Investiture du président de la République : Une plaie qui se ferme sur du pus n’est pas totalement guérie !

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Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta vote dans le bureau 14 de la capitale
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta vote dans le bureau 14 de la capitale, lors du second tour de l'élection présidentielle, le 12 août 2018. © REUTERS/Luc Gnago

C’est parti pour un nouveau mandat assez polémique et mouvementé ! Le président IBK prête ce matin serment dans un climat de division totale et de crise profonde. Ce nouveau quinquennat risque d’être dédié à la gestion des remous créés par l’élection présidentielle dont les plaies ne sont pas encore guéries. 

 C’est aujourd’hui, officiellement, que le nouveau président reprendra les clés du palais de Koulouba pour cinq nouvelles années. Il prêtera serment ce matin devant les juges de la Cour Suprême au Palais de la culture. Cinq nouvelles années acquises frauduleusement pour l’exécution de nouvelles fausses promesses. En effet, le président Ibrahim Boubacar Kéita en manigance avec la communauté internationale et la Cour constitutionnelle prête serment ce matin en promettant encore aux Maliens de ne jamais les trahir durant les cinq prochaines années, de rester fidèle aux institutions de la République, de travailler à la cohésion sociale, à l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale du Mali, de venir en aide à la jeunesse, etc. Tout n’est que mensonge.

Comme disent nos ancêtres : « Une nuit qui sera bonne se reconnait depuis le soir ». Parti sur le mensonge, le président IBK ne pourrait pas se tenir devant les Maliens pour dire qu’il travaillera pour le Mali. Le premier quinquennat a été le pire moment pour les citoyens qui ont crié sur tous les toits la cherté de la vie due à la gabegie, au favoritisme, à la corruption, etc. Plusieurs actions ont été entamées par les uns et les autres pour mettre fin à ces pratiques, mais en vain.

Les élections ont été organisées dans les pires conditions d’insécurité sur le territoire, mais aussi et surtout dans la fraude légalisée. Comme conséquence, des manifestations de mécontentement tous les jours dans le pays. Voilà le contexte dans lequel s’organise l’investiture du chef de l’État issu des bourrages d’urnes, de l’utilisation frauduleuse des biens de l’État pour des fins de campagne. Ces tripatouillages électoraux faisant venir IBK au pouvoir constituent une plaie béatement ouverte, sur laquelle s’organise cette cérémonie qui certainement célèbre l’anti démocratie.

Cette plaie non encore guérie risque de compromettre la gestion du pouvoir entre les mains du président IBK qui doit comprendre qu’une nation se construit dans la vérité et non dans le mensonge. Ce dernier ne pouvant qu’entrainer de la déstabilisation des institutions de l’État. Le président qui rempile, pour l’amour du Mali, du moins s’il en avait (lui qui disait être fou du Mali), devrait écouter les requêtes de l’opposition, en tenir compte pour le bon fonctionnement de son mandat. Mais « n’est pas plus sourd que celui qui ne veut point entendre ».

Fousseni TOGOLA

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4 COMMENTAIRES

  1. Moi je vous dis que ce journaliste n’est ni malade, ni en manque d’inspiration ou d’objectivité. Ce pays est malade et même gravement malade, du fait de la mauvaise gouvernance qui a culmuniné lors de cette élection. Il suffit de revoir un peu les pratiques et la précipitation dans laquelle on nous embarque. Aucune intention de regarder à côté tous ces concitoyens qui revendiquent le respect de leur vote. Apparemment certains maliens sont devenus miopes au point d’ignorer la réalité. Nous devons tous oeuvrer pour le bonheur de ce pays que nous avons en commun et non nous laisser imposer une conduite à tenir qui est loin d’arranger le plus grand nombre. A bon entendeur salut!

  2. Monsieur Fousseni Togola, je vous recommande soit d’aller vous former au métier de journaliste, soit d’aller cultiver des carottes. C’est le second article que je lis de vous sur maiweb.net et laissez moi vous faire une confidence:

    1/ vous ne faites que des affirmations gratuites sans la moindre argumentation pour étayer vos dires,

    2/ vous vous faites passer pour un analyste politique alors que vous n’avez pas la moindre compétence en la matière,

    3/ vos articles puent la haine contre IBK qui au moins est en phase avec son peuple puisqu’il vient d’être réélu avec un score royal et à la régulière malgré la niaiserie du trio infernal composé de SOUMAILA CISSE, TIEBLE DRAME et RAS-BATH.

    Comprenez que je vais vous suivre à la trace et si vous m’obligez, je sortirai l’artillerie lourde. Les attaques gratuites sont maintenant insupportables d’où qu’elles viennent.

    A bon entendeur salut.

  3. Monsieur le journaliste, tu peux nous donner une seule preuve de fraude. Tous les observateurs réunis n’ont pas vu les fraudes dont vous et vos employeurs parlent. Mais ayez un peu honte. Kèlè ko tè…lol

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