Konimba Sidibé, 3ème vice-président du Parti du bélier blanc : «Tant que le Parena existera, j’y resterai»

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Au cours de la semaine écoulée, des informations persistantes faisaient état de la création éminente d’un parti politique par l’Honorable Konimba Sidibé, 3ème vice – président du Parena. On laissait entendre que le torchon brûlait entre le député de Dïoila et le président de son parti, Tiébilé Dramé, suite à l’échec de la fusion entre l’ADEMA- PASJ et le PARENA.

Le premier était catégoriquement opposé  à ce projet mort-né, tandis que le second s’y était engagé vigoureusement. Après un flop magistral orchestré par des caïds du parti de l’Abeille, le PARENA s’était fait humilier et Konimba Sidibé, qui n’avait pas participé aux pourparlers, s’était vite démarqué du parti. Dans la foulée, des proches de lui avaient lancé un mouvement politique, dénommé «Association Finyè Douman » (AFD), dirigé par le Dr Fodé Moussa Sidibé.

Ce sont des membres de cette organisation politique qui nous ont confié que, bientôt, ils lanceraient leur parti, avec comme Président Konimba Sidibé.

Joint par téléphone, ce dernier a démenti, en ces termes: «tant que le PARENA existera, j’y resterai. Je suis l’un des membres fondateurs du parti et je ne l’abandonnerai pour personne. Il y a eu des débats en notre sein. Ils sont terminés. Le parti demeure et nous continuons à travailler pour un PARENA plus fort et plus solidaire ».

Voilà qui est clair. Konimba Sidibé ne quitte pas, pour l’instant, le parti de Tiébilé Dramé. Mais il semble que celui-ci n’ait pas renoncé à toute idée de fusion avec le parti d’Alpha Oumar Konaré, son beau-père. Les discussions sont momentanément interrompues, nous a-t-on dit. Elles reprendront sous peu, assure-t-on dans les milieux ADEMA et PARENA. Dans cette éventuelle optique, il n’est donc pas exclu que Konimba Sidibé, en homme de conviction, revienne à la charge, pour défendre ses idées. Ce qui pourrait conduire à une division du parti, voire à la création d’une nouvelle formation politique par l’ancien ministre de Zoumana Sacko, sous la Transition.

Affaire assurément à suivre

Chahana Takiou 

 

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