……………………………Ban Ki-Moon………….
Chaque année, la Journée de l’Afrique nous donne l’occasion de célébrer les réalisations du continent et de réfléchir aux enjeux qui lui sont propres. L’événement marquant de l’année écoulée est la crise de l’Ebola, qui a frappé l’Afrique de l’Ouest, tuant au moins 11 000 personnes et compromettant des avancées politiques, économiques et sociales chèrement acquises. Les pays touchés ont remarquablement combattu l’épidémie dont ils sont sur le point de venir à bout, avec beaucoup de courage et de détermination, et grâce aussi à l’aide généreuse des nations africaines et de la communauté internationale. Nous devons à présent redoubler d’efforts pour empêcher durablement tout nouveau cas de se déclarer, réparer les dégâts et renforcer la résilience sociale et institutionnelle sur l’ensemble du continent. Pour stimuler la mobilisation, je vais convoquer une Conférence internationale sur le relèvement après l’Ebola au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York, en juillet.
L’Afrique continue de faire des progrès réguliers dans les domaines politique, social et économique. Globalement, le continent a affiché une croissance économique de près de 4 % en 2014 et connaît une période d’essor ininterrompu qui est l’une des plus longues de son histoire. De ce fait, année après année, les Africains sont toujours plus nombreux à intégrer la classe moyenne. L’augmentation des investissements dans les domaines de l’éducation, de la santé et des infrastructures ouvre des perspectives prometteuses pour une bonne partie de l’Afrique.
Tout l’enjeu est de parvenir à démultiplier les effets des progrès accomplis et à en faire bénéficier davantage de personnes, notamment les femmes et les filles qui incarnent l’avenir du continent. Donner des moyens aux femmes, c’est participer à l’édification de sociétés meilleures, plus égalitaires et plus prospères. Je salue les engagements pris par l’Union africaine en ce qui concerne l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le cadre de son Agenda 2063, et je me félicite que l’année 2015 ait été proclamée année de l’autonomisation des femmes en Afrique.
Tout en continuant de nous employer à lever les obstacles qui empêchent les femmes et les filles de progresser dans les domaines social, économique, environnemental et culturel, arrêtons-nous un instant sur les avancées réalisées. C’est en Afrique que les femmes sont le mieux représentées dans les parlements, et les Africaines sont particulièrement entreprenantes. Inscrivons-nous dans le sillon de cette réussite et mettons les bouchées doubles pour améliorer l’accès des femmes africaines à l’éducation, à l’emploi et aux soins de santé afin d’accélérer la transformation de l’Afrique. Faisons davantage pour mettre fin à la violence que subissent les femmes et les filles et renforçons le rôle qu’elles jouent à tous égards, notamment dans la consolidation de la paix. Bien que le nombre de conflits ait globalement baissé, trop d’Africains font encore face à des conflits violents. Les femmes et les filles en sont les principales victimes et, en particulier, elles sont souvent la cible d’atteintes et d’agressions sexuelles.
Nous savons que les conflits naissent de la mauvaise gouvernance, des violations des droits de l’homme, de l’exclusion et de la pauvreté. Je loue donc le projet qu’a l’Afrique de devenir, d’ici à 2063, un continent pacifique et prospère, où la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit seront bien ancrés et florissants, à commencer par l’objectif de faire taire les armes d’ici à 2020. Je réaffirme l’attachement de l’ONU à collaborer avec l’Union africaine, les communautés économiques régionales et les pays africains et leurs citoyens dans le dessein de faire de cet idéal une réalité.
………………………………………Robert Mugabé………………………………………….
Allocution du Président de la République du Zimbabwe, son excellence R. G. Mugabe, Président de l’Union africaine, à l’occasion de la commémoration du 52e anniversaire de l’Union africaine : 25 mai 2015
Je tiens à vous accueillir tous et exprimer ma reconnaissance et gratitude à tous ceux qui ont fait de leurs différentes manières des arrangements à commémorent cette journée de l’Afrique. Je sais que beaucoup d’entre nous organiser des manifestations commémoratives sur le continent et à l’extérieur, à l’occasion de cette journée très importante sur le calendrier africain. Vous pouvez continuer à le faire dans les prochaines années. Je tiens également à remercier nos invités et amis qui ont toujours le temps de célébrer avec nous, cette occasion prix raisonnable et très importante pour le peuple de l’Afrique de rechange.
