Le quatrième congrès ordinaire des tigres a vécu malgré les sirènes de mauvais augures avancés à la veille. C’était du 23 au 25 décembre dernier. Les travaux qui ont eu lieu au CICB, ont été couplés avec les deuxièmes congrès des mouvements des jeunes et des femmes. Un défi qu’il fallait que le BEC relève avec panache puisque placé sous le signe de la maturité et de la cohésion retrouvée. En tout cas, la ligne des tigres n’a pas variée d’un iota au contraire elle a été réaffirmée et martelée tout le long des trois jours de débats en présence d’invités de marque et non les moindres. Reportage.
C’est fort du renforcement de l’unité du parti autour de son fondateur et imperturbable Dr Choguel Kokalla Maïga, que les délègues ont procédé à l’analyse du rapport d’activité du bureau sortant, a la relecture des textes et à la mise en place des nouveaux organes et instance de direction du parti.
Le congrès du MPR est venu au bon moment car, certaines brebis galeuses avaient boulues saborder les acquis de deux décennies pour leurs intérêts personnel. Et le quatrième Congrès était une aubaine de tirer les choses au clair pour affronter les échéances électorales de 2012 avec abnégation et détermination.
Le président des jeunes interpelle les délégués
L’occasion était propice pour le président du bureau national des jeunes, M. Idrissa Ly d’interpeller les délègues du congrès à plus de vigilance et de combativité. En fait, ce cadre a tout simplement ignoré les coups bas que certains ont voulu asséné au parti qui les aidé, papoté et ose retourner l’arme contre leur bienfaiteur. La participation du MPR au présidentiel est nécessaire et vital pour les tigres claironne-t-on. une analyse de situation en vue d’une participation du parti aux prochaines élections présidentielles.
Arrivée des tigres dans l’arène
Pour Dr Choguel, Président du parti, comme il fallait s y attendre, a rappelé la création du MPR aux temps forts des jugulassions des « démocrates » découverts de nos jours en prédateurs de la République plus que le Général Moussa Traoré. Les faits crèvent les yeux : absence d’autorité, insécurité grandissante, népotisme, vols, détournements, enrichissements illicites (rapports du VEGAL, CASCA aidant…)
Pour Choguel la combativité des tigres à se faire valoir à l’époque était nécessaire, voir vitale. Ce qui leur a permis de se « forger respect et considération tant sur le plan national qu’international ». Mieux, les héritiers de l’UDPM sont fiers de l’héritage de la deuxième République qui « est un devoir de mémoire et une question d’éthique ». Choguel Maïga estime que « cette vision doit nécessairement aller de pair avec l’esprit de tolérance, le sens de l’humilité et le pardon réaliser la vraie réconciliation.
Quête de réconciliation
Cette quête de réconciliation du MPR est une conviction qui constitue le socle sur lequel s’est structuré le parti depuis sa naissance. Mais cette démarche n’est pas une profession de foi. « La réconciliation n’est pas pour le MPR la manifestation d’un complexe de culpabilité, en encore moins la recherche effrénée d’une quelconque absolution. Elle procède plutôt de notre conviction forte, que les grands problèmes du pays se seront résolus que par un consensus national. Cela est d’autant plus nécessaire pour le renforcement de notre démocratie », a-t-il dit.
Une équipe qui gagne
Les travaux se sont achevés tard dans la nuit du dimanche sur la présentation du nouveau bureau national (qui n’a pas changé contrairement à ce qui était annoncé…), lequel ne connait pas de changements notables. Et Dr Choguel Maïga conserve son poste de Président du parti des héritiers de l’UDPM dont le mentor, Général Moussa Traoré devra ricaner de la politicaillerie tombeur de son régime dont les pouvoiristes sont confrontés à tous les problèmes inimaginables qui se progresseront de mal en pis puisqu’aucune volonté réelle n’est appliquée pour nous éviter l’irréparable. A part le saupoudrage et le mensonge criard.
Bokari Dicko