La situation sécuritaire au nord est devenue préoccupante au point que chacun y va de son commentaire. Le candidat Jeamille Bittar irrigue une certaine réflexion sur le sujet. Morceaux choisis.
Le président de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (Umam), Jeamille Bittar, a animé vendredi un point de presse pour donner sa position par rapport à la rébellion en gestation au nord. Il a tout d’abord réitéré son soutien au président dela Républiquequi, selon lui, a fait un bilan remarquable durant les dix ans passés à la tête du pays. Bittar a ensuite appelé à la retenue ceux qui s’avisent à faire des calculs hasardeux. Ce qui est important, selon lui, «c’est de protéger les institutions dela République». Car, à l’en croire, «des gens sont en train de faire de la confusion».
Les échanges avec la presse ont essentiellement porté sur la tenue des élections. «Je suis convaincu que les militaires sont prêts à défendre la patrie», a-t-il lancé. Avant de déclarer que ceci : «ça ne passe même pas dans mon esprit que les élections ne se tiennent pas». De fait, il balaie d’un revers de la main une éventuelle Transition dont certains font écho ces derniers temps. «La Transition n’est pas d’actualité. D’ailleurs le processus électoral suit son cours », a-t-il souligné. Avec cette interrogation en plus : «Je ne sais pas de quoi on a peur». Selon Bittar, c’est un sursaut d’orgueil national qui doit dominer car, regrettera-t-il, «il y a certaines couches de la société qui se prêtent à des jeux hasardeux».
Mahamane Cissé