Karim Keïta, président de la commission défense, sécurité et protection civile de l’assemblée nationale : Népotisme à ciel ouvert !

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Honorable Karim Keita, Député de la Commune II
Honorable Karim Keita, Député de la Commune II, nouveau Président de la commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile

Les députés ont finalisé, le mercredi dernier, la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale. Et le poste stratégique de président de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile est revenu au fils du président IBK au détriment d’un Général de la police, Niamé Keïta. N’est-ce pas là le signe patent d’un népotisme qui s’installe au sommet de l’Etat.

 

 

Que s’est-il passé au Rassemblement pour le Mali (RPM) qui a, contre toute attente, désigné l’inexpérimenté Karim Keïta, à la tête de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile ? Là où on avait un Général de la police et membre du même parti en la personne de Niamé Keïta. Il y a lieu de s’interroger (encore) si les postes s’acquièrent dans notre pays en fonction des compétences  ou en raison de nos degrés de rapprochement avec le Président de la République, sa famille et ses amis.

 

 

 

Pendant la campagne électorale et à la veille de son élection, le président de la République avait affirmé qu’il n’y aura pas de partage de gâteau. Les Maliens n’avaient pratiquement rien compris. Le gâteau appartenait… à la famille.

 

 

Entre Karim Keïta et Niamé Keïta (ils ne sont pas de la même famille), il ne pouvait y avoir match, surtout quand il s’agit des questions de Sécurité, de défense… Mais ni l’expérience, ni le parcours professionnel, encore moins les compétences du Général n’ont pas pesé lourd face au fils du président Keïta. La commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile est attribuée à Karim Keïta, le fils du président d’IBK, dont on doute fort de la capacité à pouvoir gérer la dite commission. Mais ce qui intrigue l’opinion, ce sont les raisons qui motivent ce choix. Car le fils du président n’a aucune expérience dans ce domaine, encore moins le bagage nécessaire pour conduire une telle mission.

 

 

 

Alors, les interrogations fussent de partout. Qu’est-ce que Karim a derrière la tête en écartant Niamé Keïta de la présidence de commission défense de l’Assemblée nationale ? Est-ce une façon pour lui et sa famille d’avoir un œil sur tout ce qui touche l’armée et la sécurité ? De toute évidence, Karim a des ambitions. Et il ne les cache plus.

 

 

Autre question, quel mérite a le fils du président pour avoir une telle ascension dans la vie politique nationale en 5 « petits » mois de règne de son père? Son parcours politique est sans trace. Sa carrière professionnelle est loin d’être une référence. Alors, sans être le fils d’IBK, Karim ne peut prétendre au poste de président de la commission de défense. Les élus du RPM et leurs alliés ont pourtant cautionné cette mascarade.

 

 

 

Quant à Niamé Keïta, il est resté digne, en refusant de cautionner une telle humiliation. Il a préféré s’inscrire dans une autre commission (les Affaires étrangères), laissant le soin au fils du président IBK d’aller au bout de sa logique, comme certains de ses prédécesseurs (député et fils de président).   Qui ne se souvient pas de l’épisode de la prise de pouvoir au Togo par le fils du défunt président Eyadema. Celui-ci, député à l’époque, a empêché le président de l’Assemblée nationale de son pays d’assumer l’intérim du pouvoir après le décès de Eyadema père. La suite est connue.

 

 

On est très loin de ce scenario, mais les agissements du fils d’IBK commencent à inquiéter même au sein de son parti. Dans le gouvernement, à la présidence de la République et à l’Assemblée nationale, il a paradoxalement réussi à s’imposer et à imposer ses choix, contre le plus souvent la volonté de certains barons du RPM.

 

 

On annonce déjà sa prochaine bataille, imposer sa femme à la mairie de la commune II. Jusqu’où s’arrêtera cette boulimie du pouvoir ? Pourquoi cet accaparement à grande vitesse de tous les rouages de l’appareil d’Etat et parlementaire ? Les Maliens ont du mal à trouver eux-mêmes des réponses. Ils sont abasourdis !

