Nous le lui conseillons, parce que le Mali n’a pas intérêt à ce qu’IBK échoue. Et cela parce que ce mandat intervient dans un intervalle crucial de la vie de la nation, de la revitalisation de notre démocratie. Le pays a été sérieusement éprouvé par la crise qu’elle vient de vivre pour se permettre cinq nouvelles années de passage à vide.
C’est pourquoi, après une première année de mandat marquée par des scandales et des crises de tout genre, il est souhaitable que Ladji Bourama reprenne la main dans la gouvernance du pays.
Se réveiller parce que nous avons l’impression que, depuis septembre 2013, notre pays est géré par procuration. Ce qui est paradoxal, voire le comble de l’ironie pour un président plébiscité par ses compatriotes ayant misé sur sa fermeté pour redresser le pays.
En 2014, les signaux n’ont pas manqué prouvant que le Chef de l’Etat n’a pas encore la main mise sur la gestion du pays, qu’on essaye de l’éloigner de la réalité du pays. L’un des exemples les plus frappants c’est le cas du regretté Dr Diomandé décédé des suites de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Un décès dont le président n’avait pas été informé pendant toute la journée alors que tout le monde savait que cette épidémie allait être l’un des sujets majeurs de la rencontre avec la classe politique, notamment l’opposition qui le pressait de fermer les frontières avec la Guinée-Conakry.
IBK devait alors se poser des questions par rapport à son entourage, à son gouvernement. Pour quelle raison lui a-t-on caché cette information avant une si importante rencontre dans la vie de la nation ?
Que d’autres lui a-t-on caché ? Se faire mener en bateau, est le moindre des risques que l’on prend quand on délègue la gestion du pouvoir. Visiblement, c’est le cas de Ladji Bourama qui semble faire aveuglement confiance à des gens pour réaliser son projet de société.
Toujours est-il que le pays n’est pas gouverné à la hauteur du plébiscite qui l’a hissé au sommet de la République. Les Maliens semblent dépités de cette fermeté verbale. La preuve, c’est que le Message du Nouvel an, comme d’ailleurs le Réveillon (pauvreté oblige), n’a pas suscité beaucoup d’intérêt comme en 2013.
IBK, comme beaucoup d’autres leaders politiques, pensent que la crise de confiance peut être résolue par ce que des experts appellent «le miracle de la communication politique». Malheureusement, l’opinion rejette celle-ci quand elle devient trop visible, quand elle donne l’impression de vouloir nourrir le peuple de promesses et d’illusions.
Et comme nous le disait l’un de nos professeurs, «employée à contretemps, la communication politique risque de miner davantage la confiance. Pourtant, la confiance est indispensable à la démocratie, légitimant l’homme politique et rendant acceptable la communication politique».
Redresser le navire
La rupture n’est pas encore consommée entre le sommet et la base, mais le doute est en train de noyer l’espoir et l’enthousiasme suscité par son élection. Il est donc encore possible de redresser le navire qui tangue dangereusement dans des eaux troubles.
Aujourd’hui, les Maliens ne veulent que du concret, des signes palpables du changement promis, donc que les promesses de campagne impactent positivement leur quotidien.
Le peuple a aujourd’hui besoin de sentir qu’il y a un pilote ou un commandant à bord pour piloter le pays. Et pour ce faire, il faudrait autour du président de la République des hommes et des femmes qui acceptent de se mouiller pour lui, de prendre des coups en son nom… Des gens qui viennent pour l’aider à parvenir au changement escompté et non pour réaliser des agendas (social ou politique) personnels
En se référant à ce que nous avons constaté après une année de mandat, on peut dire que l’opposition rend plus de service au président de la République que les siens. Même si naturellement elle a fréquemment cherché à le pousser à la faute politique.
Avec le mutisme observé par ses partisans (gouvernement et assemblée) quand il était sur la sellette avec la série noire de scandales (Affaire Tomi le Corse, achat de l’avion présidentiel, contrat d’armement, Ebola…), le président devait comprendre que ses vrais alliés ne sont pas aussi nombreux que supposent les chiffres.
IBK doit surtout comprendre qu’il a une majorité d’intérêt et non de conviction. La majorité d’entre eux (ministres et députés) peuvent changer de veste dès que le vent aura tourné en sa défaveur. C’est pourquoi ils ne sont pas chauds pour se mouiller pour lui, pour lui servir de boucliers.
Nous pensons que, en la matière, IBK va regretter le départ d’Oumar Tatam Ly qui avait visiblement mieux balisé le changement après un diagnostic sans complaisance des maux qui entravent la gouvernance au Mali.
On ne comble pas les attentes d’un peuple en faisant preuve de sentimentalisme. La compétence, la disponibilité et l’intégrité doivent alors être les critères essentiels d’une gouvernance démocratique.
Dans des salons feutrés de la capitale, il se dit que l’homme ne souffre pas la contradiction, prend mal les critiques et les objections. IBK doit pourtant s’y résoudre s’il veut réellement marquer l’histoire du pays au-delà du plébiscite d’aout 2013. Il doit faire sien l’adage qui dit, «parfois, la vérité nous fait mal. Mais, la maturité de l’accepter nous fait grandir».
Pouvoir s’entourer de femmes et d’hommes capables de vous dire la vérité, de vous contredire est aussi une preuve de maturité. Un réel gage de succès en politique !
Moussa Bolly
Wake up, wake up, wake up and get up, get up, get up ❗ ❗ ❗ . . Mais rien n’est sure donc soyons sur Nos Pieds a courir comme le coyote vers Ou Nous pouvons, en FRance biensure, il parsit Hollande et lui vont goudronnes la Mediterranee tres bientot pour plusque de fluidites, donc plus besoins pour nos freres et soeurs de passer par la mafia de Berlusconi moyennant des lires, pardon des euros, non plus afros 😉 😆 .
Ladji dort dans son airfaible ONE alors ces groupes malsains et criminels sont entrain de dessimes le Maliba. Comme il aest alle essuye les bottes d’hivers de ses bosses pendant la sortie populaire la Paris, on espere qu’a cause de charlot les terroristes-extremistes-jihadistes et narcotrafficants seront boostes du Mali pourqu’ils retournent en Lybie et en Algerie, surtout
IBK n’a pas le droit d’echouer sinon il sera en exil lui aussi surtout apres ses grandes gueeeeeeules et sorties qu’il faisait pendant les elections et pares les elections. Maintenant on ne l’entend plus dire dire des conneries de gueulard non et voila car il parlait pour ne rien dire au peuple. Nous voulons des actions et resultats pas des beaux discours et des sorties de gueuekard comme il est. Il va falloir que ladji Nous montre tous Ceux qu’il a dit avant que ses fesses ne soient assises dans le Fauteuil Presidentiel. C’est la le probleme. .
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