Fraudes électorales planifiées : Quand les mauvais perdants jouent au sabotage

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Le deuxième tour de l’élection présidentielle malienne a eu lieu comme prévu  ce dimanche 11 août 2013 sur l’ensemble du territoire et dans les missions diplomatiques de l’étranger. 


Comme au premier tour le 28 juillet, la mobilisation des électeurs a une nouvelle fois été au rendez vous malgré les intempéries d’hivernage qui ont marqué le vote dans certaines localités dont Bamako.

 

 

Le dépouillement des bulletins de vote du scrutin présidentiel
Le dépouillement des bulletins de vote du scrutin présidentiel

Si certains observateurs ont évoqué  la brièveté de la campagne du second tour (48 heures) sur avis de la cour constitutionnelle,  la campagne informelle elle, n’a pas  connue de répit dès les lendemains du premier tour.

 

 

Les populations avaient ainsi le choix entre l’illusion du changement portée par le FDR et le nécessaire redressement de l’Etat incarné par Ibrahim Boubacar KEITA qui, tout au long de la campagne, a tenu un discours empreint de réalisme, de respect mutuel et de sagesse mais également d’engagement et de fermeté face aux défis du pays. Ainsi n’a-t-il pas invité les électeurs à amplifier leur choix en vue d une  prise en main de leur destin au second tour ? Et tout porte à croire que le message a été bien entendu.

 

 

Cependant, de l’autre côté, que de langues de bois, d’attaques maladroites, d’injures et d’accusations. Ce n’est pas tout: une véritable entreprise de brouillage des opérations a été  fomentée depuis le premier tour aux fins ultimes de décrédibiliser le scrutin, faute de l’emporter dans la transparence.

Au cours des opérations de vote, de nombreux cas de fraudes et de tentatives de fraudes ont été relevées à l’encontre des partisans de l’URD à l’intérieur comme à l’extérieur conduisant à des dénonciations et même a des interpellations : notamment dans les régions de Ségou, Sikasso, Koulikoro à Bamako, Mopti, en Guinée Equatoriale, en Côte d’Ivoire et en France. Dans les trois derniers cas, il s’agit de cartes NINA volées pour en faire des usages frauduleux.  Même les régions du nord et surtout la rase campagne n’ont pas été épargnées afin de tromper la vigilance des observateurs et des délégués électoraux, le plus souvent à grand renforts de subsides financiers. Des ressources qui auraient pu être investis plus utilement dans le développement du Mali.

 

 

Dans les mêmes circonstances, il a été donné aux maliens d’observer une offensive diplomatique et médiatique du candidat de l’URD pour créer dans les esprits un holdup électoral imaginaire. A cet effet, il a rencontré les autorités de la Minusma et a saisi le Ministre de l’administration territoriale pour ses complaintes. Il a crié urbi et orbi que l’armée et les structures chargées de l’organisation des élections sont partisanes au seul motif que les suffrages lui sont défavorables et a poussé l’outrecuidance de s’en prendre au Ministre de l’administration territoriale pour avoir annoncé des résultats provisoires incomplets. Dans cette basse œuvre, le candidat de l’URD a même souhaité que les délégués apposent leur  signature sur les bulletins de vote en violation de la loi électorale que les députés qui lui sont fidèles ont par ailleurs voté.

 

 

Au delà des objectifs présumés de ces actes condamnables et prohibés, tout porte a croire que le but visé par ces mauvais joueurs et mauvais perdants est  d’édulcorer la qualité du scrutin en créant une situation de troubles pouvant justifier une hypothétique annulation du scrutin par le juge constitutionnel.
Or donc,  au regard du déroulement sincère des opérations, de l’engagement et de la détermination des électeurs maliens et de la contribution spécifique de la communauté internationale,  ce modus operandi n’a aucune chance de réussir. Comme dit l’adage on ne peut tromper tout le monde à la fois surtout lorsque c’est le voleur qui crie au voleur pour échapper à la vindicte populaire.  Le mieux pour le camp des perdants aujourd’hui c’est de féliciter les vainqueurs et de leur souhaiter bonne chance au nom du Mali.

 

 

 

Souleymane SIDIBE 

Pour maliweb.net

 

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Etes vous journaliste ou simple produit Ibk? Le malheur est que vous n’etes meme pas capable de vous identifier. Ne raconter pas de conneries ce n’est pas bien. Ne dites pas ce qui se passe par votre tete, c’est irrefléchi.

  2. coment djoncouda il peux vendu un pays dans quelques mois,ce qu’il a vendu ce ATT président l’homme d’affaires et businessman, vous critiqué djoncouda pour à rien il a fait quoi..?

  3. n.accuse pas ibk le mali a ete vendu par djancoubdi traore qui depuit qu il est la na rien fait du bona que de suivre ce que dit ce qui l.on tabace pour lesse le pay dans leur main et ce se qui et fait

  4. n.accuse pas ibk le mali a ete vendu par djancoubdi traore qui depuit qu il est la na rien fait du bon que de suivre ce que dit ce qui l.on tabace pour lesse le pay dans leur main et ce se qui et fait

  5. Dieu n’a pas sauvé ce pays des mains des barbares pour le remettre entre celles d’un voyou et de sa bande.
    DIEU SOIT LOUE

  6. Rien à dire ces élections sont truquées pour amener au pouvoir un homme ans attendons la suite après ans. Si IBK gagne c’est 26candidats qui ont perdus. on dit souvent “a quelque chose malheur est bon” puisque le constat aujourd’hui est que le peuple malien est xénophobe et ingrat. ha! ha! ha! l’électeur ne gagne pas une élection mais accomplit un devoir civique.

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