Sur l’esplanade de la salle de spectacle du Conseil plein à craquer, sous un soleil ardent, s’est tenue le dimanche 11 mars 2018, vers 15h la cérémonie de la clôture de la 1èreconférence nationale de l’Adp-Maliba. C’était en présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses. On peut noter la présence des familles notables et religieux de Nioro du Sahel; du grand Imam de Bamako, Koké Kallé; du président de l’URD, l’honorable Soumaila Cissé, chef de fil de l’opposition ; du président du parti Yéléma, Moussa Mara, ancien premier ministre; du président du parti MC-ATT, Jeamille Bittar…
Suite aux interventions du maire de Nioro du Sahel, Moctar Dicko et député du cercle de Nioro, Mamadou Alpha Diallo, le président du parti, l’honorable Amadou Thiam, s’est dit satisfait des résultats des travaux de la 1ère conférence nationale de leur parti. Il a demandé aux militants et sympathisants du parti à la détermination afin d’apporter la victoire du changement en 2018. Avant d’éclairer que le choix d’ABD pour porter les couleurs du parti n’est pas fortuit. Selon lui, l’homme est aujourd’hui la solution pour le Mali. C’est pour cette raison qu’au terme de cette 1ère conférence nationale de l’Adp-Maliba, le parti a décidé de designer son président d’honneur, Aliou Boubacar Diallo, comme candidat aux élections présidentielles de juillet 2018. «Oui j’accepte d’être le candidat du parti ! Je serai votre candidat à la Présidence de la République », a confirmé le candidat désigné, Aliou Boubacar Diallo, dans son discours de clôture, dans lequel, le PDG de Wassoul’Or a fait part de sa vision et de ses stratégies pour un Mali nouveau, prospère et paisible.
Une candidature qui aura pour boussole à réconcilier les maliens
Il s’est dit prêt à relever les défis du développement, de l’essor et de l’émergence du Mali. « Oui je suis prêt à parcourir tout le Mali pour défendre notre projet commun; je suis prêt à me lancer dans la course, non pas pour un intérêt personnel mais pour la sauvegarde de notre nation; je suis prêt à me battre pour rendre à mon peuple sa dignité ; oui je suis totalement et pleinement prêt pour 2018», a-t-il déclaré. «La responsabilité est immense, nous n’avons pas droit à l’erreur. Je mesure, avec gravité, tout le poids de la mission: concourir pour devenir le prochain président de la République », a-t-il asséné. «Vous m’avez convaincu qu’il ne pouvait y avoir d’autre option que celle de porter la grande espérance que les Maliennes et les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur nourrissent pour la prospérité de notre pays et la dignité de notre peuple. Vous m’avez convaincu que c’était notre devoir et mon devoir», a-t-il souligné. Selon le candidat Diallo, cette candidature aura pour boussole la réconciliation des maliens; aura pour objectif à rassembler la diversité du Mali et libérer le génie créateur du pays. «Nous devons avoir une exigence: relever notre nation», a-t-il insisté. A l’entendre, en sa qualité de candidat de l’Adp-Maliba, il est déterminé à mettre son expérience au service de tout le pays. «Les maliennes et les maliens qui me connaissent savent que c’est pour le pays que j’ai pris tous les risques et encaissé tous les coups. J’ai réalisé tous mes principaux investissements sur notre territoire. C’est pour les enfants du Mali que j’ai créé des emplois», a soutenu le président candidat ABD avant d’ajouter qu’il est convaincu que le Mali a besoin de ceux qui ont démontré leur capacité à créer de la valeur ajoutée et contribué à la croissance économique de notre pays.
«Le Mali a besoin de ceux qui savent créer des emplois, développer et valoriser nos ressources nationales et favoriser les investissements étrangers tout en gardant le contrôle majoritaire de nos projets», a-t-il indiqué. Il a ainsi poursuivi en disant que le Mali a besoin de ceux qui ont des solutions. «Nos enfants n’ont plus besoin de beaux discours, ils ont besoin d’emplois. Ils ont besoin d’écoles. Ils ont besoin d’une agriculture performante et d’un artisan imaginatif et rayonnant. Ils ont besoin d’un système de santé décent ! », a-t-il énuméré. Au dire du président ABD, le développement futur du Mali proviendra de la promotion du secteur minier, gazier et pétrolier ainsi que le développement de l’agriculture et de l’artisanat. « Je pense qu’il faut aussi penser à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Je suis convaincu qu’il faut également doter le Mali d’un système éducatif axé sur l’acquisition de savoirs pratiques qui préparent à l’emploi et à l’activité économique productive et non au chômage de masse», a-t-il estimé.
L’alternance n’est pas un slogan, c’est un idéal profond pour les maliens
En outre, concernant l’éventuelle cohésion pour le changement de la gouvernance, le président Diallo a fait savoir que l’alternance n’est pas un slogan mais plutôt un idéal profond pour les maliens. « Dans l’alternance, il ne s’agit pas simplement de changer de majorité. Il faut changer de gouvernance. Il ne s’agit pas simplement de remplacer un homme mais plutôt de renouveler la classe politique. L’alternance doit être un moyen de changer profondément le système politique, économique et judiciaire de notre pays. Pas simplement de changer un homme », a-t-il précisé. A l’en croire, les négociations sont en cours pour définir les bases d’une alliance qui permette d’assurer la victoire des forces du changement en 2018. «J’espère, par la Grâce d’Allah, que nous parviendrons à un compromis très rapidement. Ce compromis est souhaitable avant le premier tour mais en tout cas indispensable au second tour», a-t-il dit. Et d’insister que «Nous devons nous retrouver et nous rassembler dès maintenant pour rendre possible le changement attendu par les maliens en 2018».
Par ailleurs, le président d’honneur de l’Adp-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, candidat en juillet 2018, a évoqué que la situation dans laquelle le pays se trouve, est amère. Pour lui, la réalité que vivent les populations est pire aujourd’hui qu’elle ne l’était lors de la prise de fonction du président IBK. Et d’indiquer qu’une partie du territoire est toujours aux mains des forces terroristes. « IBK a lamentablement échoué et refuse d’entendre la voix de la raison », a-t-il soutenu. D’où son invitation aux militants et sympathisants de l’ADP-Maliba de renforcer les rangs de leur formation politique pour que la gouvernance change.
Le président de l’URD, l’honorable Soumaila Cissé et Moussa Mara ont soutenu l’Adp-Maliba pour qu’il ait l’alternance et le changement en 2018.
Parmi les partis présents nous pouvons citer entre autres, PIDS, Mouvement Mali Kanu, Parti Jamana, parti Mali émergence, MC-ATT, ADEMA-PASJ, FARE, CNIDE, RPM, PDES, RPDM, URD, PARTI YELEMA, FCD, Alliance Kaira…
Il est à savoir que Nioro du Sahel est une ville du Mali, chef-lieu de la commune de Nioro et du Cercle de Nioro du Sahel dans la région de Kayes à 241 km au nord-est de la ville de Kayes, à proximité de la frontière mauritanienne.
M.L. KONE, envoyé spécial à Nioro
Source : Le Fondement
