Chaka Koné, agriculteur
« La transition s’est acquittée de ses devoirs, à savoir la libération des régions du Nord et l’organisation de cette brillante élection. Il faut saluer également la subvention sur les intrants agricoles malgré la suspension de l’aide budgétaire ».
Diakardia Mariko, tailleur
« Le manque de conviction des hommes politiques m’avait poussé à prôner une transition militaire. Je n’avais aucune confiance quant à l’issue de cette transition intervenue dans un contexte exceptionnel pour notre pays avec le tiers du territoire occupé par des bandits armés, les sanctions étrangères et la crise institutionnelle. Grâce aux sacrifices des hommes vertueux avec à leur tête le président Dioncouda Traoré, le Mali s’est tiré d’affaire ».
Jérémi Dénou, étudiant
« Cette page la plus sombre de l’histoire de notre pays est en train d’être tournée grâce à Dieu. Les artisans de la transition méritent une mention spéciale pour service rendu à la nation. Le Nord quasiment libéré, le pays doté d’un président élu à la suite d’élections transparentes, la poursuite des activités économiques au Sud et la stabilité des prix malgré les contraintes étrangères : un résultat à saluer ».
Kadiatou Coulibaly, chômeuse :
« La transition nous a prouvé que sans aide on peut s’en sortir. En dépit des difficultés multiples, notre pays s’en est bien sorti. Toutefois, une mise en garde aux nouvelles autorités : Avec la normalisation des relations internationales, elles doivent pouvoir faire face aux nombreux défis ».
Oumar Kéita, enseignant
« Je rends hommage à l’action titanesque des hommes de la transition qui ont conduit le bateau Mali après le coup d’Etat du 22 mars 2012. Ils ont su être de bons capitaines de bord d’un navire dont la plupart des passagers leur accordait très peu de confiance. Le navire est arrivé à bon port contre vents et marrées. Le Mali s’est défait des narcotrafiquants avec le concours de ses amis et récupère petit à petit sa place dans le concert des Nations après des élections réussis ».
Amadou Coulibaly, retraité
« Cette transition politique est intervenue dans un contexte de triple crise : divorce entre les administrateurs et les administrés, les sanctions étrangères et la guerre du nord. C’est dire que l’équation était difficile à résoudre. Mais les autorités de la transition l’ont vite compris et se sont mis au travail pour sortir la tête haute. Et voilà le résultat aujourd’hui, le Nord est libéré, le nouveau président est investi, synonyme de la fin des sanctions internationales ».
Aminata Diallo, ménagère
« Je remercie le bon Dieu et les autorités de la transition pour ce gigantesque travail. Pendant cette période, nos enfants continuaient à aller à l’école et nos maris percevaient normalement leurs salaires. Les activités économiques reprennent dans le septentrion et le 28 juillet et 11 le août derniers, nous avons pu voter sans problème pour élire un président ».
Birama Dembélé (Stagiaire)