 

 

Idrissa Maïga

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22 COMMENTAIRES

  1. 1) UNE CHOSE EST SURE : Ce n’est pas IBK président qui a nommé KARIM comme député car cela est IMPOSSIBLE : Poste élective et il est élu par la population de la commune II (c’est leur droit absolu). 😉 💡 ❗
    2) UNE AUTRE CHOSE EST SURE : Ce sont les AUTRES députés qui élissent les MEMBRES des bureaux de l’Assemblée et non son BEAU PERE SIDIBE ! 😉 💡 ❗
    3) Attendez donc le JOUR de sa NOMINATION pour vous PLAINDRE NON ❓ 😆 😆

  2. le PRESIDENT IBK est le PRESIDENT qu’IL FAUT AUX Maliens car c’est un President qui sait ce qu’il veut. de grace laissez le travailler et tous les Maliens recolteront les fruits de leur patience. sinon nous ne seront pas a l’abri d’un coup d’etat de la part des brigands de l’espece de ahmadou aya sanago.

  3. 😉 Karim Keita et son PERE n’y sont pour rien…le NEGRE Malien aime etre avec le pouvoir, en elissant KK les deputes se font prochent de son PERE, la strategie est comme dans les familles maliennes de Bamako, “faire monter sur la branche haute et en souriant commencer a scier le tronc… 😆
    IBK N’Y EST POUR RIEN

  4. Maliennes et Maliens,
    Ne nous asseyons pas devant ce drame. IBK a oublié le peuple qui l’a élu. Il pense à l’enrichissement personnel et celle de sa famille.
    Du jamais vue

    • IBK n’y ait pour rien c’est les Maliens qui ont voté pour lui.
      Nous avons vu pas plus qu’hier que le chérif de Nioro a intervenu auprès du père pour que le fils commun soit candidat. A Karim de comprendre que le jour où …il n’y aura personne pour le soutenir, a lui de travailler en vrai fils de tous ses pères et de rendre le tablier propre le jour final.

  5. IBK est une vraie pourriture…. maudit soit le jour il est venu au pouvoir et avec lui toute sa famille…Comment peut cautionner de telles situations…?

    C’est la déception totale….

  6. Les Maliens ont du mal à trouver eux-mêmes des réponses. Ils sont abasourdis !

    hey monsieur ! il parait que les maliens ont voté pour ce régime familial et même plébiscité son chef de file…, eh bien ils n’ont alors eu que ce qu’ils méritent. maintenant, il faut attendre cinq autres années en réfléchissant bien tout en subissant et acceptant les coups, même les plus bas…
    😀

  7. De toute façon vous n’aimez personne et votre méchanceté vous détruira un jour. Je n’ai vu personne qu’on apprécie dans ce pays si ce n’est soi même. Ah le pays des aigris, des envieux et des méchants!!!! Comment vouloir que Dieu ait pitié de nous, malgré nos nombreuses et hypocrites prières. Cette méchanceté on la retrouve même au Haut Conseil Islamique. Quel malheur! Il faut haïr les gens parce qu’ils réussissent. Quelle philosophie macabre! Il faut médire des gens parce qu’ils sont heureux quelle foi défaillante! Ressaisissons nous, il est temps!

    • C’est quoi la réussite pour toi ?

      Piller les ressources d’un pays par un système organisé de népotisme qui permet à une famille de se faire prendre en charge de long en large et de fond en comble par le contribuable malien ?

      Et dénoncer ce vol qualifié serait de la méchanceté?

      Mais on est où là?

      • Elle a parfaitement raison quand elle dit que nous sommes dans le pays des envieux et jaloux, c’est le trait de caractère primordial chez le nègre… Un député sur 147 ne peut pas avoir d’impact négatif sur toute la marche du pays et les colporteurs de rumeurs n’ont qu’à saisir le procureur au lieu de nous casser les oreilles avec des histoires d’enrichissement illicite qu’ils sont les seuls à connaitre.

  8. Messieurs ayons du respect pour le Mali et pour les Maliens.Si democratie veut dire jeter de l’huile tous les jours sur le feu nous allons pas nous en sortirArrêtons de tous voir en mal qoique les critiques soient souvent constructifs.Je n’ai rien contre le Général en qui j’ai beaucoup d’estime et de respect mais à ce que je sache de 1980 à nos jours aucun deputé n’a été élu parce qu’il est répresentatif d’une valeur ou d’une cause.L’experience s’acquiert dans l’exercice et aucun choix ne serait à l’abri des critiques.Dans les plus grandes democraties les familles sont là et connues de tout le monde mais l’important c’est l’éfficacité recherchée.Le jour ou nous accepterons d’être des acteurs(de la valeur ajoutée) et non des sujets(des simples spectateurs ) de la gestion de notre bien commun, notre préoccupation ne sera plus le choix des hommes mais les actes qu’ils ont posés en notre nom.

  9. L’exclusion est nefaste pour la societe,Karim est Malien comme nous tous donc il n y a aucune loi qui l’interdit d’etre president de la commission defense de l’AN.Il est jeune ,cela est vrai mais ne peut aucunement etre un obstacle pour lui car personne n’est nee avec l’experience mais sa s’apprend.

    • DOUBOUDBA. je comprends que vous etes pro IBK, mais franchement ce nepotisme n’aide personne, y compris IBK lui-meme. cessons de nous comporter en moutons et denoncons quand cela devient necessaire ou sinon taisons nous. IBK est entrain de fragiliser l’Etat qu’il veut renforcer. Où commence l’Etat et où s’arrete la famille keita ? ….Le Mali n’est pas sorti de la guerre et on donne une commission aussi strategique à un parvenu pour qu’il se fasse la main parce qu’il est fils de president et vous trouvez cela normal? Franchement, votre amour pour ce pays n’est pas sincère…

      • Mon frere mon amour pour ce pays est sincere et DIEU seul sait comment j’aime le Mali , ma patrie.Je suis contre l’exclusion,penses-tu que etre un KEITA doit un obstacle pour ce jeune?Il est Malien comme nous tous.Et puis ce poste de president de la commission defense n’est pas plus strategique que le poste de ministre de la defense ou le poste de chef d’etat major general des armees,Karim ne fera pas chemin seul ,bien sure qu’il y aura de bonnes volontes pour l’aider dans sa mission,il est jeune il s’aura ecouter les vieux et s’en sortira inchaallah.

    • doudouba sans son pere cet avorton n,est rien et ne sra rien on se connait au mali ..le culte de la personalite a prit le dessus sur la realite …tout ces fafanrons ont vote pour karim pour avoire les petites faveurs du pere…si karim avait fait la politique avant on pouvait comprendre ……il doit tout a son pere presidente ,,,,tu seras mange a la sauce senegalaise….honte a la democratie malienne…ma famille et mês proches d,abord….

  10. c’est comme ça, c’est bien fait pour les maliens Mr le Président ou sa majesté le roi du mande, si le roi nomme le prince pour la défense c’est bien il est dans son rôle

  11. Ha! Ha! Grand bien à vous. Nous savons dépuis Jean de la fontaine que les gens auront toujours à redire sur le comportement d’autres gens. Le journaliste au lieu de nous informer se pose lui même des questions. Où est le serieux?

  12. gare gare au president ibk de faire de telle eurreurs laisser la femme de karim keita se presenter au communale.les maliens t’observent mon president et aujourd’huit ils commencent à douter de tes actes.tu donnes beaucoup de temps a ta famille qu’au peuple.si tu regardes les conditions dans lequelles tu es venus tu doit donc appartenir a tout le monde et non a quelque individus.laisse ta femmille tu sais que tout le mali est avec toi et il y’a beaucoup de cadres competants.les membres de ta familles peuvent bien travaillé dans le gouvernement sans se faire afficher.nous envions tous nelson mandela c’est a travers ses actes qu’il a posé.

  13. IBK qu’on trop bien les Maliens, pour lui comme dit le proverbe :
    LE CHIEN ABOIENT LA CARAVANE PASSE

  14. DIONCOUNDA, IBK, HCEICK MODIBO DIARRA DOIVENT ÊTRE ENTENDUS PAR LE JUGE KAREMBE SI IL VEUT AVOIR UN PROCHES HISTORIQUE. POUR CAUSE APRÈS L’ASSASSINAT DES BÉRETS ROUGES CHEICK MODIBO AVAIT DIT A LA TÉLÉVISION MALIENNE EN BAMBARA CECI EN CES TERMES : ” AN SERA DJOUGOULA” QUI SIGNIFIE EN FRANÇAIS NOUS AVONS VAINCUS LES ENNEMIS. QUANT A IBK, IL A PLACE KARIM A LA COMMISSION DÉFENSE POUR FAIRE DISPARAITRE TOUTES LES PREUVES DE SA COMPLICITÉ DE ” HAUTE TRAHISON” ET SA PARTICIPATION AU PUTSCH DU 22 MARS AUPRÈS DE SANOGO ET AUTRES. QUANT DIONCOUNDA, IL A LAISSE FAIRE SANS RIEN DIRE POUR SAUVEGARDER SON POUVOIR.
    JE VOUS ASSURE DES PREUVES EXISTENT POUR TOUS CE QUI A ÉTÉ DIT ICI. ALORS, SI LE DOSSIER N’EST PAS BIEN TRAITE, LE TRANSFÉRÉ A LA CPI. ON VERRA LES INCULPES CITERONT COMME LEURS COMPLICES IBK.

    • Tout a fait d’accord avec vous. Mais je rajouterai un plus, Karim occupe ce poste aussi c’est pour bien bouffer l’argent que les pauvres maliens (de l’exterieur et de l’interieur) ont donnés pour aider dans l’effort de guerre. Sachez que dans les cinq années a venir tout soutient ou don en faveur du mali se fera dans le domaine militaire. Donc il y a beaucoup d’argent en jeux.

  15. La monarchie constitutionnelle ou pourquoi les leçons de la crise n’ont pas été tirées au Mali

    “On ne me trimbalera pas” le ton a été donné en début d’octobre 2013, un mois seulement après sa prise de fonction à la tête de l’État malien.
    IBK, le nouveau président élu du pays, ne compte pas tergiverser avec “son” pouvoir.

    C’est de bonne guerre car après l’effondrement de l’État en 2012 et dans son sillage la tombée des régions nord du pays aux mains des coalisés islamo-narco-indépendantistes, le peuple malien sorti massivement pour les élections présidentielles de juillet et août 2013, voulait avant tout une personnalité forte pour présider aux destinées d’un pays malade de ses travers.

    Justement le jour même de l’investiture internationale d’IBK à Bamako, le 19 septembre 2013, un livre collectif publié aux éditions Vendémiaire et intitulé “la tragédie malienne” s’interrogeait déjà sur «comment s’est effondré un pays qui a longtemps été présenté comme un exemple réussi des transitions démocratiques ».

    Cette légitime question est encore d’actualité car à voir de près la gestion du pouvoir du nouveau régime par rapport au passé récent du pays on a encore du mal à comprendre les choix politiques en cours eu égard aux défis énormes qui se dressent devant le pays.

    La gestion de la question du nord aussi centrale et cruciale que cela peut être, elle est pourtant dangereusement en train de prendre le dessus sur la reconstruction saine d’un État aux reins fragiles.

    Rappelons que c’est cette fragilité de l’État qui a permis à ATT de gérer, presque seul, le dossier de l’irrédentisme touareg à travers des choix politiques non sérieusement débattus à l’échelle nationale et qui ont fini par être inopportuns et malavisés par la suite.

    Oui après c’est tellement facile de parler de la Libye et de l’Aqmi mais les fondamentaux de la faillite de l’État résident dans la doctrine ATT de “l’armée de nos besoins plutôt que l’armée de nos habitudes”.

    En clair, ATT, dans ses accords de paix successifs, privilégiait le désengagement de l’État dans une région où les menaces sécuritaires s’agrandissaient sans avoir la certitude que les alternatifs qu’il mettait sur place, répondaient aux défis de l’heure.

    L’architecture du dialogue politique national et les logiciels de la cohésion sociale du pays étaient incompatibles à une construction nationale en proie à des menaces permanentes sur la sécurité et la stabilité du pays.

    Mais pourtant ATT comme Alpha croyaient profondément aux vertus du dialogue inadapté qui proliférait avec les groupes armés du nord, Alger par ci, Libye par la.

