Il a déclaré sa candidature pour les présidentielles de cette année le 7 janvier dernier, et le samedi 14, il a été investi au stade Omnisports, en faveur d’un grand meeting organisé par
L’ancien Premier Ministre du régime Alpha Oumar KONARE fait partie des quatre poids lourds des échéances présidentielles, devant solliciter les suffrages des compatriotes. Le transfuge de l’ADEMA qu’il est, parviendra t-il à bien nager d’un bout à l’autre rive du fleuve Djoliba à partir de Sébénikoro. Wait And See !
En tout cas, la tâche est loin d’être facile pour le Prince de Sébénikoro, pour lequel ‘’ ça doit passer ou casser ’’. Il jettera sans nul doute toutes ses forces dans la bataille. Cela après deux tentatives à portée de mains. Un proverbe de chez dit ‘ il n’y a jamais deux sans trois’’, s’il s’agit de défaite cela n’étonnerait guère.
Mais, que la troisième tentative soit la bonne, pouvons nous lui souhaiter. Sinon, tous les ingrédients sont bien réunis pour que la nage d’IBK soit entachée de péripéties, qui risquent d’écourter sa traversée. Deux vagues importantes l’emporteront à coup sûr.
– La première vague est celle d’abord de l’ADEMA et de son ancien Président de
– La seconde vague est incontestablement, celle de Modibo SIDIBE, ancien Premier Ministre l’homme qui a battu le record de longévité sans discontinuité dans les arcanes du pouvoir au Mali. Les sondages sur internet et d’un quotidien de la place ne lui sont pas défavorables également, loin de là. Ses offensives de prises de contact, de visite de terrain auprès des notabilités du pays profond sont évocatrices de la force de frappe de M. SIDIBE. Comme souligner dans nos parutions précédentes, Modibo profiterait de la faiblesse du taux de participation, s’il y en a cette année, pour prendre la tête des candidats à l’issue du premier tour. En plus de cette carence, la déception et l’inquiétude des électeurs face aux faits partisans. Ces paramètres ne sont pas de nature à faciliter la tâche à IBK.
Cependant, malgré ces éventuels obstacles que nous qualifions de sérieux, Ibrahim Boubacar KEITA demeure un des candidats préférés des maliens, au regard de l’insécurité sans cesse grandissante au nord Mali et à Bamako, la perte de l’autorité de l’Etat, la crise scolaire dans laquelle il a tiré l’essentiel de la popularité en 1994, la corruption et la délinquance financière.
Bany ZAN