Koulouba 2013 : Le Mali est à un doigt de l’élection présidentielle, et cette échéance interpelle à plus d’un titre tous les Maliens pour relever les défis majeurs qui s’imposent.

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Il est plus que jamais opportun pour les jeunes et les femmes de prendre leurs responsabilités en faisant une analyse objective des élections qui se sont déroulés dans notre pays. De l’indépendance à maintenant, les conclusions sont partagées entre les réussites et des échecs en passant par des situations moyennes. Dans la plupart des domaines, les fruits de l’espérance de bonne gouvernance n’ont pas tenues les promesses ; la contribution de la jeunesse et des femmes a été déterminante dans l’avènement de la démocratie au Mali, mais malheureusement il y a deux catégories de jeunes et de femmes. D’un côté ceux qui disent toujours oui et qui reçoivent tous les politiciens qui viennent les voir et les narguer avec des T-shirts ou du thé d’un même front qui acceptent de vendre leurs consciences et leurs bulletins de vote . Qui disent toujours oui parce que c’est un oui mécanique, il ne repose très souvent sur aucune analyse de la situation mais malheureusement ce sont ces jeunes et ses femmes qui ont pions sur rue. Et de l’autre côté, vous avez une jeunesse et des femmes debout, réfléchies, battantes qui ont compris que l’arme la plus fatale qu’elles n’aient jamais eue entre ses mains pour changer les choses est le bulletin de vote. C’est eux qui sont prêtes à protéger ou à défendre la république. Le dimanche prochain, chacun de nous devrait être fier de son bulletin de vote car tout le temps cela n’a pas été un exercice pour tous. Par exemple, dans la Grèce antique de la quelle nous avons hérité de la démocratie, tout le monde n’avait pas le droit de voter. Et seulement c’est à partir de 1945 en France que les femmes ont eu droit de voter et aujourd’hui les femmes maliennes vous avez ce droit d’office. Le vote étant le premier exercice de l’égalité parce que le bulletin de vote du pauvre et du riche, de l’inculte comme du savant, de l’homme comme de la femme a la même valeur et la même incidence sur le cours du vote. Aujourd’hui bien qu’il ait un manque de confiance extraordinaire des citoyens et responsables politique il faut que le taux de participation soit élevé et force nous est de faire sortir notre pays dans le gouffre et à tous les candidats de respecter et de faire respecter le résultat des urnes. Nous ne voulons plus un bain de sang dans notre chère patrie qui a souffert et continue de souffrir encore.

Par Mamadou D Traoré

 

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