Introduction des OGM dans nos habitudes alimentaires : Le Rassemblement pour la démocratie et la solidarité s’oppose

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Le Rassemblement pour la démocratie et la solidarité (Rds) a consacré la journée du samedi 30 mars à une réflexion  sur les risques que constitue l’introduction des Organismes génétiquement modifiés (Ogm) dans nos habitudes alimentaires. Placée sous houlette du président du parti, Younouss Hamèye Dicko, ladite journée de réflexion a eu lieu au Centre international de conférence de Bamako.

Pour le président du Rds, Youss Hamèye Dicko, les organismes génétiquement modifiés constituent une menace grave sur notre patrimoine génétique et risquent de provoquer de graves problèmes sanitaires, d’éthique et de société. L’utilisation des Ogm a des effets néfastes sur  nos économies et politiques, mais aussi dégrade l’écosystème.
Dans son argumentaire, le président Dicko a souligné que les Ogm sont aujourd’hui cause de mauvaise gestion et de mauvaise conservation de la biodiversité et provoquent même la diminution de celle-ci. Ils engendrent la disparition des espèces naturelles qui nous sont familières, la perte des superficies agricoles et la perturbation des espèces naturelles. En outre de ses dangers, chez l’homme, avec son corolaire d’allergies, de cancers, d’obésité et d’intoxication, les Ogm créent une certaine dépendance.  Le Rds estime que l’intrusion des Ogm dans l’alimentation nous rend dépendants des multinationales qui imposent une colonisation économique aux paysans par le biais des Ogm.
Face à cette situation inquiétante, Younous Hamèye Dicko a rappelé aux vendeurs ambulants d’Ogm que le Mali n’est pas un marché où tout se vend et s’achète.  Pour Younouss Hamèye Dicko, les Ogm ne sont pas la solution aux problèmes du rendement agricole mondial, mais plutôt un véritable frein au développement de l’agriculture dans les pays du tiers monde.  Sur ce, il se veut déterminé à combattre toute forme de terrorisme, y compris le terrorisme alimentaire qui est l’imposition de l’usage des Ogm à nos pays par les multinationales.
Oumar KONATE

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