Le 1e tour des élections législatives d’hier a été marqué par une très faible mobilisation des électeurs dans la plupart des centres de vote visités par nos reportages. Des électeurs ont même parlé d’un boycott sanction pour le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, dont les premières décisions concernant les rebelles, ont déçu les Maliens qui s’étaient en très grand nombre pour sa victoire.
“IBK m’a déçu »
La bonne organisation du scrutin a été saluée par les observateurs de la Cour constitutionnelle, de la Céni et les observateurs internationaux qui ont quand même déploré la très faible affluence des électeurs. En effet, l’absence d’électeurs était perceptible devant les bureaux de vote.
” Il faut reconnaître qu’il n’y a pas d’affluence devant le bureau de vote”, reconnait Hamidou Keita, président d’un bureau bamakois déserté. « Il n’y a pas de monde, les candidats n’ont pas mobilisé, mais j’espère que dans l’après-midi, il y aura plus de monde», a déclaré Oumou Sawadogo
“IBK m’a déçu. Il a fait des concessions aux rebelles touareg alors que pendant la campagne électorale pour la présidentielle, il a tenu un discours de fermeté. C’est pour ça que je ne suis pas allé voter” affirme un jeune homme cité par l’AFP.
Une élégante étudiante, Nafissatou, affirme: “Pour la présidentielle, j’ai voté IBK (Ibrahim Boubacar Keïta, élu en août), mais aujourd’hui, j’ai voté pour ses adversaires. IBK n’a pas pu régler l’affaire du Nord, je suis déçue”.
Issa, étudiant, explique lui qu’il “fallait coupler les législatives et les présidentielles. ça fait moins de dépenses financières et moins de dépense d’énergie”.
Diamou Tounkara, traite plus classiquement les hommes politiques de “menteurs, qui ne pensent qu’à eux-mêmes”. “Ils nous promettent tout, et dès qu’on vote pour eux, ils oublient leurs promesses. C’est pourquoi, moi, je ne vais pas voter et si j’étais allé voter, j’aurais voté blanc”.
Affluence presque nulle au nord
Dans la région de Kidal, fief de la rébellion où deux journalistes français ont été tués le 2 novembre, « il n’y a pas d’affluence pour le moment », a déclaré Oumar Touré, responsable local de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), « dans certains bureaux de vote, il y a même plus d’agents électoraux que d’électeurs ».
Selon une source proche du gouvernorat local, pour encourager les électeurs à aller voter, certains candidats leur ont fournis des moyens de transport.
A Gao, sur laquelle les islamistes armés ont récemment tiré plusieurs fois à l’arme lourde, les opérations de vote se sont déroulées également calmement et sans enthousiasme. « Pour le moment, c’est timide, mais généralement, les femmes vont au marché avant de venir voter, donc on espère que dans l’après-midi, les électeurs vont venir », a déclaré Ousmane Guindo, de la Coordination des jeunes de Gao.
Même son de cloche à Tombouctou, où la dernière attaque jihadiste meurtrière remonte au 28 septembre: « le vote a été calme, c’est le plus important, mais il n’y a pas eu de monde », a déclaré Ahmdou Cissé, président de bureau de vote.
Rassemblés par Ousmane Daou
La meilleure façon de faire bouger ce pays , en déphasage et putréfaction avancée est de le mettre sous tutelle d’une puissance étrangère , et ré-coloniser ce pays ou laisser AQMI et MUJAO rentrer à Bamako!
Un peuple insouciant et complaisant ne mérite que la cravache ou le gourdin , je me demande q’attend des pays comme le BURKINA et la MURETANIE voire même l’ALGERIE pour dépecer ce pays qui n’existe que de nom? 👿 👿 👿 👿 👿 👿 😯 😯
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