Premier vice président du PDES, M. Jeamille Bittar, contrairement à bien de cadres du parti a investi le terrain. Ainsi donc, des mouvements et associations ne jurent par lui et demandent à ce qu’il se présente à la présidentielle de l’année prochaine.
Bien avant la création du PDES, il y a un an, l’enfant de San aguerri dans la chose politique après ses victoires les plus remarquées à la CCIM (à deux reprises consécutives et face à des adversaires coriaces multimilliardaires de leur état) et au Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), a envahi le terrain en contact avec les populations. Fort de cette expérience, M. Jeamille Bittar, selon nos sources, avec le PDES peut surprendre plus d’un lors de la présidentielle de 2012. Car, nos sources indiquent que le jeune « loup aux dents longues » avec le soutien de l’Union Malienne des Associations et Mouvements qui compte de nos jours près de 150 000 membres, a de quoi avoir l’ambition de se présenter à la conquête de Koulouba en digne fils de ce pays. Mieux, Bittar à en croire nos sources, a d’autres machines de mobilisation bien connues et non les moindres : la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) qui compte 240 membres répartis entre le District de Bamako et le reste du pays ; aussi le CESC sans compter ces milliers de jeunes et de femmes qui se réclament de l’enfant prodige du pays à cause de ses actes qu’il ne cesse de poser à travers le pays: construction de mosquées, soutien aux associations de jeunes et de femmes ( création d’emplois) sans compter que Jeamille Bittar, selon un proche « est toujours présent dans les cérémonies de mariage, de baptême et de décès. Dans son San natal, il est connu pour sa sociabilité et sa bonne éducation. A Bamako, n’en parlons pas. Il va surprendre bien de candidats».
En fait avec l’UMAM, qui ressemble à un vrai rouleau compresseur selon l’entourage du premier vice président du PDES, Jeamille Bittar pourra faire très mal aux prétendants à Koulouba. « Il ne faudrait surtout pas le négliger ou le prendre pour un plaisantin ! », a avisé un observateur de la place qui en poursuivant précise ceci : « Voilà un jeune ambitieux, travailleur qui est élu Président de la CCIM en 2002 puis réélu en 2006. A vrai dire le jeune homme a bien travaillé car il a révolutionné le monde des affaires dans notre pays. Au CESC à peine arrivée, Jeamille est entrain de faire bouger les choses. Notre pays a besoin des jeunes ambitieux, travailleurs qui sont branchés avec l’évolution du monde. Il y a des gars comme lui dans notre pays mais qui ne sont pas connus. Et Jeamille fait tout pour montrer à ses détracteurs qu’il a envie de marquer la vie de notre pays. Cela est extrêmement important ».
En tout cas, pour ceux qui en croient pas à la candidature de Jeamille Bittar, au PDES, il demeure le mieux indiqué à porter le drapeau de ce parti des amis du couple présidentiel à cause du travail politique de sape que lui et son équipe composée de jeunes déterminés, expérimentés et dévoués pour un Mali gagnant. Les propos ce cadre du PDES, sont on ne peut plus clairs : « Nous voulons marquer notre génération en apportant notre modeste contribution du développement du Mali. Un Mali de paix, de quiétude et de prospérité. Le Mali est riche. A la présidentielle de 2012 s’il plait à Dieu, notre porte-étendard va surprendre plus d’un ».
Voilà qui est bien dit. Au PDES, la guéguerre que le Président Séméga et compagnie ont voulue orchestrée a été semble-t-il étouffée dans l’œuf. Une bonne chose pour le parti et pour le Président ATT en qui ils se réclament et se battent pour pérenniser les œuvres. Ce qui est sûr selon des sources concordantes, de nos jours, Jeamille Bittar est en pôle position pour être désigné candidat du parti à la présidentielle de 2012 pour laquelle, l’homme s’est sérieusement préparée, indique une autre source.
Bokari Dicko