Cérémonie d’installation d’IBK : Une investiture en grande pompe

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Ce sont une bonne vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le Roi Mohamed VI, François Hollande, Alassane Dramane Ouattara, qui sont présents à Bamako pour assister à la cérémonie d’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta. Qui aura lieu ce jeudi 19 septembre au stade du 26 mars.

 

 

solennelle-IBKCette investiture (Bis) intervient après celle du 4 septembre ou le président élu a officiellement pris fonction. La quantité et la qualité des hôtes du Mali honorent ce grand pays qui vient de traverser des épreuves. Aussi, en venant à Bamako, ils (les chefs d’Etats et de gouvernement) viennent surtout témoigner leur soutien à notre pays et au peuple malien.

 

 

Ces chefs d’Etat et de gouvernement viendront de l’Afrique, de l’Europe et des autres continents. Ils sont pour la plupart des pays de la Cedeao, du Maghreb et l’Afrique centrale. Pour avoir apporté d’une manière ou d’une autre leur solidarité dans la résolution de la crise sécuritaire et institutionnelle, qui a secoué notre pays, le président de la République a décidé d’honorer toutes ces personnalités africaines et européennes en les invitant à son investiture. Qui marque, selon les services du protocole, le début du mandat du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.

L’invitation de ces différents hôtes du Mali à cette cérémonie d’investiture est à la fois une marque de reconnaissance et de gratitude du peuple malien et de son nouveau président pour la solidarité agissante de toutes ces personnalités. Qui viennent surtout pour honorer le Mali.

 

 

Vingt-six chefs d’Etat et de gouvernement sont annoncés. Certains d’entre eux (Denis Sassou N’Guessou, Moncef Marzouki, Idriss Deby Itno, Le Roi Mohamed VI…) ont foulé le sol malien depuis hier.

 

 

Parmi les différentes personnalités attendues, on retrouve le président français, François Hollande. Qui effectue sa deuxième visite au Mali depuis l’intervention française dans notre pays, le 11 janvier 2013.

 

 

Il y a également le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI. Le souverain marocain effectue non seulement sa première visite au Mali, mais aussi sa toute première participation à une investiture d’un chef d’Etat africain. Cette visite est historique. Elle symbolise la nature des relations séculaires entre nos peuples et marque un tournant décisif dans les relations diplomatiques entre nos deux pays.

Le président du Tchad, Idriss Deby Itno qui jouit de beaucoup d’estime auprès des populations maliennes depuis le sacrifice des braves soldats tchadiens dans les montagnes de l’Adrar des Ifoghas contre les terroristes. Sa participation à cette investiture est très attendue.

 

 

Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire a marqué d’une pierre blanche les relations d’une part entre la Cedeao et le Mali, et d’autre part entre le Mali et son pays. Il sera accueilli à Bamako comme le libérateur contre les putschistes et les djihadistes.

 

 

Comme lui, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est attendu également dans notre capitale pour avoir joué un rôle prépondérant dans le règlement de la crise sécuritaire et institutionnelle au Mali. Le médiateur désigné de la Cedeao s’est battu pour arracher un accord préliminaire entre le gouvernement de la transition et les groupes armés de Kidal avant la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet dernier.

 

 

Un autre médiateur, Goodluck Jonathan, président du Nigéria, marquera par sa présence cette investiture. Membre influent de la Cedeao, le président nigérian a participé à la sécurisation du territoire national en envoyant des troupes qui sont positionnées à Banamba, dans la région de Koulikoro.

 

 

Aussi, le président du Benin, Yayi Boni est un ami du Mali. Qui n’a pas mâché ses mots contre le putschiste de mars 2012. En tant que président de l’Union Africaine, il a accompagné les autorités de la transition dans toutes les initiatives pour le retour de la paix dans notre pays.

 

 

En plus de ces chefs d’Etat, qui ont participé directement ou indirectement à la résolution de la crise malienne, d’autres chefs d’Etat (tous actifs d’une manière ou d’une autre dans le règlement de la crise du Mali) seront présents aux côtés du président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta. Il s’agit, entre autres, de Denis Sassou N’Guessou du Congo ; de Moncef Marzouki de la Tunisie ; de Macki Sall du Sénégal ; de Mahamadou Issoufou du Niger ; pour ne citer que ceux-ci.

Idrissa Maïga

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2 COMMENTAIRES

  1. Selon vous le Niger est parmis les pays qui ont participes ” d’ une maniere ou d une autre dans le reglement de la crise du Mali” les Nigeriens sont toujours present au Mali, meme wles tchadiens ete cantones premierement au Niger avant de venir au mali. Le Niger a accuelli combien de freres maliens , tout un regimant de l armee Maliene dirige par Elhaj Gamou etait recu comme frere au Niger. Sans compter les civils maliens jusqu,a present au Niger et le nombre de militaires que nous contunions de perdre dans cette affaire malienne.Apres la France et le Tchd i n y a pas un pays qui a directement intervenue dans le reglement de cette ccrise dite malienne. Les Nigeriens ont meme subit des attentats a Agades et Arlit a cause de leur participation dans la guerre au Mali. Please arretez de vous foutre de vos freres Nigeriens, arretez de placer le presidnt Issoufou au dernier plan, vous pouvez verifier meme dans les photo il est difficile de voire le president Mahamadou Isoufou avec IBK alors

  2. Moussa a été condamné… Il a purgé sa peine… il a donc payé en partie sa dette, car il y a des choses que seul Dieu peut pardonner, mais il doit rester à l’ombre car ses apparitions intempestives dérangent la grande majorité de nous maliens y compris ceux qui se réclament de lui.

    Quant à IBK nous attendons de voir…..

    Franchement, à y voir de près on ne peut rien espérer de lui car n’en déplaise à ses supporters circonstnciels, IBK est juste la continuité de ce qui s’est passé pendant les 10 dernières années.

    Son obesession pour le pouvoir est fondamentalement anti islamique.

    Il n’ pas hésité à plonger notre pays dans le chaos que nous avons connu pour y parvenir. Il est à la base du coup d’état à quelques semaines de la fin du mandat afin de remettre à zéro le compteur des élections, et je me rappelle encore qu’il est celui qui a dit immédiatement que celles ci pouvaient se tenir dans les 6 mois avant de se muer de facon grotesque. Dégoûtant…..cette politique malienne…

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