Interview exclusive de Soumeylou Boubeye Maiga : «IBK doit franchir le pas et apporter les ajustements qui s’imposent», «Il faut une équipe qui a plus de légitimité politique et technique»

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Soumeylou Boubéye Maïga
Soumeylou Boubéye Maïga,

On dit de lui un fin stratège et un renard politique. D’un militantisme avéré même au plus fort de la dictature incarnée par le Général Moussa Traoré, Soumeylou Boubèye Maïga nous fait l’honneur de réserver à votre journal préféré une interview,  la toute première qu’il accorde à la presse malienne depuis sa démission du gouvernement Mara, en mai 2014. Dans cette exclusivité, l’ancien  ministre de la Défense traite des sujets qui font la Une de l’actualité nationale et internationale: la libération des terroristes présumés, les négociations d’Alger, le 1er congrès ordinaire de son parti et la crise centrafricaine, entre autres. Lisez plutôt !

Le 1er congrès ordinaire de l’Asma-CFP, votre parti, s’est tenu le week-end dernier. A présent, que faut-il retenir de ces assises. Quelle est surtout la nouvelle orientation que le parti se donne ?

C’était notre premier congrès, 18 mois après notre création. Il y avait un certain nombre de défis qu’il nous fallait relever. Il nous fallait d’abord essayer de confirmer le niveau de mobilisation et la capacité de rassemblement du parti. Puisque que nous avions fait nos premières activités en pleine campagne électorale, il était important, dans le cadre de ces assises statutaires, de faire le point de la situation de la mobilisation en notre propre sein. Je crois qu’à ce niveau-là, nous avons été extrêmement satisfaits du niveau de mobilisation que nous avons constaté, parce que les délégués et les participants sont venus de tout le Mali, en surmontant des conditions de voyage extrêmement pénibles. Ceux de  la région de Gao ont fait deux jours en cours de route et ceux de Koulikoro ont quitté à 5 heures du matin pour être présents. De partout, les gens sont venus comme d’habitude et cela est un niveau de mobilisation satisfaisant.           Le deuxième défi que nous avions à relever, c’est au niveau de l’état d’esprit. Compte tenu des difficultés actuelles du pays, beaucoup pensaient que nous nous serions rétractés. Il était donc important que nous confirmions notre engagement par rapport à la ligne que nous avions adoptée depuis l’élection présidentielle, à savoir le soutien que nous avions apporté à Ibrahim Boubacar Keïta autour du programme sur lequel il s’est présenté : «Le Mali d’abord». Cela aussi, je pense que nous avons pu faire passer ce message qui est un message de lucidité, de responsabilité. Parce que, comme je l’ai indiqué, c’est dans les difficultés que nous devions nous tenir les mains. Et qu’aujourd’hui, pour nous, c’est un projet qui reste tout à fait  valide et pertinent et qu’en face, il n’y a pas d’alternative crédible.

Parlons de ce soutien que vous avez réaffirmé au président Ibrahim Boubacar Keïta lors de votre congrès. Il faut dire que des propos que vous avez tenus en langue nationale bambara laissent planer le doute sur vos rapports avec ce dernier. Notamment lorsque vous prenez l’exemple sur un tamtam communautaire qu’on confie à quelqu’un qui ne s’y connait pas, faisant référence à l’élection d’IBK en août 2013. Faut-il en déduire que le chef de l’Etat est incapable, incompétent ?

Ah non ! Peut-être que les gens n’ont pas bien compris. Au contraire, c’était pour dire que nous sommes dans une situation de reconstruction. Et le Président est naturellement à la recherche des solutions les plus adaptées. C’était pour dire qu’il ne faut pas se lasser de chercher la bonne solution jusqu’à ce qu’on trouve le point d’équilibre, parce qu’on peut faire des choix qui, à l’expérience, se révèlent inopérants et inefficaces. Mais il ne faut pas hésiter à changer, parce qu’après, quand on laisse la situation trop pourrir, l’issue devient encore plus incertaine. C’était plutôt pour l’inviter à tenir compte de l’état actuel du pays qui est marqué par beaucoup d’incertitudes et où on voit qu’il y a des blocages et des manques d’efficacité évidents. Il ne faut pas hésiter à continuer de changer, jusqu’à trouver les bonnes combinaisons, parce qu’à l’évidence, je trouve que nous avons là un défi important à relever.

«Notre société reste dominée par l’anxiété, par l’incertitude, par la perte de confiance et, ne nous le cachons pas, par la déception». Vous l’avez dit dans votre discours d’ouverture. Est-ce à dire que vous regrettez une situation dont vous êtes comptable ?

Non ! Je ne regrette pas le choix que nous avons fait. Et je ne regrette pas, comme je l’ai dit, le soutien que nous avons apporté au projet présidentiel. Maintenant, je crois que tout le monde constate que la générosité d’un projet politique ne suffit pas à elle seule à en assurer une mise en œuvre réussie. A l’évidence, compte tenu des difficultés actuelles, beaucoup de citoyens s’interrogent si vraiment ils avaient fait le bon choix. Certains nous interpellent parce que nous avons été parmi ceux qui les ont mobilisés. Cela, il faut avoir la lucidité de le reconnaître, tout en indiquant que nous devons, dans cette situation, œuvrer à corriger les dysfonctionnements et à aider à redresser les trajectoires pour que nous pussions, au bout du compte, rester fidèles aux attentes et au mandat des concitoyens. Je sais que nous avons hérité d’une situation dont, peut-être, nous n’avions pas mesuré la complexité, les enjeux, les difficultés aussi. Peut-être que nous aurions dû, en amont, appréhender tout cela et avoir un plan de marche assez rigoureux. Par la force des choses, cela n’a pas été le cas. Mais nous devons tout faire pour redresser rapidement la barre pour que les gens reprennent confiance et qu’ils se remobilisent. Je pense qu’il appartient au président de la République de prendre des mesures nécessaires pour insuffler une nouvelle dynamique et donner un second souffle au pays. Parce que les 77,62% des voix qu’il a eus n’étaient pas la victoire d’un camp contre un autre. C’est un mandat qui lui est donné pour jeter les bases d’un Mali nouveau et pour s’appuyer, le cas échéant, sur toutes les ressources humaines qui ont la capacité de faire face à la situation et de relever les immenses défis que nous avons.

