Interview de Tiebilé Dramé, Président du Parena : « Nous étions dans une impasse politique »

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Tieblé Dramé - Tribune libre
Tieblé Dramé

Quelle analyse faites-vous de cette première étape des négociations ?

Au niveau de l’opposition, nous nous réjouissons des premiers contacts entre notre gouvernement et les groupes armés du nord, qui ont permis de convenir d’une feuille de route et de fixer un calendrier. Nous nous en réjouissons d’autant plus que  nous avons beaucoup de temps. Depuis plus de dix mois à cause d’hésitation, de tergiversation, à cause de manque d’une  ligne directive claire, nous étions installés dans une grande impasse dans le processus politique.

 

Donc l’opposition se réjouit que par le dialogue, la crise du nord ait été remise sur les rails, grâce, bien entendu, à la solidarité de la communauté internationale à commencer par nos voisins, l’Algérie, le Burkina Faso, la CEDEAO, le Niger, la Mauritanie et le Tchad. De même, c’est le reste de la communauté internationale qu’il faut saluer ici, qui n’a pas cessé  d’être aux côtés du Mali depuis le déclenchement de la grande crise que nous avons connue, vient à la suite de graves évènements que le nord du Mali a connus au mois de mai : la visite malheureuse du premier ministre à Kidal le 17 mai et ses conséquences désastreuses qui nous conduits aux évènements douloureux du 21 mai 2014 dont le résultat est que l’Etat du Mali a disparu de la quasi-totalité du nord du Mali.

 

Avant la visite du premier ministre il y avait un gouverneur à Kidal, il y avait un préfet et des sous-préfets qui géraient leurs circonscriptions administratives depuis le gouvernorat. Le drapeau malien flottait sur le gouvernorat de Kidal. L’antenne de la radio et de la télévision nationales fonctionnait depuis Kidal. Mais après la visite du premier ministre, surtout après les évènements douloureux du 21 mai, presque plus de trace de l’Etat malien dans la région de Kidal. Et plus grave, le drapeau du MNLA et des groupes séparatistes  flottent à 40 Km de Gao, à 60 Km de Tombouctou. Plus grave, dans le gourma malien, c’est-à-dire au sud du fleuve Niger, ce sont le groupes séparatistes qui font la loi.  Le drapeau MNLA flotte  au sud fleuve Niger.

 

Il est  évident que nous nous sommes présentés dans ces négociations d’Alger le 16 juillet dernier en position de faiblesse. Le rapport de force n’était pas à notre faveur.

Jamais le leadership malien n’a été autant fâcheux ;  jamais la crédibilité intérieure et extérieure

 

Donc,  nous abordons les négociations extrêmement difficiles sur le fond en position de faiblesse. Et j’espère que la solidarité de l’Afrique  et du reste du monde nous permettra de rappeler aux groupes armés qu’ils  ont des engagements à Ouagadougou en juin 2013 et que ces engagements, tels que l’intégrité du territoire nationale, l’unité du territoire nationale du Mali, la forme laïque  de l’Etat sont consignés dans des marbres  et qu’il est important de les respecter pour pouvoir avancer.  Ce n’est pas parce que notre gouvernement a perdu du temps pendant dix mois, souvenez-vous, ces négociations auraient dû être enclenchées dans les 60 jours qui suivaient la formation du gouvernement. C’est-à-dire en deux mois. Nous avons attendu dix mois après la formation du gouvernement, après les évènements de Kidal, pour prendre le chemin des négociations.

 

De Ouagadougou à Alger, de toutes les façons nous avons perdu énormément de temps. et il est important donc que la communauté internationale reste vigilante, pour que l’on ne revienne pas sur les acquis de Ouagadougou. Parce qu’il y a d’importants acquis pour le Mali, pour la paix et la sécurité dans la sous-région.  C’est important. C’est pourquoi d’ailleurs les différentes résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies ont régulièrement mis  l’accent sur ces questions d’intégrité du territoire malien, de l’unité nationale et de la forme  laïque et républicaine  de l’Etat.

 

 

Quelle proposition concrète l’opposition a faite en ce qui concerne le problème de la mal gouvernance au Mali, cause des difficultés dans lesquelles nous sommes aujourd’hui ?

Vous savez, il faut reconnaitre que la crise du nord résulte d’une crise de gouvernance. Beaucoup de gens pensent que nous avons aujourd’hui ce problème au nord du Mali parce que le régime de Kadhafi s’est effondré  et que d’anciens soldats des armés de Kadhafi  sont venus au Mali.

