La ville de Bamako a été secouée par une grande inondation le 24 août dernier faisant une trentaine de morts et des dégâts matériels importants. Le nouveau locataire de Koulouba, IBK a promis lors de son investiture de faire des enquêtes approfondies afin de situer les responsabilités et de sanctionner les coupables conformément aux lois en vigueur dans notre pays.
Le bilan officiel de cette inondation est estimé à 36 morts et des dégâts matériels importants. Face à la lourdeur de ce drame, le nouveau chef de l’Etat, IBK dans son discours d’investiture plein de promesses et d’engagements a promis aux Maliens et au monde entier de mener des enquêtes approfondies pour sanctionner les responsables de cette catastrophe. Dans ce même discours, le nouveau chef d’Etat a déclaré que nul ne sera au-dessus de la loi et qu’il mettrait fin à l’impunité dans notre pays. En s’indignant et en s’inclinant avec la plus grande piété et une compassion réelle sur toutes les victimes de ces inondations, IBK a promis qu’une enquête approfondie devra établir sans tarder toutes les responsabilités à l’origine de la tragédie récente. Avant de dire qu’il en sera désormais ainsi au Mali. Ce qui signifierait que l’heure de la révolte a sonné et les responsables de ce drame qui a causé ainsi la mort de plusieurs de nos compatriotes devront commencer à méditer sur leur sort. Déjà, les doigts accusateurs sont pointés aux responsables communaux, aux services techniques de l’urbanisation et à l’incivisme des populations.
Selon un expert de catastrophe naturelle, les mairies ont des grandes responsabilités dans cette affaire. Notre interlocuteur de préciser que l’occupation anarchique des emprises des rivières par les populations est autorisée par les autorités communales. Ceux sont les maires et les gouverneurs qui octroient les permis d’occupation des lits des marigots et rivières. Ils doivent donc assumer leur responsabilité vis-à-vis de la justice dira l’expert.
Yacouba Doumbia