Quelles sont donc les mesures que vous conseillez au Président de la République afin qu’il insuffle au Mali cette nouvelle dynamique dont vous parlez ?

A l’évidence, il faut une équipe qui a plus de légitimité. C’est-à-dire, qui a à la fois la légitimité politique et la légitimité technique. Parce que quand on parle de légitimité, ce n’est pas seulement la légitimité politique, il faut aussi la légitimité technique.

Parce que l’équipe actuelle n’en a pas ?

Je pense qu’à l’évidence, les uns et les autres ont donné la mesure de ce qu’ils peuvent faire. On voit bien qu’il y a beaucoup de défis à relever et que probablement il y a des ajustements qu’il faut faire. Et ce sont des ajustements qu’il faut faire à froid. Ma petite expérience c’est que quand ça ne va pas, il vaut toujours apporter les correctifs à froid pour ne pas être obligé de prendre des mesures sous la pression de la situation, c’est-à-dire en période de crise.

Des ajustements, vous en avez tantôt parlé. A quel niveau par exemple ?         

Je pense que le président est bien informé de la situation et qu’il a un bon diagnostic. Il lui faut peut-être probablement franchir le pas pour apporter les ajustements qui s’imposent.

« Certains croyaient pouvoir m’abattre ou régler des comptes avec moi. Avec la sur-médiatisation des dossiers concernant mon ancien département, on est allé au-delà de la recherche de la vérité ».

«Le chien peut poursuivre le hérisson, cela ne signifie pourtant pas qu’il peut s’en saisir». Que vouliez-vous insinuer lorsque vous teniez ces propos à l’occasion de l’ouverture des travaux du 1er congrès ordinaire de votre parti ? Faut-il comprendre que Soumeylou Boubèye Maïga est victime d’un acharnement ?

Vous savez, je ne suis pas de nature à me plaindre. Je ne suis pas quelqu’un qui se lamente ou se « victimise ». Mais il est loisible pour les uns et les autres de constater qu’avec la sur-médiatisation qui a été développée autour des dossiers de mon ancien département, on est allé au-delà de la recherche de la vérité. Certains pensaient que c’était une occasion rêvée pour eux de m’abattre ou de régler d’autres comptes. Cela naturellement a souvent provoqué chez les miens beaucoup d’inquiétude. Je leur ai toujours dit de garder le sang-froid. Vous savez, nous sommes dans un pays où, malheureusement, il y a beaucoup de spéculations, de rumeurs. Or, il y a une différence entre ce qui est dit et ce qui est vrai. J’ai toujours invité les uns et les autres à s’interroger sur le bien-fondé ou sur les raisons profondes qui ont conduit à cette sur-médiatisation, même de la part de certains de nos partenaires. Dans la mesure où ils l’ont orchestrée sur des stratégies pour le pays, et auxquelles ils ont accès dans le cadre de leurs relations avec l’Etat qui, lui, ne s’est jamais débiné pour donner les informations telles qu’elles étaient. Et l’Etat a montré sa disponibilité à suivre les bonnes recommandations qui pourraient sortir des consultations. Donc il n’y avait pas lieu d’organiser tout ce tapage et de provoquer à l’intérieur et à l’extérieur du pays un émoi totalement disproportionné. Parce que ce sont des dossiers que tous les gouvernements du monde gèrent de manière discrétionnaire avec quelques fois des critiques qui sont corrigées au fur et à mesure, en fonction des analyses qui sont faites. Cela a créé beaucoup d’émotion, mais en face de cela, j’ai essayé de garder mon sang-froid et j’ai toujours invité ceux qui me sont proches à faire de même. C’était cela le sens de mes propos.

On dit de vous un fin connaisseur des questions du Sahel et vous êtes, semble-t-il, proche de l’Algérie qui est le chef de file des médiateurs dans les négociations inter-maliennes. A ce titre, quel regard portez-vous sur les pourparlers en cours, notamment le projet de préaccord proposé par la médiation ?