 

Le nord du Mali était confronté à de multiples défis, tels que la présence des groupes salafistes  dans les montagnes de Timetri, Tégarhar, le trafic de drogue.  Vous vous souvenez, il y a quelques années, un avion s’est posé quelque part au nord du Mali, les pilotes ont disparu dans la nature  et ont pu rejoindre leur pays, à savoir la Colombie, puis la cargaison de drogue a entièrement disparu dans le désert. On se pose encore des questions sur ce qu’est devenue cette cargaison.

 

Il était de notoriété  publique que le business des otages est une réalité au nord du Mali, comme il était également de notoriété publique que les colonnes d’appui descendaient  jusque sur les rives du lac Faguibine   et au sud de Tombouctou, comme il était également de notoriété publique que les colonnes d’appui se trouvaient dans la forêt de Ougadou, dans le cercle de Niono, région de Ségou, à 400 Km de Bamako. Tout cela était le décor d’une réalité. Cela veut dire que nous étions confrontés à une crise de gouvernance. Et tant que nous n’apportions pas de réponse de gouvernance à cette crise de gouvernance nous passions à côté.

 

Après avoir fixé les balises, à savoir  l’intégrité du territoire malien, de l’unité nationale et de la forme  laïque et républicaine  de l’Etat, il est important que nous fassions des propositions  ardues sur la durée de la crise du nord. C’est pourquoi, nous, au niveau du parti PARENA,  nous  avons mis de l’avant la promotion de l’élection des gouverneurs de région par des assemblées  régionales élus au scrutin proportionnel, pas seulement au nord, mais dans toutes les régions du Mali.

 

Plus qu’une réforme administrative, c’est une réforme constitutionnelle. Le Mali sort d’une profonde crise sécuritaire, politique et institutionnelle. L’Etat s’est effondré, l’armée s’est effondrée. Les 2/3 étaient sous occupation des groupes armés  et pendant de longs mois.  Nous ne devons le salut qu’à la solidarité du monde, qu’à l’intervention  franco-africaine qu’il faut encore saluer et resaluer. Il est important que  nous tirions des enseignements de ce qui nous est arrivé. Nous ne pouvons pas faire comme si rien ne s’est passé et continuer notre chemin, parce que le reste du monde est venu nous aider.  D’ailleurs, c’est ce que nous aurions dû faire depuis dix mois, depuis l’avènement du président Ibrahim Boubacar Kéita. C’est pourquoi nous sommes retombés dans les dérives de gouvernance. Parce que nous n’avons pas tiré des leçons de ce qui arrivé à notre pays pendant les années de malheur 2012 et début 2013.  Il est très important que nous tirions les leçons, en tirant les leçons c’est plus qu’une réforme administrative qu’il faut effectuer.

C’est pourquoi nous proposons que soit inscrite  dans la constitution l’élection des gouverneurs des régions. C’est une forme d’approfondissement de la décentralisation et de la démocratie. La décentralisation était une reforme démocratique majeure au Mali. Il y a déjà 15 ans que ce chantier est en marche. C’est  important que nous ayions un bilan critique de cette décentralisation, parce que tout n’a pas été  rose, et tout ne  marche pas bien. Il faut que nous allions de l’avant, que nous fassions confiance  aux populations et aux communautés. Je crois que ça suppose que nous ayions de fond ; c’est la raison pour laquelle nous disons qu’il ne faut même  pas s’arrêter là, il faut revoir tout ce qui ne va pas : la personnalisation du pouvoir, la personnalisation  du pouvoir résulte  à la fois des pratiques anciennes dans notre pays,  mais également des dispositifs  institutionnels de l’élection présidentielle  au suffrage universel. Une fois élu, le président croit qu’il est au dessus des lois. Il est important de revoir ça. Dans la même volée, nous souhaiterions que le président de la république soit élu par le parlement. Donc  qu’on supprime l’élection présidentielle au suffrage universel, qu’on supprime la fonction du premier ministre, que le président soit élu par le parlement, lui-même élu au scrutin proportionnel  et que les assemblées régionales aient la réalité du pouvoir. Qu’elles soient au scrutin proportionnel et qu’elles élisent les gouverneurs des régions.

 

Je crois qu’en ce moment-là, nous donnerons la mesure des enseignements que nous aurons tirées de la grave et profonde  crise que nous avons connue, qui nous a mis totalement à terre.

