A l’ouverture du 1er congrès ordinaire du parti qu’il dirige, le Mouvement pour un destin commun (MODEC), le samedi 31 mai au Palais de la Culture, l’ancien député de Dioïla, n’a pas tourné autour du pot pour fare son analyse de la situation du pays sous la direction d’Ibrahim Boubacar Kéita.
Le président du MODEC a, d’entrée de jeu, rappelé qu’il y a juste un an que le parti a été créé dans le contexte de crise sans précédent que traverse le Mali depuis 2012. Cette crise, dira-t-il, continue à causer d’énormes souffrances au peuple malien et la désolation dans le pays. ” Récemment encore les criminels du MNLA et leurs alliés jihadistes se sont opposés à la visite du Premier ministre Moussa Mara en prenant les armes contre notre peuple. Ils ont froidement assassiné des représentants de l’Etat, tué et blessé de nombreux militaires et civils “, a-t-il dénoncé.
Le leader du MODEC a souligné qu’il est nécessaire de faire le point de l’évolution de la situation dans notre pays et des activités du parti au terme de cette première année d’existence à travers l’organisation de ce premier congrès ordinaire. Au cours de cette période, a rappelé Konimba Sidibé, le peuple malien a placé un immense espoir en Ibrahim Boubacar Kéita en le plébiscitant comme président de la République pour un règlement rapide de cette crise. “Le MODEC s’est fortement engagé à ses côtés au deuxième tour de l’élection présidentielle et a continué à soutenir son action depuis.
Nous souhaitons vivement sa réussite car son échec dans le contexte actuel plongera davantage le Mali dans la crise sécuritaire, politique et institutionnelle “, a-t-il ajouté. Et Konimba Sidibé de promettre qu’au cours de ces assises, les délégués vont ” examiner sans complaisance ” l’évolution de la situation du pays après les huit premiers mois de gouvernance IBK, dans le souci d’accroître ses chances de réussite.
“De plus en plus, le peuple exprime clairement son impatience par rapport à une rupture claire et indiscutable avec les pratiques de mauvaise gouvernance (le népotisme, la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques de manière générale) et à un règlement rapide de la crise “.
Signalons que plusieurs leaders et représentants de partis invités ont pris part à l’ouverture de ce congrès et certains ont pris la parole pour exprimer leur encouragement aux militants du MODEC. Il s’agit, entre autres, de Modibo Sidibé des FARE, Chèickné Labass Haïdara de l’URD, Modibo Sangaré de l’UNPR, Boubacar Diarra du CNID, Madani Tall de l’ADM.
Bruno D SEGBEDJI
en parlent de népotisme tout le monde sait qui a nommé sa famille au pouvoir!
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