Je crois qu’il y a trois points importants. Premièrement, il faut rendre hommage à l’Algérie et à l’ensemble de la médiation internationale, parce que c’est quand même la première fois que sur la durée tous les acteurs sont réunis pour parler de cette question. Cela n’avait pas été réussi par le passé. La deuxième chose c’est que tout le monde constate qu’il y a des divergences de fond qui persistent entre le gouvernement et les groupes armés. Nous pourrions connaître un enlisement ou des retards qui peuvent être préjudiciables dans la mesure où on voit bien que la situation socio-sécuritaire se dégrade quand même dans ces régions. Le troisième point c’est que, sur la base de ce que j’ai dit précédemment, je pense que nous devons tout faire pour qu’un accord intervienne. Et nous devons envisager une sorte d’accord cadre où il y aurait prioritairement dans une phase transitoire, le traitement d’un certain nombre de questions qui concernent les régions du Nord. C’est-à-dire, trouver des arrangements sécuritaires pour que les forces armées maliennes puissent se déployer et jouer leur fonction régalienne. Ensuite, faire en sorte que l’Etat, la puissance publique puisse apporter aux populations les prestations dont elles ont besoin en matière de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire. Après, il faut tracer le cadre de réalisation rapide d’un certain nombre d’infrastructures et de mesures aptes à relancer les économies locales pour que, rapidement, la vie économique reprenne dans un cadre formelle dans ces régions. Et enfin, avoir un vaste programme de réconciliation au sein des communautés de manière à amener une concorde civile. Pour tout ce qui concerne l’architecture institutionnelle, j’estime que ce point doit faire l’objet d’un débat approfondi avec l’ensemble du pays, parce que c’est tout le pays qui est intéressé à une réorganisation de notre architecture institutionnelle. On peut en tracer les grandes lignes dans le cadre d’un accord général et laisser l’ouverture pour que, dans le cadre du débat qui sera mené à l’intérieur du pays, nous puissions avancer sereinement vers une refonte de l’architecture institutionnelle. Même si les grandes lignes sont évoquées dans l’accord qui doit intervenir, je pense que dans la phase d’application, il faudra probablement attendre qu’il y ait un consensus national le plus large possible sur les reformes. Ce qui, actuellement, n’est pas le cas.

« L’équipe chargée de négocier est relativement pléthorique. Il faut amener les interlocuteurs du gouvernement à reconnaitre qu’ils doivent s’inscrire dans la recomposition de la nation  dans la concorde et la réconciliation. Cela peut prendre du temps».

Le gouvernement s’est-il bien comporté jusque-là ? Autrement dit, quelle est l’appréciation que vous faites de la démarche gouvernementale dans ces négociations ?

Je pense que le gouvernement fait ce qu’il peut. Ce qu’on peut regretter, c’est qu’à un moment, nous avons eu une équipe relativement pléthorique. Dans ce genre de discussions, c’est la première fois qu’on voit cela et je ne pense pas que cela ait été particulièrement productif. Je pense aussi que concernant l’architecture institutionnelle, il y a la nécessité d’avoir un débat beaucoup plus approfondi avec l’ensemble des composantes du pays. En fait les évolutions institutionnelles qui sont envisagées dans les régions du Nord comme dans le reste du pays sont des évolutions qui devraient être de nature à approfondir notre projet démocratique, à s’inscrire dans l’approfondissement des libertés collectives et individuelles, mais surtout des libertés des collectivités territoriales pour faire plus de place à la responsabilité, à la participation des populations pour l’émergence de pôles économiques régionaux, pour la consolidation de la démocratie locale. Tout cela, je crois, doit faire l’objet d’un débat beaucoup plus dense que ce n’est le cas actuellement. C’est vrai qu’il y a de l’urgence, mais nous pouvons faire la part des choses et avancer vers ce que nous pouvons considérer comme des situations prioritaires comme celles que j’ai indiquées tantôt. Et prendre le temps, dans le cadre d’une sérénité retrouvée, pour parler de l’architecture institutionnelle. Je l’ai dit parce que depuis l’accord préliminaire de Ouagadougou, la laïcité, l’intégrité du territoire, l’unité nationale, donc la souveraineté de l’Etat, sont des données intangibles. Donc, tout l’exercice consiste à amener les interlocuteurs du gouvernement à reconnaitre qu’ils doivent s’inscrire dans la recomposition de la nation. En ce moment-là, nous devons tous être d’accord pour prendre le temps nécessaire pour mettre en place un socle institutionnel plus consensuel. Cela n’est possible que dans le cadre d’une concorde retrouvée, d’une réconciliation. Mais, cela peut prendre du temps.

Le fédéralisme, tel que réclamé par les mouvements armés, est-il à votre avis la solution à la crise malienne ?        

Tout le monde reconnait que c’est une option qui n’est pas adéquate. D’ailleurs, je dis qu’en réalité c’est un faux débat parce que depuis l’accord de Ouaga, ce sont des questions qui ont été réglées. Ce qui est dans le débat, c’est comment mettre en place une architecture institutionnelle qui approfondisse notre projet démocratique, qui donne une part plus grande aux populations dans la gestion des collectivités, des équipements. Nous devons voir comment prendre en charge au plan institutionnel notre identité sans que cela compromette la stabilité du pays.

Au regard de votre expertise dans les questions du Sahel, vous auriez pu certainement jouer un grand rôle dans les négociations en cours à Alger, non ? J’apporte par les canaux que je peux ma petite contribution. Je fais comme beaucoup d’autres citoyens, de temps en temps, j’apporte mon opinion

Des terroristes présumés, notamment Wadoussène, ont été libérés par les autorités maliennes en échange du Français Serge Lazarevic, en otage au Nord-Mali depuis des années. Quels commentaires ?

Effectivement, j’ai appris par les journaux qu’en contrepartie de la libération de Lazarevic il y aurait eu la libération des éléments qui étaient ses ravisseurs présumés. J’avais toujours recommandé que dans ces cas-là, chaque fois que des gens sont appréhendés comme coupables présumés de telle ou telle infraction, il vaut mieux rapidement le juger, de manière à ce que dans le cadre de la suite des procédures, leur élargissement s’inscrive un peu dans le cadre de la loi. On peut tout à fait alléger des peines éventuelles.