Alors que nous célébrons le 52e anniversaire de notre organisation, il est en effet une grande opportunité pour nous, le continent africain, payer hommage solennel et hommage aux pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine, maintenant l’Union africaine. Le 25 mai 1963, ces grands Visionnaires a pris la foulée historique et forment une institution qui serait à l’avant-garde des aspirations du peuple africain pour la liberté, l’unité et la solidarité. Cette journée n’aurait pas possible sans des sacrifices consentis par les pères fondateurs et ceux des africains héros et héroïnes qui se sont battus pour libérer notre continent depuis les vestiges du colonialisme, le racisme et l’apartheid. Aujourd’hui, nous sommes libres en raison des sacrifices, qu’ils ont fait.
Excellences et distingués invités,
Que nous célébrons cette journée importante, il est nécessaire de réfléchir sur le thème Union africaine de cette année, judicieusement baptisée « année de la femme autonomisation et développement vers un Agenda africain 2063″. Le choix du thème est tout à fait délibérée et révélateur. L’Union africaine a pris un grand bond en avant dans l’égalité des sexes, plus précisément sur l’autonomisation des femmes et du développement, de la réalisation que, les femmes, le monde entier, sont la pierre angulaire de la stabilité et le progrès social. Alors que les femmes ont fait des réalisations considérables, ils malheureusement restent souvent méconnus des héroïnes. Les femmes ont laissé des marques indélébiles dans l’histoire de la lutte contre l’esclavage, dans la lutte pour les droits civils et dans nos guerres de libération.
Reconnaissant le rôle des femmes comme un élément moteur pour le changement et le développement, la plupart des États membres ont donc déplacé d’intégrer les questions de genre dans leurs lois nationales et les programmes de développement. Les instruments et les cadres qui ont été mis en place pour l’autonomisation et l’élévation des femmes couvrent différents domaines d’interaction sociale et de développement, allant de la gouvernance, politique et l’accès à la justice, de l’éducation, de santé et de propriété des moyens de production.
Informer ces décisions transformatives est la réalisation que les femmes de l’Afrique sont un atout formidable dans la réalisation d’un développement durable, social et économique, ainsi que l’éradication de la pauvreté, la faim et la maladie. C’est pour cette raison que les dirigeants africains a choisi ce thème afin de reconnaître le rôle central des femmes dans la mise en œuvre du jour 2063 ainsi qu’à renforcer les progrès déjà réalisés et les nouvelles frontières graphique pour les femmes, avec l’Union africaine joue un rôle favorable.
Les efforts que nous avons exercée portent leurs fruits, comme nous avons vu récemment les femmes occupant des postes de chef de file. Nous avons eu des femmes élues des présidents. Notre corps continentale est dirigé par une femme, le Dr NkosazanaDlamini-Zuma. Voici les réalisations qui autres régions toujours aspirent à. Alors que nous apprécions ces réalisations, nous devons aussi accepter que nous devons faire beaucoup plus dans le domaine de l’autonomisation de la femme et le développement.
Vos Excellences,
Il est encourageant de noter que l’Union africaine a fait de grands progrès tant sur le plan politique et économique de créer un environnement qui préserve l’avenir de l’Afrique. Par le biais de l’architecture africaine de paix et de la sécurité, l’Union continue à travailler sans relâche, en collaboration avec nos partenaires, afin de favoriser la paix et la sécurité du continent. La mise en place de la tribune africaine par la Force, destinée à garantir la paix et la sécurité sur le continent, devient plus urgent et impératif. Il est encourageant de noter et encourageant que certains de nos forces régionales en attente ont atteint maintenant pleine capacité opérationnelle. Nous invitons ceux qui ne le n’ont pas encore fait, pour redoubler d’efforts pour que la Force African-Stand-By est opérationnel sans plus tarder.
Dans le domaine économique, l’Union africaine reste axé sur la réalisation de l’intégration économique du continent, telles que définies dans le traité d’Abuja de 1991. Le traité reste d’actualité, car il reconnaît l’efficacité de l’intégration économique comme une stratégie nécessaire pour un développement socio-économique durable en Afrique.
