Jean-Pierre Lacroix: «Nos soldats, nos policiers… font l’objet d’attaques et malheureusement ça a résulté en un nombre important de victimes dans l’histoire de la Minusma»

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Jean-Pierre Lacroix
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies en visite au Mali

En visite au Mali, le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean Pierre Lacroix,  a échangé avec la presse sur la situation sécuritaire et les raisons de sa mission dans notre pays. «Nos soldats, nos policiers…font l’objet d’attaques et malheureusement ça a résulté en un nombre important de victimes dans l’histoire de la Minusma», affirme-t-il.

C’est le message fondamental que le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean Pierre Lacroix,  a voulu exprimer auprès de nos interlocuteurs maliens : «Oui il y a cette urgence exprimée et ressentie par tous et les Maliens au premier chef, mais il y a aussi de notre côté une détermination à vous aider, vous les Maliens, pour retrouver la paix, la concorde, la stabilité».

«Il est clair que nos collègues, nos soldats, nos policiers, nos civils font l’objet d’attaques et malheureusement ça a résulté en un nombre important de victimes dans l’histoire de la Minusma. Et c’est la raison pour laquelle nous avons entrepris des actions très ambitieuses depuis le début de l’année pour diminuer le nombre de victimes dans la Minusma et plus généralement, dans nos opérations de maintien de la paix. Il s’agit d’une action de long terme, mais nous avons le sentiment qu’il y a des premiers résultats encourageants», affirme Jean Pierre Lacroix.

«Mais, nous avons rencontré les représentants des groupes signataires  qui nous ont fait part clairement de leur volonté de voir émerger des progrès concrets dans les prochains mois quant à la mise en œuvre de l’Accord. Ils ont fait part d’un certain nombre de leurs objectifs, de leurs visions», ajoute-t-il. Et de poursuivre : «Nous ne sommes pas là pour faire des hypothèses et des sous-hypothèses sur les éventuelles pensées ou arrière-pensées de nos interlocuteurs. Nous sommes là pour dialoguer, écouter et ensuite pour faire le maximum pour soutenir la réalisation de progrès. Et encore une fois, il y a les Maliens, les populations que nous avons rencontrées, à Aguelhok et ailleurs, qui expriment une attente très forte…».

Zan Diarra

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