Pouvez-vous nous parler des actes que vous avez posés depuis votre nomination comme vice-médiateur en Centrafrique et quelle lecture faites-vous de cette crise ?

En Centrafrique, les fractures sont très profondes et sont à la fois territoriales, culturelles, identitaires et malheureusement confessionnelles pendant cette dernière période. Les actions auxquelles j’ai contribué depuis ma nomination ont porté sur le rassemblement et l’émergence d’un consensus pour organiser un forum à Brazzaville. Au moment où j’avais été nommé, c’était décrié par beaucoup de participants potentiels. Nous avons dû travailler d’arrache-pied, au contact des uns et des autres pendant une dizaine de jours sur le terrain pour les convaincre d’aller à Brazza. Et depuis, les résultats de ce forum-là sont devenus la base de travail. Récemment nous avons pu aussi convaincre la communauté internationale et des acteurs Centrafricains de la nécessité d’accélérer la Transition de manière à mettre en place des institutions qui seraient munies d’un mandat. Et qui auront donc la légitimité pour apporter les solutions à un certain nombre de problèmes que le pays connait depuis fort longtemps. Cela a été accepté lors de la dernière réunion du groupe de contact sur la Centrafrique. Mais c’est une situation qui est très complexe et qui, malheureusement, se retrouve dans beaucoup de nos pays où des retards de développement aboutissent quelques fois à des revendications politiques ou qui sont portés par les armes à force de ne pas être prises en compte au bon moment.

« La mission des démocrates, de quelques côtés qu’ils se trouvent, reste le renforcement des forces républicaines et démocratiques. Nous sommes disposés à nouer des relations tous pour bâtir le Mali ».

Pour revenir à l’actualité politique nationale. L’Adema, un parti qui vous a tout donné et vice versa, se meurt. Quel commentaire faites-vous de cette décente aux enfers du Pasj ?

Je pense que l’Adema a joué un rôle historique important de premier plan dans notre pays. Il connait des difficultés qui sont peut-être même inhérentes à la nature et à la vie de nos organisations. Il appartient aux camarades qui sont restés de faire une évaluation lucide pour voir sur quel chemin il faut continuer. Pour notre part, nous sommes disposés à nouer des relations avec tous, notamment ceux avec lesquels nous avons un parcours commun et un socle de valeurs communes. Parce qu’il ne faut pas oublier que la troisième République est la fille de la lutte démocratique. De ce point de vue-là, la mission des démocrates, de quelques côtés qu’ils se trouvent, reste le renforcement des forces républicaines et démocratiques.

Quel regard portez-vous sur votre propre avenir politique et celle du Mali de façon générale ?    

Nous avons une situation difficile parce que nous avons hérité d’une crise multiforme qui a touché tous les segments de la vie nationale. Nous sommes au cœur d’une situation régionale où il y a beaucoup de facteurs internes et externes qui s’imbriquent pour nous fragiliser, nous exposer à un moment où nos institutions sont faibles et où le consensus national n’est pas grand. Il y a donc beaucoup de défis que nous devons relever. Nous qui sommes leaders, nous devons faire à tout moment preuve de beaucoup de lucidité, beaucoup de sang-froid pour pouvoir mieux diriger. Et ne pas céder à la facilité, au populisme, et parfois même à l’outrance, car les problèmes auxquels les gouvernants sont confrontés peuvent assaillir les uns et les autres. Nous devons agir beaucoup plus en termes de propositions que simplement en termes de critiques, d’anathèmes et d’invectives. Pour ce qui me concerne, je reste un militant engagé, un homme déterminé. C’est tout.

Réalisée par Bakary SOGODOGO

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74 COMMENTAIRES

  1. SBM est assimilable à une fourmis,une mouche ou une abeille!Il va toujours du côté du gagnant!Sans vergogne,ni dignité,l est prêt à encaisser toutes les insultes pourvu qu’il trouve le prix de son vin.
    Un politicien du ventre!Vous appelez cela stratège?

  2. OH ALLAH FASSE EN SE JOUR BENI DE VENDREDI QUE LES ENNEMIS DE CETTE NATION, LES PRESIENTS, MAGISTRATS, FONCTIONNAIRES ET COMMIS DE L’ETAT QUI NE SONGE QU’A LEURS INTERET PARTICULIERS SOIENT CULBITE AINSI QUE LEURS FAMILLES ET QUE FASSE TRIOMPHER LA VERITE.OH ALLAH DONNE LA FORCE, LE COURAGE, LA VOLONTE ET LA LUCIDITE DE CEUX QUI LUTTENT POUR L’INTERET SUPERIUR DE LA NATION AMEN………….

  3. Soumeylou B. MAIGA doit se taire, car il est à la base des bêtises sur le dossier d’acquisition des armes et d’équipements militaires. Je crois très sincèrement que cet homme est atteint de mégalomanie, il a des problèmes psychologiques. Qu’Allah protège le Mali.

  4. Quand on se croit le centre du monde et on a des idiots qui croient qu’on est effectivement le centre du monde, tout est permis!
    ” The only thing worse than being talked about is not being talked about.”!!!! Boubey le journaliste ne veut pas etre oublie’!!!! IL SE VEUT AU CENTRE DE TOUT CE QUI SE PASSE AU MALI!!! Il suffit d’observer attentivement son parcours politique pour comprendre THAT IT IS ALL ABOUT HIM! AS FAR AS HE IS CONCERNED, LE MALI PEUT ATTENDRE!!!
    Tot ou tard la verite’ triomphera!!!
    LE GENERAL SANOGO A’ PARTIR DE SON LIEU DE DETENTION A’ SELINGUE’, RESTE MILLE FOIS PLUS HONNETE ET PLUS SINCERE QUE LES CRIMINELS QUI ONT TUE’ LES SOLDATS MALIENS POUR JUSTIFIER SON ARRESTATION. ILS ONT LEURS MILLIARDS VOLE’S DES CAISSES DES PAUVRES MALIENS MAIS ILS N’AURONT JAMAIS LA CONSCIENCE TRANQUILLE!