Vos Excellences,
L’Afrique est richement doté d’immenses ressources naturelles qui, si exploitée conformément à notre vision, Agenda 2063, permettra d’améliorer les moyens d’existence des peuples d’Afrique, par le biais de l’éradication rapide de la faim, la pauvreté et la maladie.
En tant qu’africains, nous devons tirer parti de ces ressources abondantes et diversifiées de nos prestations. Il est temps pour nous d’industrialiser nos économies et de s’éloigner de l’exportation continue de nos matières premières à des prix très bas pour la valorisation et la valeur ajout d’autres continents, pour revenir à l’Afrique comme des produits finis à des prix très élevés.
Distingués invités,
Au début de cette année, l’Afrique a adopté son économique Blue Print, 2063 de l’ordre du jour, qui sera réalisé en dix ans cinq Plans. L’Afrique, le mois prochain, adoptera le premier dix-année-Plan sous l’ordre du jour 2063. Le sommet de l’UA qui se tiendra en Afrique du Sud, est un bassin hydrographique du sommet dans le sens que l’Afrique va se prononcer désormais de manière intégrée et planifiée. Les groupes régionaux ont déjà commencé à élaborer leurs plans de développement alignées à l’ordre du jour 2063. Il s’agit d’une évolution positive.
Vos Excellences,
En tant qu’Union, nous devons construire une Afrique prospère, une Afrique qui est intégrée économiquement et politiquement guidée par les idéaux de Pan africanisme, une Afrique qui s’abonne à la démocratie, respecte les droits de l’homme et consacre la primauté du droit. Nous devons avoir une Afrique paisible et sûre, une Afrique avec sa propre identité culturelle, de patrimoine commun et de valeurs partagées, une Afrique dont le développement est basé sur la créativité de ses habitants, particulièrement les jeunes et les femmes.
Alors que nous célébrons la journée de l’Afrique, nous permet de reconnaître les défis qui nous attendent. Il faut donc concevoir des stratégies collectives et des mesures visant à surmonter les conflits, l’insécurité et le terrorisme. Nous devons travailler sans relâche à la fin de conflit et d’insécurité. Par conséquent, nous saluons le récent accord de paix au Mali et exhorter les autres zones de conflit à déposer les armes et à régler leurs différends par le dialogue et la négociation. C’est la seule façon de faire une paix durable qui est l’ingrédient essentiel pour le développement et la prospérité.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Au début de cette année, l’Afrique a abordé les questions de la dépendance excessive de l’UA sur ses partenaires de coopération internationales. Le sommet de l’UA a décidé que c’était ni souhaitable ni durable. Il a donc été décidé que des façons nouvelles et novatrices de générer des revenus se trouve donc que dans les cinq ans, l’Union africaine devrait être en mesure de financer 100 % de son budget opérationnel, 75 % du budget-programme et 25 % au moins, pour ses opérations de maintien de la paix. Voici les objectifs que les États membres AU se sont engagés à atteindre afin de se donner une plus grande appropriation de leur organisation.
Vos Excellences,
Alors que l’ordre du jour de libération de l’OUA/UA a été largement atteint, n’oublions pas nos frères et sœurs au Sahara occidental, qui sont battent encore pour leur indépendance et l’autodétermination. C’est le dernier avant-poste de l’occupation coloniale en Afrique, qui doit être démantelé dans l’accomplissement de la vision des pères fondateurs, à lutter pour une Afrique pleinement indépendante et souveraine.
En conclusion, permettez-moi de répéter que, au cours de cette année de l’autonomisation des femmes, repères doivent être ensemble et les mesures prises pour faire en sorte que nous posons une feuille de route irréversible vers l’émancipation complète des femmes et avec elle, l’émancipation totale de nos nations, nos régions et de notre continent.
Pamberi ne Afrique
Vive l’Union africaine
Longue vie à Pan africanisme
Je vous remercie.
Pour ma part .
Les plus importants sujets n’ ont été abordé à savoir : ( libre circulation ) et la création des grandes écoles d’ où sortirons des ingenieurs capables de couvrir nos bésoins.qui peut être la fondation solide … Concrètement 52 ans . Aprés çà n’ a pas grand ” sens” j’ ose le dire. ( que viva guevara).l’ afrique grandir.
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