 

 

La situation est-elle alarmante jusqu’à ce stade ?

Elle est grave. Parce que c’est la première fois,  depuis l’avènement de la démocratie, que le Mali est à ce niveau   de conflit avec nos partenaires techniques et financiers. Vous avez dit, il y a un gel de l’aide budgétaire fournie par le FMI, par la Banque Mondiale, par l’Union Européenne. D’autres partenaires bilatéraux, sans l’avoir annoncé,  observent de toute façon ce gel. Nos partenaires nous disent très clairement qu’ils ne peuvent pas nous aider contre le FMI. Il est important que nous ayions des relations régulières et normales  avec les institutions de Breton Woods. Il est important que nous nous soumettions à cet audit transparent, indépendant, sur un certain nombre de dépenses effectuées dans ce pays et qui jurent avec les règles de bonne gouvernance et de transparence.

 

En d’autres termes, que nous mettions fin aux dérives, que nous inversions les priorités  observées depuis des mois que le président est en place. Depuis dix mois que le président est en place, nous avons vu des dépenses de prestige, un manque de sens des priorités, alors que le pays à des besoins brûlants partout ailleurs.

 

Cela est bien d’honorer nos engagements sans que ce soit encore une fois nos partenaires qui nous rappellent à l’ordre.  Alors que la profondeur de notre crise d’où nous venons aurait dû nous inciter à un peu plus d’humilité, un peu de moralité dans la gestion des affaires publiques de notre pays. Cet exemple également milite en faveur de la nécessité  que nous marquions une pause, pour tirer une leçon de ce qui nous est arrivé et pour dessiner ensemble le Mali que nous souhaitons, le Mali qui doit sortir de la crise.

 

Ce qui nous arrive est arrivé parce que le président s’est considéré comme le président d’un pays normal. Or le Mali n’est pas un pays normal, c’est un pays qui sort du précipice, d’une profonde crise. Et quant on sort d’une profonde crise, on doit avoir un minimum de sens de réalité et de priorité. Cela n’a pas été le cas durant les dix premiers mois de la gouvernance du président IBK. Il important qu’à partir de la 1ère année de cette gouvernance- j’espère qu’à partir du mois  de septembre prochain qui marque l’an 1 du mandant du président IK-   nous rectifions le tir, en prenant les meilleures décisions, en prenant les meilleures directions,  pour que notre pays évite de griller toutes ses chances de se relever. Il important de ne pas compromettre les chances du Mali de se relever. Le Mali n’est pas encore entièrement debout, la preuve on la voit : nous n’avons plus le contrôle de la presque totalité du nord du pays. Il n’y a que les grandes villes comme Gao, Tombouctou et Bourem  qui encore sous l’autorité de l’Etat malien. Le reste est sous l’autorité des groupes armés.

Donc, nous avons des difficultés  avec la communauté financière internationale. Au plan politique national, nous sommes dans une impasse. Le Mali est bloqué. Il est important d’en sortir et le meilleur moyen  c’est faire le point, tirer les enseignements de ce qui nous est arrivé, rectifier le tir.  En rectifiant le tir, il est important que nous dessinions une nouvelle feuille de route basée sur une gouvernance moderne et prévisible  qui suppose que nous ayions revu notre sens de priorités, abandonné les dépenses de prestige : rénovation de palais, de résidence, achat d’avion et autres.

 

Une gouvernance moderne et prévisible suppose de desserrer l’étau de la famille  du président sur les institutions du pays. Cela est également une des caractéristiques, une des nouveautés de la gouvernance que nous connaissons depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Keita au pouvoir.

 

Une nouvelle feuille de route, c’est justement cette réforme institutionnelle  et constitutionnelle indispensable  pour tirer les enseignements, pour faire élire les gouverneurs des régions, selon notre proposition à nous, pour supprimer l’élection présidentielle au suffrage universel,  pour que le président soit un peu plus près du peuple et de ses mandants et reconstruire notre armée. Parce que les évènements du 21 mai, à la suite de la visite malheureuse  du premier ministre, nous ont démontré les limites de ce qu’on disait au sujet de la reconstruction de l’armée.