  5. cher compatriote diplomate malien et Africain comme vous pouvez constater je suis in alphabétisme qui na jamais passer un jour sur banc donc faite vous les effort pour compradre ma ecriture parce que ils agit de une confiscation Générale de votres certificat atomique destructifs communément appeller diplome avant que vous vous convertir une voyant divinatoires manière générale il faux que vous comprenez que la celle problème que nous avons aujourd’hui ce votre arnaque sur la quel vous vous fait appeler intellectuelle donc entant que vous cette en liberté pas au prison tout les diplomate compris solution et nul parce que les prétendit solution sont réellement une danger majore pour une pays comme mali qui a exister sans les diplôme toxiques preuve nous avions pas besoin de diplomatie divinatoire me plutôt une diplomatie de solution voila pourquoi vous mérité pas d être appelé intellectuelle et merci de jeter les diplôme dent la poubelle et de redevenir de vous même de façon vital

  6. SBM est un fin renard…..et il le prouve ici!

    Après avoir été NOMMEMENT et PERSONNELLEMENT pris la main dans le sac de tripatouillages de voyous, après avoir même eu très chaud en France où il s’est retrouvé “entendu” 3 jours par la police judiciaire Française, après avoir compris qu’il serait difficile cette fois-ci(FMI oblige!) de s’en tirer tranquillement “à la Malienne” et sans dommage, SBM a finement compris que le meilleur moyen pour lui de faire oublier qu’il s’est honteusement compromis dans les cambriolages d’état d’Ibk, c’était de se donner l’image d’une “personnalité politique” avec interviews, déclarations, etc… C’est ce qu’il fait!…

    Plus il se “montrera” dans la presse, plus il s’exprimera publiquement sur un plan PUREMENT POLITIQUE, plus il espère qu’on oubliera un peu le fait qu’il était le signataire du VOL HISTORIQUE du marché Kagnassy! 😳 😳 😳

    A mon sens, c’est juste naïf de sa part! Nous sommes 15 millions d’habitants, certes, mais pas 15 millions d’AMNESIQUES !….

    • Disons que BM,ancien 007Malien,sait jouer à la carte du Jeu Politique…
      When you’re good at something, don’t do it for free. Life is a game. Only win that game the ones who know the rules. 🙄

      • I doubt it!!!!
        “WHEN THE GOING GETS TOUGH, ONLY THE TOUGH ONES GET GOING!!!!!”
        Le vieux SOUDANAIS SOUMEYLOU BOUBEY MAIGA LE FAUX 007 A ETE’ ECRASE’ AU JEU POLITIQUE PAR L’INTELLIGENT MALIEN SON EXCELLENCE MOUSSA MARA LE PREMIER MINISTRE DE LA REPUBLIQUE DU MALI!!! C’EST TELLEMENT BEAU A’ DIRE QUE JE VAIS LE REPETER: L’INTELLIGENT MALIEN SON EXCELLENCE MOUSSA MARA LE PREMIER MINISTRE DE LA REPUBLIQUE DU MALI!!!!!
        C’EST LE HASARD ET LA GENTILLESSE D’ALPHA OUMAR KONARE’ ET CELLE D’ATT QUI ONT DONNE’ DES POSTES A’ SBM, QUE LUI MEME AVOUE NE PAS COMPRENDRE LA COMPLEXITE’!!!!!
        EH OUI! UNE DIPLOMATIE DIRIGE’E PAR QUELQU’UN QUI EST DEPASSE’!!!! C’ETAIT TRES EVIDENT QUE LE MALI A ETE’ VICTIME DE SA TRES MAUVAISE DIPLOMATIE MENE’E PAR SBM! JE L’AI SOULIGNE’ DANS LE PASSE’!!!! C’ETAIT BIEN LA RAISON POUR LAQUELLE J’AVAIS DIT QU’IBK FAISAIT UNE FAUTE EN LUI CONFIANT LA DEFENSE!!!
        A’ 68 AU LIEU DE PRENDRE SA RETRAITE ET MANGER TRANQUILLEMENT NOS … MILLIARDS, IL VEUT REVENIR! SBM, AN YAFARA IM’MA

  7. Moicnaldo,
    Nos Forces Arme’es sont entrain de securiser le territoire, les personnes et les biens.
    Les SMS diront qui a donne’ l’ordre.
    J’ai signe’ mais IBK savait tout!
    MA PREMIERE PETITE EXPERIENCE EST VENUE DE MON ROLE COMME PATRON DE LA SE.
    MA DEUXIEME TRES PETITE EXPERIENCE EST VENUE DE MON ROLE COMME MINISTRE DE LA DEFENSE.
    MA TROISIEME TRES TRES TRES PETITE EXPERIENCE EST VENUE DE MON ROLE COMME MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES SOUS ATT.
    MA QUATRIEME TRES TRES TRES TRES PETITE EXPERIENCE EST VENUE DE MON ROLE COMME MINISTRE DE LA DEFENSE SOUS ALPHA.
    MA GRANDE EXPERIENCE EST VENUE DE MON PETIT ROLE DE PETIT JOURNALISTE! J’AI MEME DEFIE’ MOUSSA MAIS J’AI PRIS DES CAISSES DE L’ETAT CE QUE MOUSSA N’A PAS PRIS!!!!
    VIVE LES SERVICES SECURITAIRES ALGERIENS! POURQUOI? VOUS SAUREZ AVEC LE TEMPS!!!!

