Un an après sa création, le Mouvement pour un destin commun (Modec) a tenu son premier congrès ce samedi 31 mai, au Palais de la Culture. A cette occasion, son président, Konimba Sidibé, a fait le point de l’évolution de la situation de notre pays.
Le renouvellement des instances et l’évaluation des activités du parti étaient les points saillants de l’ordre du jour. A cet effet, les cadres et militants du Modec, de tous les horizons ont convergé au Palais de la culture afin de consolider les acquis du parti.
Ce fut une occasion pour Konimba Sidibé d’aborder des sujets d’intérêt national. Notamment la crise du Nord. Pour lui, malgré le plébiscite du Président IBK pour mettre fin aux désastres causés par le Mnla et alliés, la crise perdure. Avant de déplorer les incidents survenus à Kidal le samedi 17 mai dernier. Partant, il a interpellé IBK a qui il a réitéré son soutien, afin qu’il s’investisse davantage pour trouver une solution à cette équation. «De plus en plus, le peuple exprime clairement son impatience par rapport à une rupture claire et indiscutable avec les pratiques de mauvaise gouvernance et le règlement rapide de la crise», déclarera-t-il. Selon lui, l’échec d’IBK dans le contexte actuel plongera davantage le Mali dans la crise sécuritaire, politique et institutionnelle.
Il a salué les militants du Modec pour le travail abattu dans le cadre de l’implantation du parti tout en les encourageant à aller encore plus loin pour faire du Modec un parti qui fera émerger un nouveau leadership national composé d’hommes et de femmes intègres, profondément attachés à l’idéal de justice sociale.
Ont pris part à ce congrès plusieurs partis amis. Notamment, le RPM, l’URD, les Fare, Cnid, Unpr et Mplus- Ramata. Les représentants de ces partis ont tour à tour salué la rigueur et la compétence de Konimba Sidibé dans la gestion des affaires publiques.
Oumar KONATE