Konimba Sidibé, candidat du Mouvement destin commun

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Konimba Sidibé, du Mouvement pour un destin commun (Modec).
Konimba Sidibé, du Mouvement pour un destin commun (Modec).

Konimba Sidibé, 57 ans, est le candidat du Mouvement destin commun (Modec), parti qu’il a créé après avoir rompu avec le Parti pour la renaissance nationale (Parena), en avril 2013. « Nous devons faire la politique autrement et exercer le pouvoir politique autrement », a-t-il indiqué.

 

Konimba Sidibé est né le 18 octobre 1956 à N’Djiballa, dans le cercle de Dioïla, à environ 150 km au sud-est de Bamako. Après avoir passé son baccalauréat, il bénéficie d’une bourse pour aller étudier en France où il obtient un doctorat en économie. C’est là qu’il a milité au sein de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) ou encore de l’Association des étudiants et stagiaires maliens en France (AESMF).

 

De retour au Mali, en 1985, il continue de s’opposer au régime, en place, du président Moussa Traoré. Après le renversement de ce dernier, en 1991, on lui confia le ministère chargé du Contrôle général de l’Etat ayant pour objectif l’assainissement de la gestion des affaires publiques.

 

Plus tard, en 1995, il fonde le Parena, après avoir adhéré au Comité national d’initiative démocratique (CNID). En 2007, il a été élu à l’Assemblée nationale pour le compte de la circonscription du Cercle de Dioïla.

 

« Mener la politique autrement »

 

En avril 2013, Konimba Sidibé quitte le Parena pour créer un autre parti : le Mouvement destin commun (Modec). Il annonce également qu’il est candidat à la présidentielle de juillet. Il indique alors que « la naissance de ce parti est la volonté d’hommes et de femmes qui entendent mener la politique autrement afin de favoriser l’accès au pouvoir d’hommes et de femmes intègres, compétents, attachés à l’idéal de justice sociale ».

 

Il précise également qu’il est candidat parce qu’il estime qu’il faut qu’il passe le cap de dénonciateur. « On ne saurait se limiter à la dénonciation, il faut pouvoir aller au delà », souligne-t-il.

 

 

Par Ursula Soares/RFI

 

 

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