  8. “..Ah non ! Peut-être que les gens n’ont pas bien compris. Au contraire, c’était pour dire que nous sommes dans une situation de reconstruction. Et le Président est naturellement à la recherche des solutions les plus adaptées.” ❓ ❓ ❓ Ah han? C’est donc vrai qu”IBK n’avait pas de programme en venant? Les programmes ne contiennent-ils pas les LES SOLUTIONS que l’on veut appliquer pour resoudre un probleme (Mali)? ❓ ❓ ❓ ❓

  9. “… JE SAIS QUE NOUS AVONS HERITE’ D’UNE SITUATION DONT, PEUT-ETRE, NOUS N’AVIONS PAS MESURE’ LA COMPLEXITE’, LES ENJEUX, LES DIFFICULTE’S AUSSI.”
    Soumeylou Boubey Maiga vient de vous donner l’une des principales raisons j’ai decide’ de ne plus etre silencieux! QUAND VOUS AVEZ L’ANCIEN PATRON DE LA SE, L’ANCIEN MINISTRE DE LA DEFENSE ET L’ANCIEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DIRE QU’IL N’AVAIT PAS MESURE’ LA COMPLEXITE’, LES ENJEUX, LES DIFFICULTE’S AUSSI!!!!!!”
    LE MR QUI ETAIT CHARGE’ DE LA DIPLOMATIE MALIENNE SOUS ATT AVOUE IGNORER LA COMPLEXITE’ D’UNE SITUATION ANCRE’E A’… L’EXTERIEUR! LE MR QUI ETAIT CHARGE’ DE LA SECURITE’ D’ETAT, AVOUE IGNORER LA COMPLEXITE’ DE LA SITUATION … SECURITAIRE DU NORD! LE MR QUI ETAIT MINISTRE DE LA DEFENSE BIEN AVANT LE REGIME IBK, AVOUE NE PAS CONNAITRE LA COMPLEXITE’ LIE’E A’ LA SITUATION MILITAIRE!!!
    AVONS-NOUS BESOIN D’UNE AUTRE DECLARATION POUR SAVOIR LA RAISON POUR LAQUELLE NOUS SOMMES DANS LA ME.R.DE?
    C’EST TOUT SIMPLEMENT INCROYABLE!

    • General un peu de bonne fois, il faut dire la suite de ce qu’il a dit…on sait pourquoi tu ne l’aime pas mais voyons arrête de personnaliser, ce n’est pas lui qui t’envoi des cobra a selingue

      • “…La democratie ne se limite pas a’ ecrire des constitutions, a’ faire des lois et a’ organiser des elections, elle doit aussi mettre en oeuvre les decisions au profit de la generalite’, avec efficacite’ et rationalite'”
        Woodrow Wilson
        Quand SBM parle de legitimite’ politique et technique, j’aimerais bien avoir une meilleure explication de sa part! Les technocratesne sont rien d’autres que des hommes et des femmes qui sont experts dans leurs domaines respectifs et qui oeuvrent pour le bien collectif!
        EST-CE QUE LE CHOIX DE MOUSSA MARA COMME PM, EST LEGITIME? SI LEGITIME SIGNIFIE JUSTE, EQUITABLE ET FONDE’ SUR LA RAISON, MA REPONSE SERAIT OUI!!!! IBK etait le candidat du RPM. Il a gagne’ l’election presidentielle et son parti a gagne’ aux legislatives. Mara est le choix d’IBK et le parti presidentiel l’a accepte’. Une situation est definie comme etant legitime lorsque ceux qui en subissent les consequences l’acceptent.
        Non je ne personnalise rien ici mais je CONSTATE!
        Mara 7
        SBM 0

  10. S’il vous plait SBM; laisse les maliens souffler. Vous n’avez pas encore compris. Vous avez été débarqué sous l’applaudissement et le grd soulagement de la majorité des maliens. Même votre marraine qu’est la France s’étonnait de ce départ calme. car elle croyait aussi comme vous que le Mali allait sombrer de ce départ qui n’a fait que du bien. Dc prière cache toi un peu. Tous les maliens sont légitimes à avancer ce Pays; et je pense pas que vous soyez le seul technicien de ce pays. Les maliens reconnaissent que vous avez déjà bcp fait dc reposez vous maintenant c’est à quelqu’un d’autre d’apporter sa petite contribution.

  11. SBM est un vrai comédien c’est lui qui a empêcher l’armée d’occuper Kidal à date récente et insinue que l’armée doit occuper le nord c’est totalement le contraire ne soyez pas surpris de voir SBM président de l’Azawad. Dieu merci le jeune Mara s’en est sorti vivant, un tel complot ce n’est pas la peine n’ayant pas de preuve car il n’en y aurait jamais tant que la France occupe notre partie nord et refuse à l’armée de s’y rendre. C’est dommage que les hommes politique malien continuent à croire que les propos de façade l’embelli paient, ils ont tord les citoyens ont les yeux grand ouverts et sont prêts à agir. Dire ce qui plais masquer la vérité croire qu’on est le seul à pouvoir faire même si on a échoué de façon fragrante et lamentable il faut continuer la duperie. C’est pourquoi si la façade politique ne change pas au Mali voir en Afrique en France je n’en ferait jamais. Je préfère adorer mon Seigneur et mon Dieu lui ne trompe personne et chacun a un compte à lui rendre tôt ou tard.

