Jeamille Bittar : «Parler de transition n’est pas d’actualité»

1

Le candidat de l’union des mouvements et associations pour le Mali (UMAM), Jeamille Bittar, était devant les journalistes, le vendredi 17 février, à la Maison de la presse. Durant un peu plus d’une heure, il s’est entretenu avec les hommes de média sur la dégradation de la situation sécuritaire du nord  de notre pays. A cet effet, il a appelé chacun à jouer son rôle pour trouver une issue heureuse à cette situation.

Jeamille Bittar

«Le rôle de l’armée, c’est défendre les populations et l’intégrité territoriale du pays. Nous, hommes politiques, notre rôle est de faire la politique et vous les journalistes, vous devez avoir la bonne information, vous êtes maintenant interpellés par tout ce qui se dit sur les médias internationaux aujourd’hui», a déclaré Bittar. Avant de noter que «certains se prêtent à un jeu dangereux dans la gestion de cette crise». Le candidat de l’UMAM a également invité les Maliens à faire confiance au président dela Républiquequi a déclaré que «les élections se tiendront aux dates prévues». «Ceux qui parlent de transitions ou d’intérim ne sont prêts. Ils savent que si on organise les élections, ils vont perdre. Je suis sûr que les élections se feront aux dates prévues. Il ne me vient même pas à l’esprit que les élections ne se tiendront pas. Je sais que notre armée a les moyens de pacifier cette zone et de faire venir la paix et ceux qui se sont réfugiés vont revenir à la maison », a-t-il ajouté. Pour lui, cette situation devrait faire l’objet d’un sursaut national  de la part de l’ensemble des Maliens pour sauver notre pays. Déjà, Bittar a révélé que l’ensemble des couches socioprofessionnelles productives sont en train de mobiliser des fonds pour soutenir l’armée et venir en aide à nos populations qui se sont réfugiées dans les pays voisins. «Il faut que mettions fin à cette tragédie qui devient cyclique et nous avons les moyens de le faire. Parler de transition n’est pas d’actualité et ne sera pas d’actualité», a-t-il dit.

Auparavant, dans son exposé liminaire, Bittar avait indiqué que le Mali vit des moments difficiles : «Des Maliens usant d’arguments qu’eux seuls peuvent déchiffrer, ont fait usage des armes contre leur patrie. Ces armes apatrides embrasent aujourd’hui le septentrion malien. Les morts que nous comptons procèdent du manque d’imagination et de l’aveuglement hystérique des insurgés. Mais, le Mali éternel résistera aux assauts de ceux qui ont juré de provoquer sa partition, au prix de la vie de leurs concitoyens qui veulent d’une République fraternelle, harmonieuse et unie». Le candidat de l’UMAM avait aussi reconnu que l’élection présidentielle couplée au référendum constitutionnel, s’annonce dans un climat de grande insécurité. C’est pourquoi, s’était-il interrogé, «ne devons-nous pas regarder l’état de la nation, en considérant le bilan du Président Amadou Toumani Touré. Bilan que les Maliens ont acclamé, à travers les routes, les ponts, les barrages qui irriguent notre pays, dans un maillage qui touche l’ensemble de nos régions?». Il avait également expliqué que ceux qui appellent à une transition politique déjà et qui jugent la vacance du pouvoir, se livrent à des calculs qui ne tiennent pas compte de la nécessité de participer au plan de sauvetage de la patrie en danger.

Youssouf Diallo

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Vraiment ce Bittar ne connait pas bien le Mali, ce type ne se rend pas compte du mal qu’il a fait au peuple Malien, il doit se la fermer! Il représente tout l’échec du système ATT/Lobbo, l’impunité, la corruption, etc… Et tout le monde le sait, il est pire que les rebelles, il ne sais pas que chaque fois qu’il sort a la télé c’est comme de l’huile qu’il vers sur le feu, le doit avoir pitié de ATT, en ce moment que la nation traverse une période difficile. Mais c’est bien le moment de se défaire des ennemis extérieurs et intérieurs! 🙄

Comments are closed.