Après l’échéance électorale du 11 août 2013, le Mali a désormais un président démocratiquement élu pour faire face aux enjeux énormes auxquels le pays est confronté depuis plusieurs mois déjà. Certains sont convaincus que la tache ne sera pas facile pour le cinquième locataire de Koulouba. Il est évident que la nation fragilisée, s’éloigne lentement d’une crise sans précédent.
Aller aux élections pour que le pays se dote d’un gouvernement légitime était la certitude de bon nombre de maliens. Les maliens aspirent à la sérénité, la quiétude dans un Mali uni avec tous ces filles et fils pour un avenir meilleur. Mais avec les différentes étapes de cette élection présidentielle qui vient de s’achever, l’on peut, sans risque de se tromper, dire que la nation est en passe de relever ce défi.
La réconciliation nationale sera sans doute le pont sur lequel les uns et les autres seront obligés de passer pour aller vers un Mali nouveau dans lequel nous nous accepterons plus malgré nos différences qui seront un atout pour bâtir une nation forte, digne de nom, dans laquelle le jeu démocratique sera plus conforme et plus praticable. Cependant, la réconciliation sincère donnera aux maliens la confiance nécessaire de réussir et la passion sans limite de leur patrie.
Toute chose qui l’aidera à reprendre sa place dans le concert des nations. La crise a certes creusé un faussé et a laissé des séquelles. Mais les maliens sont déterminés plus que jamais à laisser dernière eux cette réalité qui restera tout de même notre histoire. Le nouveau départ nécessite absolument des concessions et des sacrifices pour la consolidation de la paix.
C’est le prix à payer. Comme c’est le Mali, cette grande nation qui ne cesse et ne cessera de surprendre le monde entier par sa grandeur. En attendant nous ne pouvons que garder espoir pour un Mali meilleur. Car nous venons de franchir une étape importante et le soleil commence à se pointer à l’horizon pour le bonheur de la nation et pour tous les maliens.
Ousmane Baba Dramé