 

Ces évènements ont montré qu’on ne peut pas reconstruire en quelques mois une armée qui s’est effondrée en 2012. Nous avons besoin de temps, d’une révision complète, d’une redéfinition complète de notre politique de défense en relation avec nos voisins et avec nos principaux partenaires  au développement. Redéfinir une nouvelle feuille de route suppose également qu’on mette l’accent sur comment renouer  avec la communauté financière internationale  et la communauté internationale surtout. Parce que ce pays avait une énorme sympathie, le soutien international qui s’est malheureusement dilapidé au fil des mois.

Souvenez-vous, en septembre 2013 l’Afrique et le monde entier en que le Mali était de retour, que le Mali pouvait repartir. Et voyez en cette fin de mois juillet 2014, moins d’un an, comment est la désaffection, le désenchantement, le découragement au sujet du Mali. Il faudrait justement que nous nous ressaisissions, pour ne pas  compromettre les chances de notre pays de se relever.

 

Source : La Revue (Interview réalisée par Sangaré)

Commentaires via Facebook :

16 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Chaque Malien (ne) doit adhérer au processus de paix engagé à Alger :

    – en devenant un agent de la réconciliation nationale et de la paix en sensibilisant autour de lui (d’elle) pour une adhésion collective au processus engagé afin d’en garantir les résultats escomptés.

    – en s’impliquant dans les négociations inclusives même si c’est à travers des contributions objectives et constructives.

    Les négociations inclusives doivent s’ouvrir et intégrer des représentants de toutes les communautés de toutes les régions du Mali, pas seulement ceux des régions du nord du Mali.

    DES RENCONTRES REGIONALES DES GROUPES THEMATIQUES, DEFINIS DANS LA FEUILLE DE ROUTE CONSENSUELLE, POURRONT ETRE ORGANISEES ,SOUS LA PROTECTION DE LA MINUSMA ET DES FORCES DE DEFENSE ET SECURITE DU MALI, POUR GARANTIR QUE LES NEGOCIATIONS SOIENT REELLEMENT INCLUSIVES.

    Il est encore temps de proposer, dans le processus d’Alger, de telles rencontres.

    Cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC/Gouvernance

  2. Au moins cette fois-ci, il reconnait un peu de bien dans ce que IBK et son gouvernement ont fait. Donc ca progresse et ca devient de plus en plus raisonable…
    Mr Drame fait partie de nos politiciens qui aiment faire la politique de l’autruche: Lui et associes ne voulaient point de la visite du PM a Kidal(ils auraient peut-etre voulu que le PM demandent la permission a leurs aux mouvements/bandits armes?). Il revient, a tord, sur ca dans cette interview. Ils n’ont jamais gobe cette visite; or la visite du PM, malgre les pertes en vie humaines occasionnees par les bandits armes- etaient pour rencontrer l’administration, et s’enquerir des problemes des populations. Ils n’ont pas gobe cette marque de courage et de determination du PM Mara. Ils l’ont meme dit, ils auraient voulu que le PM reboursa chemin au lieu d’aller. On ne peut pas construire un pays avec cette politique de l’autruche. Il y’a des problemes qu’il faut avoir le courage d’affronter, de confronter, etc.

  3. C’est une interview a’ lire avec une grande attention! Je suis d’accord avec plusieurs des points evoque’s mais je suis absolument oppose’ a’ ce que le president soit elu par le parlement! LA SEPARATION DES POUVOIRS DOIT EXISTER!!!
    IL Y A CERTES EU DE GRAVES FAUTES MAIS ESPERONS QUE LES GOUVERNANTS ONT TIRE’ DES LECONS DE LEURS FAUTES! L’essentiel est de revenir dans la bonne direction pour faire ce qui est bien pour le Mali!

  4. merci mr DRAME d’etre la petite lumiere dans le sombre dessein que les politiques. la presse , les internautes (dont mm) sont entrain de ns mener la bourde du pm de se rendre a Kidal en est un exemple de par son amateurisme notre executif est une proie facile au groupe de pression citer plus haut donc sachons raison garder et soyons positive pour faire sortir notre pays de ce bourbier

  5. C’est bien dommage, c’est IBK qui a prêté le flanc pour que les TIEBLE et Autres puissent avoir un tel ascendant en moins de 10 mois d’exercice de pouvoir.

  6. Ah lala … M. Dramé, ca se voit que tu as peur ! Au mali, on a besoin de gens qui ont des couilles ! Pas ces cerveaux déformés ! Tous pareils, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, ATT. Ils ont tous couchés avec les femmes du nord, femme ou amante… Il faut un guerrier, quelqu’un qui n’a pas couché avec les femmes du nord, car les gens du nord sont quelques part maudits ! Un vrai guerrier ! Donc il faut arrêter d’interviewer des gens comme-ca sur maliweb.

