Sur initiative du Ministère du plan et de la prospective, le Centre International de Conférences de Bamako(C.I.CB) a servi de cadre le 23 janvier dernier à la tenue d’une importante journée de réflexion sur la prospective au Mali. Plusieurs spécialistes étaient présents pour réfléchir sur la manière dont il faut préserver notre pays des crises. Dans son discours d’ouverture, le Premier Ministre Oumar Tatam LY affirmera devant plusieurs personnalités que « le Mali est résolument engagé sur la voie de son redressement ».
La journée de réflexion sur la prospective présidée par le chef de Gouvernement malien(O.T.L) a drainé une foule de grands jours. A preuve : Présidents des Institutions de la République; les membres du Gouvernements des pays amis du Mali, les membres du Gouvernement malien, députés élus à l’Assemblée Nationale du Mali, ont pris d’assaut le Centre International de Conférences de Bamako(C.I.C.B) pour écouter les spécialistes.
L’enjeu était de taille pour le Gouvernement malien qui accorde, dès sa mise en place, une importance particulière à la gestion stratégique du développement. En effet, l’objectif n’était autre que d’étudier les problèmes liés au développement de notre pays à travers une Etude Nationale Prospective Mali 2025.C’est ce document qui a été réalisé en 1999 qui était au cœur d’une conférence la semaine dernière au cours de laquelle plusieurs personnalités sont intervenues.
Pour le Premier Ministre Oumar Tatam Ly, « … plus qu’un concept ou une méthode, la prospective est un ensemble ordonné de techniques permettant de formuler des vues raisonnées sur l’évolution future de la société et qui vise, par l’étude des divers champs de causalités, à favoriser la prise en compte de l’avenir dans les décisions du présent »,a-t-il déclaré
Après les temps des vaches maigres pour notre pays, le processus de stabilisation et de libération continue son petit bonhomme de chemin. C’est la raison pour laquelle le Premier Ministre dira : « Après une crise multiforme qui aurait pu emporter le Mali et affecter irrémédiablement toute la sous-région, le Mali est résolument engagé sur la voie de son redressement. La stabilisation entamée pendant la transition s’accélère depuis l’élection et l’investiture en Septembre 2013 du Président Ibrahim Boubacar Keïta, suite au processus électoral le plus crédible que le Mali ait jamais connu. »
Axes stratégiques
Quant au Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) pour la période 2013-2018, le Premier Ministre a traduit la vision du changement de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Pour lui, cette vision est validée par l’électorat, en un programme qui s’articule autour de six Axes stratégiques, à s’avoir : la mise en place d’institutions fortes et crédibles ; la restauration de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national ; la mise en œuvre d’une politique active de réconciliation nationale ; la reconstruction de l’école malienne ; la construction d’une économie émergente et la mise en œuvre d’une politique active de développement social.
Le P.M rend hommage à Mandela
Pour le chef du gouvernement, il ne s’agit pas de chercher de midi à quatorze heures : « la prospective en tant qu’outil permettant de construire collectivement des visions stratégiques durables est donc essentielle pour notre démarche, »a-t-il affirmé.
Les films projetés devant l’assistance ont prouvé toute la pertinence des outils et des méthodes utilisées par l’Etude Nationale Prospective (ENP) Mali 2025, selon le PM.
Une meilleure façon pour lui de conclure ; c’est de rendre un vibrant hommage à l’ancien Président Sud africain et héros de la lutte Antiapartheid Nelson MANDELA, mort le 5 décembre dernier, le Premier Ministre martèlera ainsi « une vision qui ne s’accompagne pas d’action n’est qu’un rêve. Une action qui ne découle pas d’une vision, c’est du temps perdu. Une vision suivie d’action peut changer le monde», fin de citation.
Moussa Welé DIALLO
IBK a la volonté mais il lui manque la manière.
1. On ne va pas voir un si gros investisseur potentiel comme le Qatar avec des projets de type:
“Centre de formation professionnelle en artisanat”.
“formation pour l’ortm par Al jazira”….
2 On ne reçoit pas la Directrice Générale du FMI sans vision claire de l’équilibre macroéconomique à long terme du pays en lui laissant avec des spécimens comme Jamil Bittar qui lui racontent leur vie…
ALORS TOI KASSIN QUI CRITIQUE TOUT, QU’EST-CE QUI MANQUE A IBK ET À SON GOUVERNEMENT DE COPAINS FAMILIAUX?
1. D’abord, il leur faut définir un cap, une orientation stratégique à Long terme et le décliner en plans et programmes de développement en moyens termes avec objectifs précis d’investissements ambitieux et de financement adapté.
Exemple:
-Objectif: accroître la production industrielle du Mali de 300% en en 5 ans.
– Moyens: construire 5 zones industrielles à Bamako, Ségou , Sikasso et Koulikoro
Convaincre les investisseurs étrangers et nationaux à s’y implanter avec usines ultramodernes (agroindustrie, chimie, pharmacie , électronique, génie genitique, électronique, etc).
Avec un financement : Qatari et chinois, partenariat privé-public par exemple
2. L’agencement des plans de développement et des projets d’investissements doit être assez cohérent pour permettre au pays d’atteindre simultanément des objectifs divers sans que la réalisation d’un objectif ne soit faite au détriment d’un autre.
Donc il manque à ce niveau un vrai travail de planification financière à Long terme en harmonie avec les atouts du pays (ressources naturelles, jeunesse, position géographique) et les objectifs recherchés (si objectifs il y’a).
3. Tout cela devrait être bien réfléchi et bien mûri en un document unique avant d’aller voir les grands investisseurs potentiels comme le Qatar.
CONCLUSION:
La montagne accouche toujours la souris au Mali.
Grandes annonces, petits projets, résultats minables.
Depuis 40 ans ça dure et la pauvreté continue.
N’ÊTES VOUS PAS FATIGUÉS?
Comments are closed.