Interview exclusive du secrétaire général . de la CDS Mogotiguiya : «A la CDS nous sommes pour un gouvernement d’union nationale avec l’actuel Premier Ministre.»

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C’est donc au siège de son parti à Bolibana que nous avons rencontré Me Zoumana N’Tji Doumbia Secrétaire Général de la CDS. Dans cet entretien exclusif, il commente l’actualité politique du pays avec la constance des prises de position du parti du cheval au galop. Leur parti n’a adhéré à aucun regroupement politique, car pour lui très souvent ces regroupements dénaturent les convictions individuelles. Alors ce sont les points de vue de la CDS que son Secrétaire Général étale et défend avec certitude. Suivez  le regard de Me Doumbia, il est en terrain connu.

Le Zénith Balé : M. le Secrétaire général quelle lecture faites-vous aujourd’hui de la situation politique ?

Me Zoumana Doumbia : Je vous remercie. La CDS  Mogotiguiya voit cette  grave crise que traverse le pays avec  beaucoup de hauteur  parce que nous pensons que c’est une crise sans précédent et que nous devions gérer avec beaucoup d’intelligence en ayant pas en tête les  clivages  politiques. Il est temps pour tout le monde de mettre de côté les clivages politiques et les guerres d’intérêts personnels pour voir le bien commun qui est le Mali.

Z.B. : Aujourd’hui il y’a un des regroupements politiques à savoir le FDR qui réclame, carrément la démission du Gouvernement et le départ du Premier ministre. Quels commentaires faites-vous de cette exigence du FDR ?

Me Doumbia : Nous sommes sidérés  par ces propos  et par cette attitude. En effet, lors de la mise en place de ce gouvernement, tous les regroupements politiques l’ont salués et appréciés. Alors soudainement le FDR se rétracte et exige le départ du Premier ministre, c’est vraiment incompréhensible. Toute la classe politique avait promis de soutenir et d’accompagner ce gouvernement pour une sortie rapide de crise, nous ne comprenons pas. La CDS en appelle aux compromis, à l’intelligence et à la responsabilité pour enfin entamer la sortie de crise avec un gouvernement accepté de tous. Vraiment la démission du Premier ministre n’est pas à l’ordre du jour des préoccupations des Maliens, ils sont fatigués et n’en peuvent plus des mesquineries de certains qui se préoccupent plutôt de leur propre sort.  Vouloir évincer le Premier ministre reviendrait à vouloir ouvrir une nouvelle crise institutionnelle plus grave, l’actuel est une émanation de l’accord-cadre de Ouagadougou et ses compromis. Il est peut être indiqué de parler d’élargir le gouvernement en corrigeant ses faiblesses. En effet, repartir sur de nouvelles bases est un impératif sinon autrement le coup de force n’aurait servi à rien.

Par ailleurs, nous nous réjouissons de l’arrivée du Président par intérim, désormais les organes de la transition peuvent fonctionner normalement avec tous les acteurs, c’est pourquoi il est temps que les extrémistes  arrêtent de nous divertir. A la CDS, nous sommes pour un gouvernement d’union nationale avec l’actuel Premier ministre.

Z.B. : Les forces de la CEDEAO s’apprêtent à arriver dans notre pays que pense la CDS de cette éventualité ?

Me Doumbia : A la CDS, nous pensons que l’arrivée de ces forces de la CEDEAO est une aubaine puisse que nous estimons que nous ne pouvons nous passer de la CEDEAO comme la CEDEAO ne s’est pas passée de nous en son temps. Donc nous accueillons nos frères de la CEDEAO les bras ouverts, nous pensons qu’ils ne viennent pas en concurrence de notre Armée nationale mais plutôt ils viennent appuyer notre Armée nationale. C’est donc salutaire que les forces de la CEDEAO arrivent dans notre pays. Mais pour ce qui est des autres considérations stratégiques et autres, nous pensons qu’il faut laisser le soin aux militaires d’en juger et d’en apprécier les modalités.

Z.B. : Le Président intérimaire est désormais à Bamako, qu’est-ce que vous lui suggérez pour une sortie de crise définitive ?

Me Doumbia : De la même sorte le Président Dioncounda Traoré a refusé de se faire protéger par des éléments extérieurs, nous pensons qu’il a en tête l’avenir et le devenir de ce pays et qu’il va dépasser lui aussi les clivages politiques et mettre le Mali au-dessus de tout. Nous pensons que le Président Dioncounda Traoré va demander très bientôt au Premier ministre de lui faire parvenir la proposition de liste des membres du gouvernement qu’il compte former. Nous lui  souhaitons la bienvenue encore une fois de plus

