Directrice du Zoo IBK lors de son premier point de presse / ‘’Il n’y aura pas de partage de gâteau…je serais le Président de la réconciliation nationale’’

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Ibrahim Boubacar Keïta, le 28 juillet à Bamako. REUTERS
Ibrahim Boubacar Keïta, le 28 juillet à Bamako.
REUTERS

« Mon premier devoir, dès le 4 septembre 2013, sera d’œuvrer au rassemblement de toutes les Maliennes et de tous les Maliens. Autour des idéaux de paix et de tolérance, nous construirons une démocratie vivante, apaisée et respectueuse, où chaque citoyen, quel qu’il soit, trouvera sa place. Je serai le Président de la réconciliation nationale. Cette réconciliation est nécessaire, pour faire face aux exigences légitimes de notre peuple.

 

La reconstruction d’un État de droit, le redressement de l’armée et de l’école, la lutte contre la corruption, le développement économique et social…Seront mes priorités » : disait IBK lors de son point de presse après la proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle. Et si bon nombre de ses proches, amis, alliés ou observateurs n’ont pas été enchantés par son discours ; force est de reconnaitre qu’il a, au moins, le mérite de clarifier les choses, la vision de l’homme pour le Mali et surtout sa responsabilité vis-à-vis des attentes des populations. En d’autres termes, disons que le premier discours d’IBK a eu un écho favorable auprès des maliens et la conclusion qui en découle met en avant sa volonté de travailler avec des hommes de valeurs, compétents, intègres, patriotes et susceptibles de cerner les défis qui les attendent. IBK vient, à travers ce discours, de réussir une mission délicate : celle de rejeter, si l’on s’en tient à ses propos, des hommes et des femmes qui l’ont certes soutenu mais qui ne regorgent forcement pas les valeurs, principes et crédibilités nécessaires pour mériter ‘’une part du gâteau auquel ils prétendent’’. IBK, disons le sans ambages, a opéré un bon choix : celui de la raison et du mérite. Cependant, pourra t-il l’assumer ? Le temps en jugera. Sauf qu’il n’a pas le choix, eu égard aux attentes de nos concitoyens.

 

A noter que les défis prioritaires que le présidentIBK s’est dit prêt à relever, avec l’aide et l’appui des Maliens,sont plus que nécessaires pour remettre notre pays sur ses pieds. Pour ce qui concerne l’éducation. Point besoin de rappeler le niveau des élèves qui baisse chaque année. Les résultats du DEF et du baccalauréat, qui sont de plus en plus critiques, prouvent bien cela. Au niveau de l’enseignement supérieur, les défis sont autant innombrables. Des années universitaires toujours inachevées aux grèves illimitées des enseignants en passant par les problèmes liés aux infrastructures, aux programmes pédagogiques et aux conditions de vie et d’études des différents acteurs…la situation dans nos universités n’est point reluisante et l’ouvrage intitulé ‘’Devoir de Conscience’’ de Fousseyni Maiga le prouve de manière inéluctable.‘’L’école est prise en otage et rongée par une corruption morale et une violence croissantes. L’école malienne traverse aujourd’hui une crise majeure, qui deviendra demain une crise sociale profonde si rien n’est fait. Seules, les Nations dotées des ressources humaines adéquatement formées, pourront participer à la construction de la Civilisation de l’Universel…Au cas où, je serais élu président de la république du Mali. Nousallons revaloriser la fonction de l’enseignant ; Rationaliser la gestion administrative du personnel enseignant ; Développer un Partenariat Stratégique avec les acteurs du système (Syndicats, APE…) ; Moderniser les programmes d’enseignement ; Renforcer les infrastructures du réseau scolaire ; Renforcer le partenariat avec le Secteur privé en vue de l’élargissement de l’Offre Scolaire ; Favoriser la formation professionnelle, à travers la création de plusieurs écoles de métiers, réparties sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, nous allons répondre aux besoins réels de l’économie et de la société malienne, et former des jeunes partout sur le territoire national. Car l’éducation est le facteur le plus important pour que la vie des jeunes soit active et responsable’’, disait IBK lui-même lors de l’ouverture officielle de sa campagne au stade du 26 mars.Autant dire que la balle est désormais dans son camp et que le peuple, vigilant et plus responsable qu’auparavant, l’observe et le jugera en fonction de ses actes.

Seydou Karamoko Koné

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1 commentaire

  1. IBK est certes le Candidat heureux du RPM et de l’Alliances 🙁 , mais c’est SURTOUT ce qu’il INCARNE à nos yeux de maliens qu’il doit SA VICTOIRE AVANT TOUT 😉 ! Donc il a un MANDAT DU PEUPLE et peut donc s’affranchir de toute tutelle… de qui que ce soit … 💡 SAUF DE CELUI DES VOTES utiles! ❗ 😉 💡

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