Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles a reçu le mercredi 26 Janvier à Bruxelles, les ministres de quatre pays sahéliens : les ministres du Mali, Abdoulaye Diop ; de la Mauritanie, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed ; du Niger, Hassoumi Massoudou et du Tchad Chérif Mahamat Zene. Le Haut représentant a mis à profit ces rencontres pour faire le point sur la situation très préoccupante au Sahel et notamment sur les derniers évènements au Burkina Faso et au Mali, ainsi que sur l’extension de la menace vers les pays voisins.
« Nous avons fait le point sur la situation au Sahel et sur nos efforts conjoints en matière de sécurité, de développement et d’aide humanitaire », a publiés sur twitter, le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles.
Le Haut représentant a mis à profit ces rencontres pour faire le point sur la situation très préoccupante au Sahel et notamment sur les derniers évènements au Burkina Faso et au Mali, ainsi que sur l’extension de la menace vers les pays voisins.
A la fin de ces rencontres, Josep Borrell Fontelles a clairement soutenu que « l’Union européenne (UE) maintient son engagement au Sahel dont elle est un partenaire fiable et de longue durée ». Il a déclaré que les populations ont des besoins urgents en termes de sécurité, d’aide humanitaire et de perspectives sociales et économiques. « Les impatiences grandissent – et tôt ou tard ces fragilités nourrissent les mouvements terroristes que nous combattons tous et qui sont une menace pour tous », a indiqué le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles.
Mais un appui extérieur ne suffit pas, selon le Haut représentant: « la responsabilité première revient aux autorités des pays du Sahel. C’est à ces autorités d’offrir une réponse à leurs citoyens, en déployant les services publics et de base sur l’ensemble du territoire. C’est le sens du sursaut civil et politique que nous avons décidé ensemble à N’Djamena il y a déjà près d’un an et que nous nous sommes engagés collectivement à mettre en œuvre ».
En lien avec les déclarations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il a rappelé la préoccupation majeure de l’Union européenne, « suite au déploiement avéré de mercenaires russes au Mali et des risques importants que ceci fait poser sur les populations civiles. Les méthodes de ce groupe sont incompatibles avec nos efforts collectifs en faveur de la sécurité et du développement », a-t-il indiqué.
« L’Union européenne souhaite rester engagée au Mali et au Sahel mais pas à n’importe quel prix : dans cette perspective j’ai demandé au ministre de nous donner des garanties concrètes pour assurer l’efficacité de nos missions d’appui aux forces de sécurité et de défense nécessaires à leur maintien », poursuit-il. Pour lui, tout changement dans les conditions de travail de Barkhane et Takuba aura inévitablement des conséquences. « Nous appuyons la demande de la CEDEAO auprès des autorités maliennes, pour qu’elles adoptent un calendrier électoral crédible sans tarder. L’Union européenne est unie dans sa position d’imposer des sanctions individuelles envers ceux qui entravent le processus de Transition au Mali », dit il.
L’Union européenne condamne fermement le renversement par la force du Président Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso. « Nous rappelons notre attachement au respect des institutions républicaines et au retour rapide de l’ordre constitutionnel », a dit le Haut représentant de l’Union euroopéenne.
La libération immédiate de toutes les personnes illégalement détenues, à commencer par le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré lui-même, est essentielle, selon lui.
« Dans ce contexte régional charnière, je me réjouis de poursuivre notre coopération solide et fructueuse avec le Niger et la Mauritanie. Nous avons pris acte de l’évolution positive de la Transition au Tchad que nous continuerons de soutenir. Et par-dessus tout, l’Union européenne est déterminée à continuer son appui aux populations du Sahel », conclut-il.
B. Daou
ILS DISENT LA CHOSE DANS UNE LIGNE PLUS HAUTE ET IMMEDIATEMENT SE CONTREDISENT PLUS BAS. LA CHOSE ET SON CONTRAIRE! HYPOCRISIE:
« la responsabilité première revient aux autorités des pays du Sahel. C’est à ces autorités d’offrir une réponse à leurs citoyens, en déployant les services publics et de base sur l’ensemble du territoire. C’est le sens du sursaut civil et politique que nous avons décidé ensemble à N’Djamena il y a déjà près d’un an et que nous nous sommes engagés collectivement à mettre en œuvre ».
NOS PEUPLES DOIVENT ETRE LIBRES ET NOS GOUVERNANCES INDEPENDENTES POUR QUE NOUS PUISSIONS ALOUER À NOS INFRASTRUCTURE DE DEVELOPEMENT HUMAIN, N EST CE PAS MR BORRELL? VOUS NOUS EXPLOITEZ TROP ET RIEN NE RESTE À NOS PEUPLES, NE LE COMPRENEZ VOUS PAS? ALORS VOUS L APPRENDREZ À VOTRE DÉDEND SOUS PEU.
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