  12. SBM n’est pas proche de l’Algerie c’est un agent secret français, c’est pourquoi il fait la pluie et le beau temps.Il devrait se trouver en prison c’est ce qui fait qu’aujourd’hui IBK a des problèmes. C’est vrai il l’a aidé à mettre AHS en prison alors que c’est lui qui devrait l’être avec toute la manigance pour déchirer l’armée béret-rouge béret-vert avec employeur français. Ce congrès c’est pour s’éloigner de la prison pour HT et détournement de fonds de l’armée. Une chose est sure le Dieu que j’adore ne laissera jamais les crimes impunis que tu crois en lui ou pas. Ca suffit il faut arrêter ce monsieur pense qu’il doit devenir premier ministre à la place de Mara pour prendre sa revange. Quel enjeux dangereux la France prépare pour les maliens. Notre Dieu nous soutiendra car j’ai plainement confiance en Dieu. Le Mali, ses fils triompheront de toutes ces manigances du colonisateur par la grâce du Dieu vivant. Les journaux et les journaliste sont achetés par leur fonds détournés.

  13. Vitrine de la Justice sous IBK
    Un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra (ancien Juge de Ouéléssébougou). Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution pour détruire le réseau Apem.
    Le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (réseau Apem) est cette entité de la société civile malienne, qui a accomplit des prouesses dans l’accompagnement de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2013 au Mali.
    Dramane Diarra a ainsi initié trois procédures judiciaires différentes et farfelues, pour abattre le réseau Apem.
    Qui ne se souvient du tribunal de la Commune IV qui a abrité un jugement extraordinaire, dans l’affaire de Kalabambougou, orchestré par le ministre de la justice, garde des sceaux. Mieux, qui ne se rappelle la grève avortée des deux syndicats de magistrats : Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA), lors de l’arrestation de certains juges par le ministre Bathily.
    A l’époque des faits, Toubaye Koné était le président du SYLIMA. Me Bathily s’est appuyé sur lui pour faire avorter la grève contre le Gouvernement ; au détriment de ses collègues juges qui l’ont déposé par la suite de la tête du SYLIMA.
    A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du SAM, qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats. Il a été mis à contribution pour envoyer deux juges détruire le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    Voyez-vous, le droit est enterré. On ne se soucie pas de servir. Où est la justice qui doit être dispensée au seul profit des citoyennes et des citoyens du Mali, quand les magistrats eux-mêmes usent de leur pouvoir judiciaire pour opérer des holdup ?
    C’est en partie en direction de ce type de magistrats que s’est adressé le nouveau président du SYLIMA Adama Yoro Sidibé, le 9 novembre 2014, dans son « Appel des magistrats contre le ministre de la Justice ». Là aussi, le président du SAM s’est précipité sur les antennes de la télévision nationale du Mali, pour désavouer le SYLIMA.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement.
    Voyez-vous des fonctionnaires de l’Etat malien, passant tous à la caisse de la République à chaque fin du mois, se transforment en animateurs de la société civile, sous l’œil condescendant du Gouvernement.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Rien. Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Et puis, rien. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées, demeure sourd, aveugle et muet.
    C’est ce qu’on appelle meurtre entre petits copains et petits coquins. Des hommes qui se comparent au Bon Dieu et qui défient Allah.
    Et pourtant, il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm). « L´homme ne voit-il pas que Nous l´avons créé d´une goutte de sperme? Et le voilà devenu un adversaire déclaré! » (Coran, Sourate Yâ-Sin, verset 77) ?

  14. Avez-vous regardé l’Espace d’Interpellation Démocratique…?
    En regardant les interventions hier, on en a des larmes aux yeux en écoutant certains récits. Les Victimes en fait, ne savent plus à qui s’adresser pour être dans leurs droits, se demandant s’il y a un ETAT de droit… ?
    Un promoteur immobilier vend un terrain à deux acheteurs différents… Complice avec le vendeur, le 1er acheteur qui a les moyens d’acheter un terrain, mais pas les moyens d’y construire la maison de ses rêves… attend que le second acheteur construise et ait fini de construire… Après que la maison est construite et que les Occupants emménagent… Avec la complicité bienveillante d’agents de l’ETAT avec sa justice, le brave 1er acheteur vient réclamer et ravir le terrain et la maison construite … Peinard…
    La misère et la pauvreté ne doivent pas être l’excuse à tout.
    Seul un ETAT de droit peut mettre un terme à ces vols tolérés…
    C’est sidérant… !

  15. Blanche-neige le comportement et l’education d’une personne reflette l’immage de sa famille!!!dommage’nous donions notre point de vue de maniere responsable et respectueuse et non d’injurier de grande personnalités.

    • Qui t’a dis qu’il est éduqué lol laisse les fanatiques de Sanogo, Boubeye n’est plus au pouvoir depuis 8 mois et leur poulain n’est toujours pas libre. Ils comprendront un jour que Sanogo était simplement coupable et que ce n’est pas Boubeye mais bien la justice qui l’a coffré

  16. J’espère que les commentateurs et les critiqueurs de notorioté maliwebiens vont s’attaquer au fond ( les propos) qu’à la forme (l’homme).
    Pour ma part j’ai toujours dit que SBM est l’homme de la situation et qu’Ibk se rendra compte à un moment ou a un autre.