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2 COMMENTAIRES

  1. Timba
    Non à ces « Yokoro » et « Kote duga » de la politique au MALI.
    De quel Mali parlons-nous ? Du MALI du Peuple ou du MALI des clans et des proches ? La politique malienne a beaucoup perdu de son étoffe, de sa crédibilité, de sa dignité. Ce pays (héritier) qui fut depuis le XIIIe siècle, de l’Atlantique au Sahara, le poumon de la politique africaine à travers des hommes illustres. Ces hommes clairvoyants qu’on ne saurait aujourd’hui, par pudeur, voire par respect, citer sans frémissements, sans avoir la chair de poule.
    Le spectacle que nous offrent nos « politiques » ou « élus » « maliens » est des plus grotesques. Et toute la planète nous observe dans cette comédie sordide qui n’a que trop duré ! Des cacophonies avec comme seul objectif la dilapidation des maigres mais immenses ressources de l’Etat.
    Non à la confiscation politique et égoïste de l’avenir de la jeunesse malienne, du MALI d’aujourd’hui, du MALI de demain. Aucun pays, fusse-t-il émergent, ne peut se développer sans une formation (académique) approfondie de sa jeunesse. La puissance d’une nation repose sur le niveau de patriotisme et de formation de sa jeunesse.
    Au MALI, il y’ a urgence d’une nouvelle classe politique, d’une nouvelle classe dirigeante et non d’une classe de corrompus, de porteurs de cravates, fussent-ils analphabètes avec tout le respect du mot. Il y a urgence d’hommes compétents, honnêtes et intègres, des vrais patriotes pour sortir le pays, notre patrie le MALI du marasme dans lequel il végète depuis des années.
    Débout comme un seul homme, nous serons à-même de marcher la tête haute, de chanter l’hymne national à tue-tête, mais avec la tête haute, en vue de la reconquête de la crédibilité internationale.
    Surtout pas de démission du Premier Ministre C.M.Diarra au risque de plonger le pays dans l’abîme. Il est patriote, il est compétent. Il reste, il doit rester parce qu’il a les mains propres.
    Le MALI a besoin d’hommes aux mains propres.
    Sauvons le MALI, rien que le MALI.
    A part le Bon Ciel, rien ne peut et ne doit être au-dessus du MALI.
    Timba
    Professeur des Universités

    • ATT fut renversé, son gouvernement fut renversé, l’Assemblée Nationale fut renversée, d’ailleurs celle-ci avait fini son mandat, avec son président et POINT. Voyez la déclaration de CNDRE, le jour du renversement d’ATT, tout est dissout.

      Quelle légitimité pour Dioncounda Traoré ?

      ATT démissionna ? Ça c’est de la manipulation politique, de la magouille, de la cuisine politique, il a été mis dehors, POINT.

      Quand le Président Modibo Keïta fut renversé, pour avoir plongé l’Armée Malienne dans un dénuement complet, son Assemblée n’était pas dehors ?

      Quand le général Moussa fut arrêté, son assemblée ne fut pas remerciée ?
      Vos escroqueries politiques et celles d’une CDEAO de Tricheurs politiques ne passeront PAS.

      Ouattara : installé par l’armée française
      Compaoré : un assassin notoire
      Issoufou : Salou Djibo, 1 mois entre le 1er et le 2ème tour, le temps de tordre les bras dans le dos à tout le monde et laisser le champs libre à Issoufou.
      SEUL YAYI BONI EST PROPRE DANS CETTE CDEAO.

      Kolsia Ngarsou, vous êtes trop bon journaliste pour faire l’erreur de réunir des journalistes Gagne-Pain, de la même couleur politique, qui tire à boulet rouge dans le même sens, sans inviter d’autres d’opinion différentes, et équilibrer le débat du Dimanche.

      La bonne bière Castel qui sue abondamment de toute sa fraicheur, scintille dans les yeux d’Adam THIAM.
      Quand un journaliste tombe dans une telle addiction, il invalide son jugement en s’engouffrant la démarche du métier gagne-pain.

      Dans les yeux de Serge Daniel aussi, ces étoiles nous éblouissent ; mais lui, il ne cache pas, il est un mercenaire Gagne-Pain de de RFI.

      Le journalisme est un métier plus noble que cela. Les grands journalistes du monde, des USA, ou en France, ne sont pas dans ce type vice qui corrompt.

      Les meilleurs sont dans une démarche d’amélioration de la Démocratie en toute vérité, et en toute équité.

      Les autres ont leur chapelle bien connue à défendre coûte que coûte.

      Adam THIAM est de cette 2ème catégorie, mais la couleur qu’il insinue en arrivant sur les plateaux, ou sa plume est celle de la 1ère catégorie, c’est tromper son monde.
      Si vous voulez démentir votre vice, alors faites le publiquement, pour que tout le monde entende, sinon arrêtez de vous présenter en journaliste objectif et intègre.

      Dites que votre journal, le républicain fut fondé par Tiébilé DRAMÉ, qui a eu maille à partir avec la justice Malienne, sur une assignation de ATT.

      Tiébilé Convoqué devant les magistrats du pool économique en 2006, pour les fonds alloués à la présidence du Comité d’organisation du 23ème sommet Afrique-France.

      Tiébilé Dramé est le produit fini d’Alpha Oumar Konaré, dont il est par ailleurs le gendre, voilà votre chapelle Monsieur THIAM.

      La nature a horreur du vide.

      Tiébilé Dramé a engagé son parti PARENA à soutenir les accords contestés d’Alger de 2006.
      Ces accords retiraient l’Armée Malienne du Nord du Mali, qui occupa les zones délaissées ? Les séparatistes bien sûr.

      Vous voulez laver plus blanc que blanc ces deux Messieurs, mais la bonne castel fraiche aura raison de vos méninges, avant d’y arriver. Le bourrage de cranes sans vices, n’est pas une mince affaire.

      Monsieur le Président Dioncounda Traoré

      Voici comment les journalistes parlaient de vous :

      Dioncounda – ATT : blanc bonnet, bonnet blanc

      Durant le dernier mandat de l’ancien président, Amadou Toumani Touré, Dioncounda était le deuxième homme fort consacré par la constitution puisqu’il était le président

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