C’est après le 4 septembre, dans moins de deux semaines, que les maliens vont redécouvrir leur compatriote Président Ibrahim Boubacar Keïta. Ancien Pistolet Mitrailleur de Sa Majesté le Roi Sans Soucis, Alpha Oumar Konaré pour ne pas le nommer ; cet homme aux mains (jadis) d’acier dans des gans en velours a eu le temps de changer aux yeux des maliens. Du pouvoir à l’opposition en passant par une sinueuse traversée des plaines et des déserts, de monts et vallées entre AOK et ATT en flirtant avec les adversaires pour ne pas dire les ennemis intimes de ses 2 cadets et Présidents, IBK a montré et promis du tout aux maliens. Jusqu’à son plébiscite du 11 Août dernier, où les maliens dans un mouvement et un mélange de mélancolique et symbolique légitimité lui ont confié le destin de tous. A cause de l’honneur, la dignité, la réconciliation nationale et la refondation de l’Etat promis avec assurance, et emphantique élégance. Aujourd’hui, les maliens sont impatients de découvrir le Président IBK et tourner la page de candidat du marathonien IBK.
Les préparatifs, depuis Sébeninkoro et le quartier du fleuve, du 4 septembre et sa suite rassurent sans assurer tous. En fait, le staff de passation (de pouvoir) en douceur et les chargés de mission du nouveau locataire de Koulouba pour ce faire sont un signal de ce qui se dessine ou du label du nouvel IBK. Oumar Tatam Ly de la BCEAO, Cheick Oumar Diarrah le politologue et diplomate et Cheick Diarra du Système des Nations Unies, symbolisent sinon la compétence du moins la technocratie évoquée et prônée par certains proches du candidat -Président. Si on ajoute à cela les plus cités de ses potentiels Premiers ministres (Soumeylou Boubèye Maïga, Michel Sidibé, Tiéman Hubert Coulibaly, Abdoulaye Idrissa Maïga, etc.), l’on peut sans être totalement assurée, espérer le mieux du nouvel IBK qui a une obligation de résultat du reste.
But comme disent les anglais ” Wait and see ”
En tous les cas, vivement le nouvel IBK ! Pour la réconciliation nationale, la Reconstruction et la refondation de l’Etat.
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé