Kalifa Sanogo, Maire de Sikasso : L’atout maître du retour de l’ADEMA au pouvoir

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Très déçus de la gestion actuelle du Mali, les Maliens désirent ardemment une rupture totale dans la Gouvernance de leur pays à partir de la présidentielle 2018. Ce qui nécessite l’émergence dans l’arène politique d’un Homme neuf, au fait des réalités du pays. Pas un magicien, mais un vrai leader, un Homme d’Etat capable de reprendre avec rigueur les rênes du pays pour le remettre au travail. Un Homme à cheval sur des valeurs et sur des convictions comme la transparence, la probité intellectuelle et morale et cultivant à souhait l’excellence et le mérite.

Sur la scène politique malienne actuelle, Kalifa Sanogo est l’un des rares acteurs à incarner toutes les valeurs requises. Plébiscité Maire de la capitale du Kénédougou, en novembre 2016, Kalifa a le profil du métier : présidentiable ! C’est le pont idéal entre  la vieille garde de la classe politique malienne poussée  vers la sortie et la nouvelle génération qui piaffe d’impatience de prendre la Direction du pays. Et Kalifa est l’Homme idéal pour une meilleure transition entre les deux générations.

Et, au moment où la question d’aligner ou non un candidat en 2018 agite La Ruche, malgré la résolution très claire et explicite de la dernière conférence nationale, tenue le 25 mars 2017, qui «invite le Comité exécutif à engager dans les meilleurs délais le processus du choix du candidat du parti à l’élection présidentielle de 2018 », il apparaît comme l’un des meilleurs sinon le meilleur atout de l’ADEMA pour reconquérir Koulouba. Si d’autres profils sont cités, il faut dire que leur personnalité fait moins l’unanimité.

Réputé intègre, compétent et gros travailleur, Kalifa Sanogo s’est toujours illustré comme un Gestionnaire efficace à tous les postes de responsabilités qu’il a occupé pendant sa brillante carrière professionnelle au Mali, en Afrique et dans le reste du monde.

La preuve, il  l’a donné à la République entière en sortant la Compagnie Malienne du Développement des Textiles (CMDT) de la zone rouge. A son départ, en janvier 2016, il a laissé au moins 29,7 milliards de francs CFA de trésorerie nette, dont 5 milliards en dépôt à terme (DAT). Et, pourtant, quand Kalifa Sanogo y arrivait comme PDG en décembre 2013, il n’y avait que 6 petits milliards dans la  Trésorerie.

En deux ans seulement aux commandes, il a boosté la production nationale de coton par une meilleure organisation des producteurs, la modernisation des outils de production et d’égrenage. Pendant cette courte période, la CMDT a été classée pendant deux ans successifs (2014 et 2015) parmi les 500 plus grandes entreprises africaines selon Jeune Afrique Economie, et le coton a reçu le label de la meilleure qualité de coton africain à la cotation de Liverpool en mai 2015.

Si la production nationale d’or blanc doit atteindre 800.000 tonnes d’ici à 2018 au Mali, c’est grâce surtout aux résultats de la politique volontariste mise en place par Kalifa Sanogo, un Homme de devoir qui a pris la direction de ce géant agricole riche de vingt ans de riches expériences accumulées au sein du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), précédée de plus de dix ans dans la haute administration du développement rural (du poste de Directeur Général de l’Institut polytechnique rural de Katibougou IPR à celui de Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture) ; et ce ne sont pas MM Abdoulaye Idrissa Maïga (actuel Premier Ministre du Mali), Dr Bocary Tréta (ancien Ministre et actuel Président du RPM), Moussa Alassane Diallo (actuel PDG de la BNDA), Ousmane Amion Guindo (ancien PDG de la CMDT), Kassoum Denon (ancien PDG de l’Office du Niger et ancien Ministre), Mamadou Satigui Diakité (Président du Haut Conseil des Collectivités) et Amadou Abdoulaye Diallo (ancien Ministre) qui diront le contraire ; eux qui ont été ses Etudiants à l’IPR.

Donc, c’est à ce titre qu’il a réussi à impulser à la CMDT une nouvelle dynamique en augmentant de 5% le salaire de tous les travailleurs de la compagnie. Et il a rassuré aux cotonculteurs qu’ils seront dorénavant payés dans des délais raisonnables. C’est avec lui que le nombre des exploitants de la CMDT bondit aussitôt de 10 %.

Avec une production de 548.000 tonnes (+ 25 % sur un an), le bilan de la campagne 2014-2015 a été une réussite permettant ainsi à la CMDT de verser 250 milliards de francs CFA (381 millions d’euros) aux cotonculteurs.

Après des longues années de boycott, beaucoup de paysans investissent aujourd’hui dans l’or blanc ; car, ils sont assurés non seulement d’entrer dans leurs frais, mais aussi de réaliser des bénéfices conséquents.

Une relance qui profite aussi aux céréales sèches (maïs, mil, sorgho, riz) dont la production est également en hausse dans la zone CMDT.

De l’Hôtel de ville de Sikasso au Palais de Koulouba ?

«Maire de l’une des plus grandes villes du Mali, il a l’emplis nécessaire pour porter haut le flambeau du parti de l’Abeille», commentait récemment un confrère à propos de ce grand patriote bâtisseur.

En fait, Sikasso est la 2e plus grande ville du Mali, après Bamako, la capitale.

Toujours le triomphe modeste, Kalifa ne recule jamais face à un défi. Surtout s’il s’agit de se battre pour sa chère patrie. Briguer l’investiture de la Ruche (ADEMA-PASJ) et, en cas de victoire aux primaires, prendre le départ de la Présidentielle de 2018 sous les couleurs Rouge-Blanc du parti de l’abeille est un formidable challenge qui ne lui fait pas peur.

Homme de consensus, il n’acceptera, cependant, jamais que cette candidature soit la cause d’une nouvelle  déchirure au sein la famille politique de la ruche comme a été déploré lors de précédents primaires et campagnes électorales mal gérées de 2002 à 2013. Car, faut-il le rappeler, il est membre fondateur de ce parti et tient à sa survie. La lucidité commande que l’ADEMA ait un candidat de la trempe de Kalifa Sanogo pour espérer une victoire à la présidentielle de 2018. Car, l’essentiel pour lui ce n’est pas le pouvoir pour le pouvoir, chose que les Sikassois peuvent témoigner, mais, le plus important pour lui, est  sa contribution à faire bouger les choses, là où on se trouve, en faveur de tous. Donc, dans l’intérêt supérieur de la patrie. Il s’est forgé un parcours exceptionnel sans jamais forcer le destin.

Et, si jamais le choix se portait sur lui, l’ADEMA-PASJ y a tout intérêt, il ne manquera pas de cartes pour rivaliser et pourquoi pas l’emporter si le scrutin se déroule dans la transparence requise et dans le strict respect de la loi électorale.

Et si le choix de l’ADEMA se porte sur lui pour briguer la présidence de la République, il ne sera pas en terrain inconnu puisqu’il a déjà été membre des équipes de campagne des candidats Alpha Oumar Konaré (1992) et Ibrahim Boubacar Kéita (2013).

Maire de la Commune urbaine de Sikasso (depuis novembre 2016) et Président pour le Cercle de Sikasso (43 communes) de l’Association des municipalités du Mali (AMM), Kalifa Sanogo doit naturellement avoir une audience appréciable auprès des membres du Comité Exécutif de l’ADEMA. Et, cela, parce qu’entre autres considérations objectives Sikasso est la plus grande Circonscription électorale du Mali. Et Kalifa a formé la majeure partie des cadres supérieurs et moyens du développement rural et qui sont un peu partout dans le pays.

Les populations et les autorités de la Commune rurale du Kapolondougou (Nkourala, Sikasso) viennent d’ailleurs de baptiser, il y a quelques jours seulement, l’école de Tiagala (2e plus gros village de cette Commune) qui porte désormais le nom de « Groupe scolaire Kalifa Sanogo de Tiagala » en reconnaissance de ses efforts, pendant plus de trois décennies, pour le développement du Kapolondougou en général et de l’école en particulier.   Et de nombreux observateurs sont unanimes à dire qu’il a réellement ses chances pour la succession au Président IBK en 2018. Ne serait-ce que pour ses nombreuses années de dignes et loyaux services rendus à la nation. Et aussi pour ses compétences et ses capacités avérées d’Homme de rupture, capable de combler les attentes du Peuple malien, comme il a réussi à redonner espoir aux producteurs de coton.

Mohamed Dagnoko

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Kalifa et son parcours

La grande expérience accumulée tout au long de sa carrière et sa facilité à mobiliser les partenaires grâce à son fabuleux carnet d’adresses sont des atouts non négligeables dans le choix du candidat de l’ADEMA pour la course présidentielle de 2018.

Candidat de la coalition Kalfa 2018
Kalfa Sanogo

Né le 8 mars 1949, à Sikasso, Kalifa a fréquenté l’Université de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine (ex-Yougoslavie), précisément la Faculté des Sciences forestières où il a obtenu le Diplôme d’Ingénieur des Eaux et forêts. Il a été Major de sa promotion (1968-1973) avec le prix «Voyislav Pérovitch» du meilleur Mémoire d’Etudiant 1973.

Entre 1974 et 1976, il a fréquenté la même Université pour des Etudes postuniversitaires sanctionnées par un Diplôme 3e cycle en Sciences du sol (Pédologie).

De 1974 à 1978, le jeune cadre a été cumulativement Directeur Général Adjoint de l’Institut Polytechnique Rural (IPR) de Katibougou, Chef du Département d’Enseignement et de Recherches (DER) des Sciences et Techniques Forestières et du Génie rural de l’IPR,  Chef de la Division de la Recherche forestière et Hydro-biologique de l’Institut d’Economie Rurale (IER) et Chef du Projet de recherche sur les plantations forestières Irriguées à l’Office du Niger (initiateur de la sylviculture irriguée au Mali avec plusieurs espèces d’Eucalyptus) sur financement du CRDI Canada.

Sa carrière de Grand Commis de l’Etat malien

De 1978 à 1981, Kalifa Sanogo a été Directeur Général de l’IPR de Katibougou et de l’Institut Supérieur de Pédagogie Rurale et de Recherches Appliquées (ISPRA) de Katibougou assurant la formation  3e cycle. A partir de 1981, commence sa carrière de Grand Commis dans les cabinets ministériels du Mali.

Ainsi, M. Sanogo fut Conseiller Technique puis Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Il était, notamment, le Superviseur des deux géants de l’agro-industrie du Mali, la CMDT et l’Office du Niger.

Président de la Commission d’élaboration de la stratégie alimentaire nationale; membre des Conseils d’administration de la SEPOM (Société d’Exploitation des Produits Oléagineux du Mali), de la Société Malienne d’Importation et d’Exportation  (SOMIEX), de l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM) et vice-président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de développement agricole (BNDA) ; membre du Conseil Supérieur de l’Education et de la Culture ; ce natif de Sikasso a été l’un des grands artisans de la souveraineté économique, à travers une bonne politique de production agricole et d’industrialisation, du jeune Etat indépendant.

De 1987 à 1990, l’actuel Maire de Sikasso a été Conseiller technique spécial du Directeur Général des Eaux et Forêts, chargé des questions d’orientation générale de la politique forestière du Mali ; Coordonnateur malien du Programme d’appui à la foresterie du Mali (PAFOMA), financé par la Suisse. Et, récemment, il  a assumé les responsabilités de Président Directeur Général (PDG) de la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT). Pendant les deux années passées dans ce fauteuil (2013-2015), il a permis à la CMDT d’atteindre des résultats de production de coton et de céréales ainsi que des bénéfices parmi les meilleurs de son existence.

Au niveau sous-régional et international

Au niveau sous-régional, le meilleur poulain de La Ruche pour 2018 a été Directeur adjoint du Département  de la formation  de l’Institut du Sahel, un organisme spécialisé du Comité Permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS). A ce poste (1985-1987), il a eu à superviser des projets de formation de 9 pays sahéliens (Burkina Faso, Gambie, Guinée-Bissau, Cap Vert, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad).

Il s’agit surtout de la formation en Aménagement pastoral intégré au Sahel (FAPIS) abritée par l’Ecole inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) de l’Université de Dakar (Sénégal) et Département de Formation en Protection des Végétaux  (DFPV) abrité par le Centre AGRHYMET à Niamey,  au Niger.

Sans compter que,  de 1990 à 2011, Kalifa Sanogo a occupé plusieurs postes au Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) au niveau national, sous-régional et international. Il a ainsi servi au siège de l’organisation, à New York, comme Administrateur Géographique de l’UNSO pour Djibouti, le Mali, la Mauritanie et le Soudan ; à Ouagadougou, chargé du Bureau régional de l’UNSO couvrant l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb ; au Kossovo,  comme Chef du Département  Développement Urbain, développement rural et de l’Environnement de la Région nord  (Mitrovica) au sein de la Mission d’Administration Intérimaire des Nations-Unies pour le Kosovo (UNMIK).

Avec cette riche expérience accumulée au cours d’un brillant parcours, ce leader politique atypique a été également Consultant à plusieurs reprises pour le CILSS, l’UNESCO/Bureau régional BREDA, le PNUD, les Pays-Bas,  l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), l’UNOPS (United Nations Office for Projects Services), la Banque mondiale, …

Son militantisme

Au niveau associatif, malgré ses lourdes responsabilités, Kalifa n’a jamais rompu avec ses racines. C’est ainsi qu’il est membre fondateur et actif de l’Association pour le Développement du Cercle de Sikasso (ADCS) et membre actif/fondateur de l’Association pour le développement de la région de Sikasso (ADRS). Il est aussi Président de l’Association «Wu Niré» pour la sauvegarde et la promotion de la Culture Senoufo. Il fut Premier Président d’Honneur de l’Association des Femmes Ingénieurs du Mali (AFIMA) et Président de l’Association Malienne d’Amitié avec le Danemark (AMADA).

Mais son militantisme date depuis ses années d’études ; car, Kalifa fut Secrétaire à la presse,  Secrétaire politique puis Secrétaire Général de l’Union des Etudiants et Stagiaires maliens en Yougoslavie (UESMY, 1970-1973), Coordonnateur de l’Union Générale des Scolaires maliens (UGSM), Précurseur de l’UNEEM (1972-1973).

Acteur du Mouvement démocratique malien, le Doyen a milité (1986-1991) au sein du Parti malien pour la Révolution et la Démocratie (PMRD), membre fondateur et actif du Front national démocratique et Populaire (FNDP, avec ses camarades Alpha Oumar Konaré, Professeur Ali Nouhoum Diallo, Professeur Mamadou Kassa Traoré, Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djikoroni dont il conserve encore le premier draft manuscrit de la Plateforme des forces démocratiques, Cheick Mokhtar Diarra, etc.), de l’ADEMA Association et de l’ADEMA-PASJ.

M.D

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