Ils sont tous les deux expérimentés en élection présidentielle, ils sont tous les deux issus d’un même parti (ADEMA), ils ont tous les deux dépassé la soixantaine, mais pour le scrutin du dimanche prochain, Ibrahim Boubacar Kéita et Soumaïla Cissé ne jouent pas sur un même tableau. Opposition du pot de terre au pot de fer.
Une opposition de deux personnages, une confrontation de deux styles et un duel entre deux poids lourds, le scrutin du dimanche ne manque pas de qualificatif. Car, renfermant tous les ingrédients pour mettre sur le ring deux grosses pointures de la démocratie malienne. Inutile de s’attarder sur leurs projets de societé. Mais plutôt sur la valeur intrinsèque respective des deux candidats en présence. Ainsi que leur force et faiblesse respective.
Il y’a quelques jours de cela, un jeune fan d’IBK écrivait ceci sur son mur de facebook « Quand IBK rate cette élection c’en est fini pour lui ». Cette évidence reste valable pour Soumi aussi. Lui qui est à sa deuxième expérience en second tour de l’élection présidentielle, sous deux couleurs différentes (en 2002 avec l’ADEMA et 2013 avec l’URD). A la différence de son challenger, IBK qui crie toujours à la fraude et à la triche, Soumaïla Cissé laisse l’impression d’un bon perdant. Son feeling de garçon froid et son caractère trempé l’ont toujours servi de guide à la retenue. Ainsi que son parti, l’URD qui dégage les caractères d’un parti mature, dont les dirigeants se lèvent où ils sont tombés ensemble.Contrairement à IBK, qui n’est pas d’un parti fort implanté, mais qui se retrouve accaparer par une ribambelle de religieux, de militaires et d’opportunistes politiciens.
En faisant un aperçu sur les vrais compagnons politiques de ces deux hommes, il est fait facile d’admettre que Soumaïla Cissé est gratifié par la présence à ses côtés de presque toute l’ossature de ses camarades avec qui il a créé l’URD, à l’exception de Oumar Ibrahim Touré, candidat de l’ARD au scrutin du 28 juillet.
Par contre, Ibrahim Boubacar Kéita souffre cette année de l’absence à ses côtés de ses vrais lieutenants qui ont façonné sa réputation, à savoir les Bakari ‘’pionnier’’, Pr Bocar Sall, Kadari Bamba et autres. Partant, il est contraint de composer, une fois au pouvoir avec des gens de tous bords. Du coup, IBK, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, n’aura pas la rigueur requise dans l’aboutissement de ses décisions au sommet de l’Etat.
Mal à l’aise, cette année dans son statut d’outsider, Soumaïla Cissé, doit regretter certainement son long séjour en dehors du pays. Le parti sur lequel il veut se servir pour arpenter le mont-Koulouba, l’URD, durant tout ce temps n’a pas aussi travaillé pour préparer l’opinion nationale vers cette hypothèse. Deuxième force politique, il compte dans ses rangs des députés « étrangleur et flingueur », des maires aventuriers et des dirigeants dont certains ne vivent que sur les crochets de l’homme fort du parti.
« Les structures du parti ne se sont senties concernées par l’élection de Soumaïla qu’à l’entame de la campagne électorale » disait à haute voix un militant de l’URD, devant le QG du parti, le soir du scrutin du 28 juillet.
Pourtant quoi qu’on dise ce parti tient bon plus que celui de Kankélétigui, le RPM. Longtemps jeté dans les décombres de l’oubli, son seul signe distinctif reste la personnalité de son président. Que les uns et les autres vantent le mérite d’homme de sérail, de bâtisseur et de Dieu. En réalité, comme un château de cartes le RPM s’est écroulé au vu et au su de tout le monde. La probable élection de son mentor lui donnera une bouffée d’oxygène pour lui permettre de se refaire une santé en vue des législatives et municipales avec d’autres organisations du même bord que lui.Notamment, le club des amis de Yacouba Traoré, l’ADP-Maliba du minier de Wassoulor Ali Boubacar Diallo ou même de l’ASMA de Soumbeylou Boubèye Maïga.
En abordant les traits particuliers des deux challengers, on peut noter chez IBK son tempérament de dresseur d’hommes. Réticent à la critique et allergique à une fronde du front social. Quant à Soumaïla Cissé, sa longue expérience aux affaires, notamment auprès de Alpha Oumar Konaré comme secrétaire général de la présidence pendant les heures chaudes de l’avènement de la démocratie a fait de lui un stratège capable d’encaisser des coups, doublé de son statut de diplomate chevronné grâce à sa présidence à la tête de la commission de l’UEMOA.
