Konimba Sidibé, leader d’un nouveau Parti : “Le Modec est un parti de type nouveau”

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Honorable Konimba Sidibé
Honorable Konimba Sidibé

Après son départ du Parena de Tiébilé Dramé, l’honorable Konimba Sidibé vient de porter officiellement sur les fonts baptismaux sa nouvelle formation politique, le Mouvement pour un destin commun (Modec). C’était le samedi 20 avril 2013 au CICB. Le Modec s’engage dans la dynamique d’un changement de leadership politique dans notre pays, la manière de faire de la politique mais aussi et surtout de l’exercice politique dans notre pays.

L’assemblée générale constitutive du Mouvement pour un destin commun (Modec) qui s’est tenue le samedi dernier au CICB, a noté la présence de plusieurs partis et  leaders politiques de notre pays comme Ibrahim Boubacar Kéita, le président de l’Assemblée nationale par intérim, Younoussi Touré.
La cérémonie a débuté par les compliments, les saluts et les encouragements des leaders politiques à l’endroit de l’honorable Konimba Sidibé, également vice-président à l’Assemblée nationale. Dans ces discours, on pouvait surtout recenser quelques vertus de l’homme, son honnêteté, son patriotisme et surtout sa conviction à pour un changement radical.
Le président du Modec, après avoir rappelé la crise que traverse notre pays et les menaces qui planent sur les fondamentaux de notre pays, a adressé ses vives et chaleureuses félicitations à l’armée malienne et à toutes ses autres homologues venues l’épauler dans la chasse contre les narcotrafiquants et les jihadistes.
“Pour bâtir le Mali de notre rêve, la rupture radicale avec les mauvaises pratiques de gouvernance qui ont conduit notre pays à ce chaos est la seule voie”, a indiqué, Konimba Sidibé. Ce Mali de notre rêve, selon le président du Modec, est le Mali de l’unité nationale retrouvée dans la paix et la concorde, où la sécurité des personnes et leurs biens sera assurée sur l’ensemble du territoire, un pays où le respect des droits de l’Homme, de l’égalité de droit et de chance d’accès aux services de bases (éducation, santé, justice, emploi) sera une réalité.
Un Mali nouveau se fera avec des dirigeants exemplaires à forte légitimité et, où  “la tolérance zéro” sera de rigueur en matière de corruption dans la gestion des affaires publiques, a-t-il ajouté. “Ce Mali de notre rêve ne verra le jour qu’aux prix d’un changement de leadership et de pratiques de la gestion des affaires publiques”, a poursuivi M. Sidibé.
Il a averti que le Modec ne sera pas seulement le 150e parti au Mali, mais un parti de type nouveau qui entend rénover la mentalité politique dans notre pays.
Ousmane Daou

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