doit construire une armée républicaine soumise au pouvoir civil, une armée qui  aura comme seul rôle la protection de la patrie, mais aussi  des personnes et de leurs biens. Cela doit être une exigence de Koulouba.

 

 

Le panier de la ménagère doit  bénéficier d’un appui constant. Faute de moyens, nombreuses sont les familles qui ne parviennent pas à avoir les trois repas du jour, car tout est cher.

 

Le problème de l’emploi des jeunes est une autre épineuse question  à laquelle les nouvelles autorités doivent trouver une solution pérenne, et non pas par le saupoudrage comme nous en avions l’habitude.

 

 

Une fois investi, Ibk doit commencer par rassurer les Maliens et les nombreux amis du Mali qui se sont investis pour le retour de la paix, ainsi que les institutions républicaines.

 

Le premier gouvernement Ibk face aux grands dossiers

 

 

La question du nord. De la gestion rapide de ce problème, dépend la longévité du gouvernement. Tout, sauf l’autonomie et les grandes promesses, mais un règlement sans promesse.

 

 

La refondation de l’Etat. Comme dit plus haut, il faut reconstruire notre gouvernance, revoir le fonctionnement de notre administration, lutter contre la corruption et la délinquance financière. Réformer notre armée et faire en sorte qu’elle sorte hors du politique et qu’elle soit républicaine, professionnelle. Notre école est malade et a besoin de redressement et de stabilité. Le président doit tout mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme et l’insécurité. Le constat est que c’est bien ce problème qui a entraîné l’échec de toutes les politiques sécuritaires au Nord des gouvernements successifs. Il faut qu’il assume et qu’il assure l’Etat dans cette partie du Mali.

 

 

Bara de DARA

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1 commentaire

  1. pour toutes ses priorites qui sont prioritaires,il faut l’accompagnement sans faille de tout le peuple malien ,a commencer par
    vous les journalistes.faire vite et bien comme vous le suggerez ne va pas sans patience.les observateurs avertis de la politique savent que IBK est un president de transition,et qu’il est loin d’etre un “chanteur merlin”avec une baguette magique pour transformer “le plomb en or”.toute critique constructive serala bienvenue pour la stablite socio-politique du pays.prions ensemble pour que le bon dieu puisse lui donner la force necessaire pour relever tous les defis qui l’attendent.QUE LE BON DIEU BENISSE LE MALI

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