    • “Tous pareils, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, ATT. Ils ont tous couchés avec les femmes du nord, femme ou amante”

      Y COMPRIS LADJI KABAKO! 😀 😀 😀 😆 😆 😆 😆

      OUI, TOUS PAREILS 😆 😆 😆 😆 😆

    • Monsieur de Toshtosh, faites attention à ce que vous écrivez- c’est important de respecter vos pairs, svp- tout en exprimant ouvertement vos idées.

      • Vous me parlez de respect ? Désolé Monsieur, moi je respecte les gens qui méritent le respect ! L’humiliation que le Mali vit c’est à cause de ses gens là ! Ces chauve-souris, ni oiseau ni rat ! Moi je connais très bien cette endroit là, vers 83 déjà dans le nord du Mali tu savais même pas si tu étais en Algérie ou en Mauritanie ou en Lybie ! Quand un secret de famille est dévoilé c’est qu’il y a un traite dans la famille, c’est le cas malheureusement pour les gens du nord, sans vouloir généraliser il faut avouer qu’il y a un problème la-bas ! C’est pas moi qui dit, c’est la réalité ! J’insiste, on veut un guerrier, quelqu’un qui soit connecté avec les ancêtres ! pas un mouton ! J’insiste on respecte les gens qui méritent le respect ! La patrie ou la mort ! Trop de slaknet !

        • Serieusement est-ce que vous comprenez ce que vous nous dites la? 😯 😯
          De quel genre de guerrier vous nous parlez au juste? 😯
          Allez-y regler vos problemes avec les nordistes et epargnez nous de ces propos qui n’ont en fait rien a avoir avec ce que vit le Mali.

          • Relisez mon texte Monsieur… Ne vous précipitez pas ! C’est très très important ce que j’ai souligner, moi je n’ai pas de problème avec les gens du nord. Eux ont des problèmes avec eux-même, la preuve… C’est pas moi qui ai inventer ce qui est en train de se passer au Mali, si on ne comprend pas, il ne faut pas répondre. J’insiste les gens du nord sont des chauve-souris, ni rat ni oiseau. Tout le monde veut aller au paradis mais personne ne veut mourir !

  7. Dommage dans ce pays il y a toujours des tarés pourquoi fermer les yeux sur des réalités palpables, au moment où les autres parlent de l émergence nous sommes à la traîne encore à quoi ça sert d acheter un avion si ta même pas la capacité entretenir cet avion, rien ne marche au Mali rien du tout.IBK ne peut tenir tête aux président que c est dommage toujours entrain de pleurer comme une petite fille. Nous avons pas besoin des histoires de Grèce antique nous voulons le concret le Mali n est pas un pays normal on est chef d Etat si l État existe donc il doit se ressaisir à temps sinon nous allons le dégager de la avant le mois de septembre inchalla

    • dakar

      ” il doit se ressaisir à temps sinon nous allons le dégager de la avant le mois de septembre inchalla”

      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Pourquoi veux-tu faire LADJI. En disant de choses pareilles, tu sais bien qu’il risque de e fondre en larmes s’il entend ca. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      A TE TAGA YOROSHI !!!!!!!

  8. M Dramé le Mali d’IBK des maliennes et maliens optimistes te disent que le Mali est debout et le mali marche ça ne sert à rien de se maintenir dans l’égoïste le fait que tu n’as pas été impliqué personnellement dans la négociation tout ton problème se situe là M Dramé la délégation Malienne ainsi que la communauté internationale qui se sont réuni à Alger au chevet du Mali sont des grands intellectuels et meneur d’homme. Aussi le Mali est un pays souverain pourquoi nous précipiter d’aller en négociation après l’élection du président? Tu dis que le Mali est en position de faiblesse je te demande que veut dire faiblesse? M Dramé le FMI est avec le Mali l’avion a été acheté la résidence sera rénové le palais que ton bourakè habite a coûté combien de milliards à l’Etat Malien 7 milliards M dramé soit objectif et non subjectif.Vive le Mali que dieu protège IBK National contre les ennemis du Mali.

    • DRAME SUBSECTIF ET DOUMBIA OBJECTIF???? 😯 😯 😯 😯 😯

      Bon,…Vive le Mali, que Dieu protège DRAME contre les ennemis du Mali que sont les menteurs et les mafiosis. 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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