Nommé, au lendemain de l’élection présidentielle, secrétaire général de la présidence, Toumani Djimé Diallo (photo) en était devenu, après IBK lui-même, le personnage le plus important. Sous ses ordres se trouvent, sur le papier en tout cas, tous les services de la présidence, y compris la DAF et les conseillers. Cependant, en fin de semaine dernière, il a quitté ce poste pour celui de directeur de cabinet du président.
Selon des sources, il y perd en rang légal mais il y gagne en influence. En effet, le directeur de cabinet, dont le bureau jouxte celui du président, voit ce dernier à tout instant alors que le secrétaire est relégué plus loin, à des tâches administratives.
De plus, les directeurs de cabinet successifs d’IBK, Mahamadou Camara et Mohamed Alfousseyni Touré, ont nourri une tendance de plus en plus forte à déborder sur les domaines de compétence du secrétaire général, à la grande colère de Toumani qui, vieil ami d’IBK, semble prendre aujourd’hui sa revanche. A sa place, le directeur de cabinet sort, Touré, a été nommé par le chef de l’Etat.
La Rédaction