Journée de réflexion du Groupe Vision pour la Renaissance du Mali : Le Dromadaire et l’Autruche au cœur du développement du Mal

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Le samedi, 31 août 2013, les membres du Groupe Vision pour  la Renaissance du Mali, ont organisé une journée de réflexion dont le thème portait sur : « Le Dromadaire et de l’Autruche : un espoir de développement intégré du Mali ». C’était au Centre International des Conférences de Bamako. La cérémonie d’ouverture  était  présidée par Bruno  Maïga, ministre de la  culture à l’époque. On notait la présence de Mohamed Salia Sokona, président de la commission nationale de réconciliation et de plusieurs invités de marque. Pour mieux situer  nos lecteurs, nous avons décidé de faire une édition spéciale  sur la dite journée.

 

 

L’ouverture de la journee de sensibilisation sur « le dromadaire et l’autruche, un espor de developpement integre du mali

 

 

DISCOURS DE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA CULTUR

Mesdames et Messieurs les membres du

Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les membres du Groupe « Vision pour la Renaissance du Mali »,

Honorable invités,

Chers participants,

La présente cérémonie revêt pour mon département un intérêt particulier, dans la mesure où elle sert de rampe de lancement à un projet inédit, fruit d’un partenariat exemplaire et fécond. Aussi, me plaît-il de souhaiter bon séjour aux participants venus de la Mauritanie et du Niger, dont l’apport permettra,  sans nul doute, d’enrichir considérablement les débats.

Je voudrais, en outre, saluer la mise en place du Groupe « Vision pour la Renaissance du Mali » dont les membres se sont investis dans ce projet que nous allons porter sur les fonts baptismaux : « Le dromadaire et l’autruche, un espoir de développement intégré du Mali ». Le mérite leur revient d’avoir su mettre en commun des contenus et des expressions qui semblent au prime abord hétéroclites voire inconciliables. La Maison d’Edition  EDIS, le Festival au Désert, la  Ferme Kledu et l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali,  qui évoluent dans des domaines complètement différents, administrent la preuve que le développement ignore les barrières et les cloisonnements disciplinaires, et qu’il constitue un tout indivisible.  C’est le prototype de collaboration interdisciplinaire dont il conviendrait de s’inspirer, à une époque l’économie de la culture gagne du terrain, remettant en question par la même occasion le mythe d’une culture artificielle et improductive.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Il peut paraître insolite qu’une fiction romanesque, en l’occurrence Pourquoi il neige pas ici de Samba Niaré,  serve de tremplin à un programme de développement d’une telle envergure.

Par ses références à la réalité quotidienne du Mali, ce récit balise la voie à une proposition que d’éminents chercheurs pourront méditer :

– le transfert de l’IPR/ISFRA de Katibougou à Niono sur les terres de l’Office du Niger ;

– le développement holistique des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal,  en vue d’une intégration sous régionale et internationale à travers le dromadaire.

– Il s’agit, donc de concilier les exigences de la rentabilité économique avec celles de la créativité littéraire. Et, dans cette optique, les approches économiques et les approches culturelles ne s’excluent nullement ; tout en conservant leurs spécificités, elles entretiennent des relations complexes.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Ce projet est porté par des femmes et des hommes issus d’horizons divers, qui partagent un même sentiment, celui de contribuer aux efforts de reconstruction de notre pays qui sort meurtri d’une crise institutionnelle et sécuritaire sans précédent. A travers cette journée, les initiateurs cherchent à structurer un projet intégrateur centré sur les potentialités économiques,  culturelles  et  touristiques du dromadaire et de l’autruche, à partir d’une table ronde axée sur deux thèmes majeurs, à savoir :

– La connaissance du dromadaire et de l’autruche en leurs approches économiques ;

– Les approches culturelles, touristiques, artisanales et sécuritaires du dromadaire et de l’autruche.

Ce qui importe, c’est avant tout, l’impact de cette initiative dont la finalité est d’accorder aux produits locaux toute la place qui leur revient dans                 l’économie nationale : développement de l’élevage du dromadaire et de l’autruche, exploitation rationnelle des sous-produits qui en dérivent, reconstitution du couvert végétal, construction d’un chameaudrome et d’un musée du dromadaire et de l’autruche dans des localités du nord.

A cet égard, il conviendrait d’attribuer une Mention spéciale à la Ferme Kledu qui a obtenu des résultats des forts appréciables dans ce domaine. C’est un atout qui mériterait d’être capitalisé.

Pour toutes ces raisons, je suis sûr que les Partenaires Techniques et Financiers manifesteront un grand intérêt pour l’élaboration et des différentes composantes de cet important projet.

Mesdames et Messieurs,

Honorable invités,

Conscient des enjeux de la présente rencontre, j’exhorte les départements ministériels, services techniques, associations, organisations et experts à s’impliquer activement dans les travaux de cette Journée de réflexion. Concernant notre département, nous sommes heureux d’apporter notre part de pierre à la réalisation de ce chantier plein de promesses.

C’est sur cette note d’espoir, que je déclare ouverts  les travaux de la journée de sensibilisation  sur « le dromadaire et l’autruche, un espoir de développement intégré du Mali ».

Je vous remercie.

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