    Pourtant leur vision du problème sécuritaire du pays était du coup la vision de toutes les autres institutions du pays (qui s’effaçaient volontairement) sans réelle possibilité de débat pour approfondir les choix stratégiques de la construction nationale sécurisée.

    Le jeu politique national à travers les partis politiques et associations politiques n’a pas fonctionné au plus haut niveau de l’État de manière sincère et régulier au service de la nation.

    La société civile s’est contentée d’être un décors inodore et incolore de suivisme et de caution politique alors que les institutions judiciaires ont scandaleusement ignoré le droit et leur rôle primordial dans l’application de la loi dans toute la conduite des affaires publiques au Mali.

    Voilà pourquoi on a échoué à mettre sur place une armée digne de ce nom parce qu’on avait plus de gardes-fous pour parer aux dérives de la gouvernance chez nous.

    Et Dieu seul sait comment avec la corruption, le népotisme, l’affairisme et les trafics d’influence en tout genre enfantaient ce mal gouvernance chez nous.

    Le même raisonnement vaut pour l’école et une économie nationale forte et saine.

    Ce qui nous a valu le qualificatif de “démocratie de façade” avec son corollaire de pauvreté voire de misère noire, malgré des textes innovants en matière démocratique.

    Je vous rappelle que le Mali avait la limitation constitutionnelle des mandats présidentiels à deux et le quinquennat avant la France et le Sénégal.

    Maintenant où en sommes- nous?

    Nous semblons reprendre les mêmes et recommencer comme si rien était malheureusement.

    L’une des institutions clé de la démocratie est l’assemblée nationale.
    Elle doit être l’antre du débat et de la contradiction qui a beaucoup manqué au Mali avant l’effondrement de son État en 2012.

    Aujourd’hui c’est un beau père du fils du président IBK qui y préside et c’est ce fils même qui préside la commission de défense et de sécurité de cette même assemblée nationale.

    Il se trouve que ce fils n’a aucune compétence avérée dans les questions sécuritaires à l’heure de la restructuration de l’armée et de la redéfinition de la stratégie nationale de défense et de sécurité du pays.

    Alors pourquoi ce choix?

    Et comment cela peut-il arrivé avec une facilité déconcertante dans un pays qui a touché le fond à cause de ses choix malencontreux en matière sécuritaire?

    Le RPM, le parti présidentiel majoritaire à l’assemblée avec 66 députés sur 147, est soit scandaleusement vide de cadres valables soit de vision claire dans sa ligne hiérarchique et managériale pour ne pas avoir assez de visibilité dans la conduite des affaires publiques au Mali.

    Du coup la présidence de la république et l’assemblée Nationale du pays deviennent la chasse gardée d’IBK et de sa famille.

    Si le RPM et ses cadres peuvent s’effacer aussi facilement devant les désidératas d’une famille qui ne cache pas son admiration pour les rois manding, alors comment pourraient-ils s’ériger contre d’éventuels choix inopportuns et malavisés d’un gouvernement truffés des membres de cette même famille?

    Et ce n’est pas tout, car cette famille IBK est aussi très présente dans les postes de conseillers surtout à Koulouba.

    Nous sommes donc en présence d’une véritable phagocytose constitutionnelle de l’État malien par une famille sous le fallacieux prétexte qu’ils sont élus.

    Non, personne n’est élu pour une préférence familiale dans notre gouvernement et dans nos institutions.

    Ce n’est pas vrai.

    Et tout ce qui ont vu la passivité de la cour suprême et de la cour constitutionnelle (d’abord devant les putschistes de Kati puis lors des inscriptions des rebelles, normalement devant répondre de graves crimes, sur les listes électorales du RPM) ont compris qu’elles ne pourront ni jouer le rôle de troisième pouvoir ni assurer la justice sociale au Mali.

    Ce sont des trompes-l’œil budgétivore qui participent plus à la déliquescence de l’État qu’à sa construction réelle et viable.

    Les leçons du passé ne sont donc pas tirées et nous avons pris les mêmes pour recommencer de plus belle mais cette fois ci, en inaugurant avant tout le monde comment on peut, en un si court instant, transformer une démocratie en une monarchie constitutionnelle.

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