  17. Citoyens et citoyennes jeunes du mali fer de lance de la nation espoirs de demain moi je peur pour mon pays du terrorismes intellectuelles aux quelles nos soit disant grands intellectuels et prétendu techno nous soumette en pyromane pompiers parce que tout simplement eux ils sont les élus de dieu le guide nous autres les moutons de panurge le nez percés taillables et corvéables a souhait par la grace de dieu cette pratique n est plus d’époque

  18. Des propos empreint de lucidité mais surtout de vérité.
    La première erreur stratégique d’ibk a été de ne pas avoir nommé ce monsieur a la primature, dès les premières heures de la victoire.
    La deuxième c’est de l’avoir écarté et vilipendé mais malgré cela l’homme est resté calme.
    La 3 eme cest de ne pas avoir dans son équipe un stratège du même calibre, je ne vois pas dans l’équipe actuelle quelqu’un qui peut lui donner une vision sur le long terme.
    Boubeye a eu des résultats: Kati ne fait plus peur à Koulouba (et sans même un tir de sommation). L’armée a un équipement de pointe malgré la réticence des partenaires.

  19. Dieu va punir tous ces gens qui ont trahi SANOGO. IBK et Boubaye n’auront jamais la apix dans leur vie. C’est fini pour eux.
    Tout le monde a vomi IBK et Boubeye.

  20. M. SBM, cessez avec ces bla bla bla!!! on s´en fiche éperdûment des vos lueurs et rancoeurs…vs leaders coe vs le dites, dites splmt la verité au Peuple Malien, rien que la vérité!!!Vs saviez, ns Maliens, on vs écoutent ts, ms on ne vs croient rien sur paroles. Pcq, ns ne voyons même pas l´ébauche d´une action prometteuse…Cessez enfin!!!!

    • Peux tu nous extirper les parties où tu vois rancoeurs ? faut apprendre à lire mais surtout à comprendre le français, espèce d’inculte

      • …mr même nos psyeudo se respectent + q la maniere dt vs vs exprimez…mr. il t faut naitre et être éduq d nouveau et seulmt apres on pourra ns entretenir mr…mr. votre facon d´agir n m permets même pas d vs repondre mr…

  21. M. Maiga, je pense q c´est trop facile et trop tard de s´exprimer comme cela…il faut, il faut…prqoi vs ne l´aviez pas fait, vs êtes q´en même là depuis la naissance de cette fille démocratiq q´est la IIIè Rep. Prqoi aviez-vs vendu votre âme en acceptant d s´allier à ce gvnmt…pas calculs? par patriotisme…vs saviez seul la réponse! Dc ne ns bernez pas avec des mots(maux).Au Mali, ns sommes certes humiliés, meurtris, tristes et même en colère pr ceux qi ns tombent chaq jr sur la tête…ms tenez et retenez ,vs leaders de ce pays,que le Malien n´est plus dupe! on sait et on comprend tt…seulemt vs et vos camarades dirigeants ns volent les moyens d´action en voulant ns maintenir ds l´obcurantisme…vs ns mentez depuis belle lurête…vs ns pillez…vs ns enlevez même la conscience…dites la vérité au Peupe Malien! c´est aussi simple que cela!!!

  22. en voyant sa tete sur la photo ,je pense qu’il a fait ********** dans son ***** 😆 😆 😆 😆 😆

  23. Je trouve que la demarche du journaliste est tres professionnelle et il pose de tres bonnes questions. Cependant, je vois que Boubeye dans ses reponses,(meme s’il essaie de le voiler, reste tres amer et continue a en vouloir a IBK et a son gouvernement pour l’avoir largue.C’est ca son cote opportuniste et chercheur de poste. Il se flatte d’etre proche de l’Algerie alors que l’Algerie a toujours ete associee aux mauvais accords precedents- A quoi aurait donc servi cette soit-disante proximite de Boubeye d’avec l’Algerie?
    Ensuite, c’est mechant et plat de la part de ce Boubeye de parler de manque de legitimite de l’equipe actuelle; etant donne que lui qui se croit “legitime” a toujours ete associe aux differents presidents et gouvernements (AOK et ATT) qui nous ont conduits droit au mur. Je ne comprends pas la logique de Boubeye. Je ne serais pas etonne si je decouvrais que lui-meme Boubeye ne sait pas de quoi il parle. Il doit etre profondement amer et desoriente.

    • 1. Il n’a jamais dit qu’il était proche de l’Algérie c’est le journaliste qui le sous-entend.
      2. Le Pm actuel était candidat en face du président lors des dernières présidentielles, il n’a été que maire avec des résultats mitigés. aussi compétent soit il (Ses partisans lui trouve des vertus) je ne pense pas qu’il a la légitimité politique et technique pour gérer une crise.
      3. Le fait qu’il est travaillé avec 3 président (surtout Alpha) est une preuve de compétence malgré l’allergie de certaines personnes à l’efficacité et à l’intelligence.

  24. Boubeye un conseil d’amis le temps de la retraite est arrivée tu doit restés derrière maintenant pour donner des directif au jeunes bon je ses que la politique est comme la drogue ses pas facile de s en passée

    • Quand je vois ce que la jeunesse (Mara-Ben Barka-Camara-Karim-Tieman- Benbarka-Camara-Karim-Tieman-etc) fait de ce pays depuis plus d’un an, je suis plus que convaincu que le pays est toujours mieux aux mains des VIEUX (IBK-Boubeye).

    • 10 ans de moins qu’Ibk et 5 de moins que Soumi…donc tant que Dieu lui donne longue vie il est dans la place.

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