Des règlements de comptes inévitables
Les deux challengers du scrutin du 11 août prochain gardent tous au fond d’eux des courroux certains.
Sans conteste, malgré ses discours de réconciliation et de pardon, beaucoup d’observateurs prêtent au porte étendard de l’URD, son désir de tirer au clair les événements qui ont renversé le régime d’ATT, ayant conduit à son arrestation humiliante.
Pour IBK, on dit qu’il reste un grand revanchard, qui n’hésitera pas à compromettre d’une manière ou d’une autre les barons du régime d’ATT par une véritable chasse à la sorcière.
En clair, la victoire de Soumaïla Cissé consacrera la continuité sous une autre forme du régime Pdéisite d’ATT. Et celle d’IBK offrira un boulevard à ceux qui veulent faire avaler des couleuvres aux anciens dignitaires. Le décor est dejà planté.
Nana Cissé
bonsoir le fer du mali je persique le 11 le malien VO ale vote pou 😆 e suage lier kanban
IBK versus SOUMI: le grand clash des TITANS du cénacle politique malien.
Le 2ème tour de la Présidentielle sera. la rude bataille ou le combat du siècle pour la. restoration de la démocratie et le changement dans l’ univers politique malien, une opportunité pour les maliens de faire un bon choix entre l’ avenir et le destin. 😳
JUSTE RETOUR E BÂTON
ALLAH est grand et ne dort jamais. IBK était le successeur logique de ALPHA OUMAR KONARÉ. Mais avec le soutien du clan CMDT(dirrigé en son temps par un certain SOUMAILA CISSÉ) au sein de l’ ADEMA on a poussé IBK vers la sortie pour élire ATT. Et voilà où nous en sommes arrivés.
ALLAH NE FAIT RIEN PAR DÉFAUT: Les Maliens méritaient cette parenthèse dans leur vie pour ouvrir les yeux.
Désormais rien ne sera comme avant ( temps de ATT)
En choisissant IBK pour présider leur destinée les Maliens se décident enfin à mettre fin à ce consensus qui a jetté leur pays au plus bas de l’échelle des valeurs dans le monde.
Cette fois ci le Mali se lève pour de bon, j’ai bon espoir. INCHA ALLAH!!!!!!
Excusez moi de l’erreur du titre: JUSTE RETOUR DE BÂTON
Attention à ceux qui veulent faire tous les pouvoirs, les Soumailou Boubey Maiga sont des opportunistes et il a fait avec Alpha, ATT et il veut faire avec IBK. C’est une honte nationale pour des gens sans conviction.Désolé
Fakoly, vous avez raison! Mais pourquoi, vous ne demandez pas la place à ces gens, pour changer la donne? Ce n’est pas si compliqué que ça, non?
Soyez-en certain, une fois passées les élections, nous seront que des laissés pour compte, avec nos cartes Nina! Contentons-nous d’aller accomplir nos devoirs de citoyens.
Bonne chance!
Ce n’est pas une question de parti politique, mais une question d’Homme à qui les gens ont confiance et IBK prête plus à confiance que Soumaila torp suffisant de sa parsonne.
ATT reste et restera le meilleur président que le mali n’a jamais connu. l’avenir nous le démontrera.
:48
ATT A TRAHI LE MALI EN VENDANT LE NORD,EN LAISSANT LES NARCOTRAFIQUANTS EXERCER A LEUR GUISE,EN ENCOURAGEANT LA CORRUPTION A GRANDE ÉCHELLE,EN INSTITUANT L’INJUSTICE COMME MOYEN DE GOUVERNEMENT,EN DÉSORGANISANT L’ARMÉE,EN APPAUVRISSANT LES POPULATIONS MALIENNES DANS LEUR GRANDE MAJORITÉ. CEUX QUI ONT AIDE ATT DANS CETTE TACHE,ONT DÉCIDÉ DE SOUTENIR SOUMAILA CISSE;QUE DEVIENDRA LE MALI UNE FOIS SOUMI A KOULOUBA ? MALIENS MALIENNES,LE PAYS EST A UN TOURNANT DE SON HISTOIRE. J’AI PEUR CAR LE DANGER GUETTE LE MALI UNE FOIS DE PLUS AVEC LE SOUTIEN DES AMIS D’ATT A SOUMI.IL SERA LEUR OTAGE A N’EN POINT DOUTER . EN ENTRANT DANS L’ISOLOIR SOUVENEZ-VOUS DE CELA.SOUMAILA CISSE SERA L’OTAGE DE CES VAUTOURS TOUT COMME L’A ÉTÉ ATT. NE LE VOTER PAS SI VOUS AIMEZ LE MALI.
j t’en prie mon enfant ne dit pas de co ne ries
Comments are closed.