Notre pays sort d’une situation très difficile avec son corollaire d’informations erronées voire de désinformations. Pour pouvoir revenir à la normale, il faut réconcilier, réformer, travailler plus, avoir un esprit d’ouverture et un carnet d’adresse très riche. Alors, il fallait choisir entre Ibk et Soumi champion. Les Maliens ont décidé de choisir Ibk pour relever le défi.
Brave le peuple du Mali l’a été depuis l’empire mandingue, il le restera jusqu’à la disparition de la planète terre. C’est pour cela que contre toute attente, notre élection s’est déroulée sans heurt avec à la clé la victoire d’Ibrahim Boubacar Kéïta et qui fut directement reconnue par son challenger Soumaïla Cissé. Les Maliens venaient de faire le choix du cœur au détriment de l’esprit. Ici, nous voulons dire le cœur (l’ardeur et la ferveur) au détriment de l’esprit (l’intelligence et la promptitude).
Ils étaient 27 Maliens à briguer la magistrature suprême. Au finish, ils étaient deux pour un choix difficile. Si chacun a le mérite de briguer, les deux derniers semblent les plus méritants. Alors, le choix devenait encore plus difficile mais il faut un vainqueur et un vaincu. Et les Maliens l’ont fait de façon écrasante avec un score sans appel de plus de 77% pour et moins de 23 contre.
Le choix ayant été fait, il reste maintenant à répondre à l’attente du peuple meurtri par de nombreux événements qui se sont succédé de janvier 2012, au coup d’Etat du 22 mars 2012 à nos jours. Le cœur peut-il résoudre les problèmes actuels du Mali ?
Attendons de voir !
B. DABO
Bonjour Zénit Balé,
Nous pouvons dire que le rédacteur est en train d’être lucide. Il ne s’agit pas de jeter de l’huile sur du feu qui fera de vous un journaliste. Malgré la désinformation et l’intoxication dont votre journal a fait montre tout au long du processus electoral, le choix a été fait.
Zénit Balé en son temps s’était directement positionné jusqu’à perdre son latin dans des critiques qui frôlaient l’injure et la condamnation de tel ou tel homme polique sauf celui qu’il défendait.
C’est pourquoi nous devons dire à ce journal et à ses rédacteurs la phrase suivante :
“il est absurdre de s’attendre à un bel été si l’on a saccager”.
A bon entendeur salut !
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